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19/07/2013
02/07/2013
Point de vue
"Quand tu prends une photo, tu organises ton corps, les trois points sont en ligne. C'est une expérience de yoga."
Sergio Larrain, photographe.
Rencontres Photographiques Arles- Juilliet 2013
17/02/2013
29/01/2013
Florilège
Mercredi Théâtre: Anton Tchékhov
Les Trois soeurs de Tchekhov
Dimanche soir, Photographie: Lindbergh
Les portraits de Peter Lindbergh me fascine au-delà du miroir. Je pense à Persona de Bergman, je pense aux trois soeurs de Cris et Chuchotements.
Lundi, Radio-Littérature-Théâtre: Nicole Garcia
Nicole Garcia dans La Mouette
Pour des heures d'échos comme ça, je veux bien m'ennuyer le reste du temps...
06/08/2012
WebDoc Québec par Jérémie Battaglia
C’est officiel, les Québécois passeront aux urnes le 4 septembre prochain.
La semaine dernière, nous avons lancé un appel de candidatures afin de trouver 30 électeurs désirant participer à un nouveau projet de documentaire Web, que nous mijotons en coulisse en partenariat avec le journal Le Devoir. Eh bien, la campagne électorale est officiellement lancée et le moment est venu de vous dévoiler le projet en question.
Le poids d’une voix – 30 électeurs pour raconter la démocratie est un documentaire Web photographique et vidéo qui prend forme autour des élections. Au-delà de l’élection qui se joue,
Le poids d’une voix
veut explorer la question de l’exercice de la démocratie : est-ce que
celle-ci s’exprime le jour du scrutin ou chaque jour de l’année? Quelles
formes peut-elle prendre?
Réalisé par le photographe et vidéaste Jérémie Battaglia (l’homme derrière la vidéo des Casseroles), cet essai s’inspire de 20+12, une partie de campagne,
un projet de documentaires et de photographies similaire réalisé par
Battaglia au cours de la campagne présidentielle française 2012.
À la fois artistique, apolitique et citoyen, Le poids d’une voix
brosse le portrait de 30 électeurs québécois. Sa structure ressemble à
une sorte de calendrier de l’avent interactif. Chaque jour, un nouveau
portrait d’électeur, homme ou femme, jeune ou vieux, étudiant ou
travailleur, sera dévoilé. L’électeur du jour se retrouvera également
sur le site Web et dans l’édition papier du journal Le Devoir.
Chaque portrait est composé de photos et d’une entrevue vidéo de 2
minutes, et pour y accéder, il faut d’abord se prêter à un jeu et tenter
de deviner pour quel parti l’électeur va voter le 4 septembre. Un
exercice amusant qui prouve une fois de plus que les apparences sont
souvent trompeuses!
Je vous invite sans plus tarder à découvrir Le poids d’une voix – 30 électeurs pour raconter la démocratie, une réalisation de Jérémie Battaglia, produit par Dominique Willieme de l’ONF, sur une conception sonore d’Antoine Bédard et un design et une programmation de Deux Huit Huit.
Aux urnes! Citoyens et citoyennes.
(article ONF)
08/06/2012
Carré Rouge épidermique
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© Raphaël Ouellet |
L’auteur de ce texte est photographe
Je suis un cynique. Voilà c’est dit, j’entre dans la catégorie des cyniques. Si on ajoute quelques paliers au niveau du cynisme, sur une échelle de 10 je me considère au moins à 9.
Pas que j’ai toujours été dans cette situation, j’ai déjà été président de mon école secondaire, j’ai siégé sur des conseils municipaux dans ma ville natale et je me suis battu contre chaque membre de ma famille de façon étalée sur plusieurs Noëls, Jour de l’An, Pâques, anniversaires quelconques, etc. Tsé, j’y croyais. Chaque fois, j’avais une nouvelle bataille. Que ce soit l’industrie musicale au grand complet, les gouvernements, les hausses des frais de scolarité (c’est pas d’aujourd’hui hein!), le système de santé, la souveraineté ou tout autre débat. Chaque fois, je me butais contre des adultes qui me disaient « Attends de grandir, toi aussi tu vas te fatiguer et tu seras épuisé de lutter. »
Je me suis dit que JAMAIS je ne deviendrais aussi désabusé.
