04/01/2010

Avant Pina, Mary



Mary Wigman, aux premières heures du Tanztheater ( théâtre dansé ) de Pina Bausch ...

Un film "pépite" découvert au gré de mes ballades sur europatreasuresfilms,un site internet qui a vu le jour il y a 2 ans, et qui, grâce à un réseau de plus de 30 cinémathèques européennes offre un panel de films retrouvés, restaurés et mis en musique: le premier western de John Ford, des courts films érotiques, dessins animés de première génération,films d' aventures aux savants trucages de Georges Méliès,etc...

Chaque film est visionnable gratuitement, en qualité plein écran, et en 5 langues, ce qui relève de la petite prouesse technique et d' une vraie volonté à rendre accessible des oeuvres cinématographiques d'hier . Histoire de voir si avant la 3D, il n'y aurait pas des scénaristes aussi passionnants ...


Mary Wigman, chorégraphe allemande se met en scène sous 4 tableaux :

Prêtresse dans « Serafisk Sang », virginale dans « Pastorale », végétale dans « Sommerdans » et enfin sorcière dans « Heksedans », Mary Wigman est tour à tour femme-fleur, déesse, pythie. Ses mouvements saccadés, sombres et introspectifs revendiquent l’expression du corps libre. Nous sommes à la fin des années folles, Mary Wigman provoque une vraie révolution dans le monde de la danse.

01/01/2010

Deux mille dix signes et plus ...

Il y a là la peinture
Des oiseaux, l'envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant

Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan, l'inertie, le mouvement

Parfois on regarde les choses Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Il y a lalala
Si l'on prenait le temps
Si l'on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d'élan, l' inertie, le mouvement

Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Il y a là les mystères,
Le silence sous la mer
Qui luttent contre l'temps
Il y là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant

Il y a là les murmures
Un soupir, l'aventure
Comme emmêlés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan l' inertie le mouvement

Parfois on regarde les choses Telles qu'elles sont En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde Telles qu'elles pourraient être En se disant pourquoi pas

Parfois on regarde les choses Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...