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07/10/2013

La Chevauchée

Certains, quand ils sont en colère,
Crient, trépignent, cassent des verres...
Moi, je n'ai pas tous ces défauts :
Je monte sur mes grands chevaux.

Et je galope, et je voltige,
Bride abattue, jusqu'au vertige
Des étincelles sous leurs fers,
Mes chevaux vont un train d'enfer.

Je parcours ainsi l'univers,
Monts, forêts, campagnes, déserts...
Quand mes chevaux sont fatigués,
Je rentre à l'écurie - calmé.
Jacques CHARPENTREAU

Voix Louise M.
Claude Debussy- L' isle joyeuse


Elle avait le choix d'un poème parmi une vingtaine.
Elle a choisit celui-ci.
Pour L. parce qu' elle le vaut bien, que je l'aime et qu'elle peut lire un blog, à présent...
:-)

17/09/2013

En créant

 
Je ne tiens pas tant à la vérité d'une vie, 
qu' à la justesse de ce que j'en ressens.

Laure K.

11/09/2013

Au jardin de Totoro



"Moins pessimiste que d’autres Miyazaki, Mon voisin Totoro n’en aborde pas moins les thèmes et combats chers au cinéaste, à commencer par la sauvegarde et la toute-puissance de la Nature. Jamais soumise à la moindre menace, rendue à sa souveraineté tranquille, celle-ci apparaît comme un cocon protecteur où l’enfance peut s’épanouir - une vision d’autant plus idyllique qu’elle s’inscrit dans le passé et les souvenirs du cinéaste.

Le dessin soigné et gracieux, le trait tout en simplicité mais néanmoins inventif de l’animateur japonais, contribuent à magnifier une végétation splendide et une faune plus ou moins fantastique, afin de rendre appréciable le "message" qui sous-tend l’ensemble. Et pour rendre d’autant plus authentique cette immersion dans la Nature et ce pur éveil à l’émerveillement, Miyazaki privilégie une approche sensitive pleine de tact, faisant appel à la fois à nos yeux, à notre ouïe (subtil travail sur le son) et à d’autres sensations perdues (toucher, goût).

Puisant tout autant dans les croyances ancestrales locales (la chat-bus bakeneko, variante de la réincarnation) que dans des références culturelles plus occidentales (la descente de Meï dans le terrier de Totoro rappelle Alice au pays des merveilles), Miyazaki atteint à l’universel et propose quelques idées visuelles propres à marquer durablement l’imaginaire enfantin ; en résultent quelques pépites, telle cette scène fantastique et quasi-muette à un arrêt de bus, ou encore ce rêve éveillé où les trois Totoro font pousser une forêt entière en une danse mystique et nocturne, en un hilarant ballet de parapluies - incontestable sommet poétique du film.

Si les adultes pourront lui préférer les œuvres plus ambitieuses et plus noires de son auteur (type Le château ambulant), si la tendresse rieuse de Totoro n’a pas la puissance du souffle épique et désespéré d’un Nausicaä, ceux qui ont conservé leur âme de gosse reconnaitront ici une œuvre d’une grande qualité, atteignant à l’excellence avec la modestie des sages. Quant aux petits n’enfants, difficile d’imaginer spectacle plus pur et plus (discrètement) sophistiqué à leur mettre sous les yeux."

extrait article avoir à lire

10/09/2013

The path of the wind


Musique finale du dessin animé Mon voisin Totoro, du cinéaste Miazaki
qui en termine avec sa production de long métrages, mais pas complètement de l'animation.
Cette musique ravie notre intérieur quotidien.

28/06/2013

Ah, ces instants-là

photo: Bettina Rheims

Ma fille, mon enfant, s'alanguit presque chaque soir dans un rocking chair taillé à sa mesure que l'on nous a prêté jusqu' à je ne sais quand. Autant dire qu' il fait parti des meubles pour un moment.

Hier soir, avait lieu la pièce de théâtre de l'école où Louise ouvrait le show avec une camarade ( genre deux phrases, hum), nous avions une petite heure de battements de paupières pour diner, boire un coup, dans notre salon HLM cosy. Bassine d'eau froide a ses pieds, elle me répétait son texte, tandis je lui donnais quelques suggestions d' intonations.
Nous étions détendues, dans cette attente d'avant-scène.
Alors, je lui ai parlé de cette femme chanteuse, qui avait elle aussi son rocking chair noir sans sa loge, avant de monter sur scène... ça passe par ces petits instants-là, la belle vie d'artiste-artisan.



Un bien joli plan séquence...


20/02/2013

La Littérature et le Mal




Georges Bataille a soixante et un ans, c'est un auteur sulfureux mais
confidentiel, il parle de son livre La littérature et le mal, publié en 1958.
 
Je ne connais pas cet ouvrage, mais ça m'intrigue beaucoup après avoir écouter cette entrevue.
Il y a des choses à prendre ici je crois aussi. Et plus qu'à le lire.

16/06/2012

Mon petit carré rouge

Louise
J' ai voulu lui montrer le film, lui montrer ce pourquoi je ne suis pas très disponible depuis dix jours, pour elle; je lui ai expliqué le contexte du peuple qui manifestait et qui se faisait battre, les casseroles joyeuses à 20 heures, mais au fur et à mesure elle mettait ses mains devant les yeux, trop de violence, on a arrêté au bout de 20 sec d'images. Et c'est vrai qu'en regardant tout à coup à travers ses yeux, ces images vues et revues,  m'est apparu cet évident constat que l'on ne peut pas tout voir, tout appréhender de cette façon là.
Dire que le monde n' est pas si rose est important, mais il ne faut jamais tuer l'espoir d'une vie meilleure.

09/11/2011

Ellipse

Oeuvre d'Arman - Philippe Louis Coudray


Elle a dit qu'elle était nulle, cruelle et méchante. Pas dans le même jour. Elle a dit plus tard que certains grands du centre lui donnaient la fessée mais que les adultes ne le voyaient pas. Elle ne veut pas aller au centre demain. Elle a dit qu'elle était la seule à ne pas savoir lire en classe.
Ces mots à chaudes larmes. Je l'ai consolé.
Elle a regardé le mot "bien", a vu un p ou un q mais pas un b.
Puis elle est passée à autre chose, et à tenter de m'expliquer un exercice ou on crie les mots de la semaine. C'était pas facile à expliquer. Ensuite elle a fait ce qu'elle sait faire le mieux, des clowneries, des parades.

J'ai pensé à tout ce qu'elle avait dit.

Une vie d'enfant est-ce si ordinaire ?


02/10/2011

non, rien.

Je ne sais plus bien quoi mettre ici.
Ni trop, ni trop peu, ni trop moi, ni se répandre, se reprendre, et donner du mou au chat...
Evidemment camarade, si je reste dans mon coin, dans un coin de ciel bleu qui a tout l'air du vide, ça appauvrit la rime. Rester sur son petit lopin de terre connu ici ou là, s'en contenter sans compter.
Et moi je suis si riche; au point de dresser un étal avec du rien.


Fabienne Verdier, une peinture tout en vibrations. Rencontre.

Rencontre avec Fabienne Verdier, à l'occasion de la publication de ses carnets de recherche "Echos" de 2017 à 2022.     J...