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27/04/2012
26/04/2012
19/01/2012
Gisèle Freund
Gisèle Freund naît, en 1908, à Schöneberg près de Berlin. Adolescente, son père lui offre un appareil photographique Leica qui ne la quittera plus. Elle étudie la sociologie à l'Université de Francfort, mais devant la montée du nazisme, elle fuit l'Allemagne et termine ses études à Paris, où elle prend la nationalité française et soutient une thèse sur La Photographie en France au XIXe siècle, qu'elle éditera, grâce à Adrienne Monnier en 1936.
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Virginia Woolf |
C'est par celle-ci qu'elle rencontre et côtoie de nombreux écrivains, alors peu connus, dont elle fait des portraits qui la rendront célèbre, à commencer par celui de Malraux. Dès 1938, elle est la première femme à réaliser des portraits en couleurs, en utilisant des pellicules Agfacolor. Elle immortalisera ainsi Michaux, Yourcenar, Cocteau, Beckett, Gide, Woolf et bien d'autres personnalités dont Mitterrand.
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André Gide |
Gisèle Freund entreprend en 1938 une série de portraits en couleurs d'écrivains et d'artistes dans leur univers, ce qui implique un long temps de pause et un travail de la lumière encore peu expérimenté. Ce portrait de Virginia Woolf est réalisé à Londres en 1939. Gisèle Freund cherche en général à capter les marques que la vie a laissées sur le visage de son modèle. Ici, dans l'inclinaison du visage, le vide du regard, la lumière brune, se lit la profonde mélancolie de Virginia Woolf.
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Colette |
Fuyant la France pendant la guerre, elle part réaliser des reportages en Amérique Latine, puis devient la première femme photographe chez Magnum en 1948.
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Elsa triolet |
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Georges Bernard Shaw |
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James Joyce |
" Le visage humain, les gestes familiers de chacun m'ont toujours fascinée. Le bon portrait est celui où l'on retrouve la personnalité du sujet et non celle du photographe. Ce qui compte, à mon sens, c'est qu'on dise, devant une photographie : "C'est André Malraux ou Virginia Woolf" et non "C'est une photo de Gisèle Freund".
Gisèle Freund, Mémoire de l'œil, Paris, Le Seuil, 1977, n. p.
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Simone de Beauvoir |
Reconnue comme une des plus grandes photographes-portraitistes du XXe siècle dans le monde entier, elle décède à Paris en 2000, après avoir reçu de nombreuses récompenses et donné à l'Etat plus de 300 photographies.
Gisèle Freund , l'oeil frontière -
exposition du 14 octobre au 29 janvier 2012 à la Fondation YSL - Pierre Bergé
20/10/2011
L' Oeil frontière
Gisèle Freund
L'Œil frontière
Paris 1933-1940
du 14 octobre 2011 au 29 janvier 2012
La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 16ème exposition à la photographe Gisèle Freund (1908-2000), dont l’oeuvre sera présentée à travers une centaine de tirages et de nombreux documents d’archives.
Née à Berlin, Gisèle Freund est contrainte de fuir l’Allemagne en 1933 pour rejoindre Paris. Durant ses années parisiennes (1933-1940), elle publie sa thèse La photographie en France au XIXème siècle, réalise ses premiers photo-reportages et se lie d’amitié avec les libraires Adrienne Monnier et Sylvia Beach, grâce auxquelles elle rencontrera de nombreux écrivains. Ces rencontres, d’abord intellectuelles, donneront lieu à toute une série de portraits en noir et blanc, puis en couleur, technique nouvelle et rare à l’époque. Malraux, Cocteau, Gide, Colette, Valéry, Zweig, Joyce, Woolf… une impressionnante galerie de portraits d’écrivains contemporains, photographiés parmi leurs livres, est au cœur de l’exposition qui s’attache à cette période clé de la vie de Gisèle Freund.
La Fondation est heureuse de présenter, en partenariat avec le Fonds Mémoire de la création contemporaine (Fonds MCC) et l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), le travail de cette artiste pionnière, dont la dernière rétrospective remonte à 1991 au Centre Pompidou.
15/10/2011
Petit tour à l'Ex-position
Il y avait un texte en exergue, en incipit, et mieux que cela un "liant" prévu entre les images.
Une invitation.
Il y avait une main tendue à visée unique où chaque minute, heure, seconde répétaient le mouvement vers.
Et il y a eut un avant et un après. Entre les deux... une agression.
Puisqu'on m'y invite, je vais projetter dans cet entre deux ces quelques mots.
La main tendue ressemblerait au douloureux espoir de ces mots qui n'ont pas pu prendre place là où ils étaient prévus. Le sens en a été brisé. Etouffé. Une fois encore. C'est toujours une fois de trop, non ?
On ne peut s'empêcher de donner du sens. On ne peut empêcher la volonté d'acquérir un peu de grandeur, ni de rêver ces images dans un espace unique et plus grand, là où chacune aurait l'espace de dialoguer librement.
Je suis allée ensuite boire des canons avec Le bourdon masqué qui s'en est tenu au jus vitaminé, parce que j'avais grand soif de verres alcoolisés.
Une invitation.
Il y avait une main tendue à visée unique où chaque minute, heure, seconde répétaient le mouvement vers.
Et il y a eut un avant et un après. Entre les deux... une agression.
" Elles ont l'air de dialoguer entre elles... mais ce n'est que pure apparence. Le vrai dialogue se fait avec vous, vous qui passez. Alors ces images reflètent ce que votre âme y projette. Rieuses ou mélancoliques, elles vont se loger dans votre mémoire. Il y a tant de place ici pour le quotidien et le rêve."
- Laurence Guez -
Puisqu'on m'y invite, je vais projetter dans cet entre deux ces quelques mots.
La main tendue ressemblerait au douloureux espoir de ces mots qui n'ont pas pu prendre place là où ils étaient prévus. Le sens en a été brisé. Etouffé. Une fois encore. C'est toujours une fois de trop, non ?
On ne peut s'empêcher de donner du sens. On ne peut empêcher la volonté d'acquérir un peu de grandeur, ni de rêver ces images dans un espace unique et plus grand, là où chacune aurait l'espace de dialoguer librement.
Je suis allée ensuite boire des canons avec Le bourdon masqué qui s'en est tenu au jus vitaminé, parce que j'avais grand soif de verres alcoolisés.
09/10/2011
Blogueuses sous imprimante
pour Laurence & Blue
Il y a des jours déprime
Il y a des jours imprime
Ce jour-là, deux de mes amies blogueuses surfaient sur des ramettes de papier non virtuel.
Il était bon de sentir l'odeur de l'imprimerie même moderne,
d'entendre les buses se déchaîner sur le papier, à une vitesse effrénée, et
de poser les mains sur ce qui est (et quoiqu'il advienne), un accouchement.
En rentrant chez moi,
En rentrant chez moi,
sur fond de ciel bleu gris métallique
une double impression colorimétrique.
11/09/2008
Reflex au féminin

Françoise Demulder, à Phnom Penh, au Cambodge, le 16 avril 1975. (Photo AFP)
"Françoise Demulder n’est pas un oiseau de passage. Beaucoup de photoreporters partent dans la foulée du retrait américain du Vietnam. Pas elle. Alors que Saïgon tombe aux mains du Vietcong, le 30 avril 1975, elle est l’un des neuf journalistes aux marches du palais impérial, lorsque les premiers chars nord-vietnamiens en défoncent les grilles. Sa photo fait le tour du monde."
(extrait article Libération du 10 sept 2008)
Depuis l'annonce du décès de la reporterphotographe Françoise Demulder, me revient en mémoire mes reflexions sur l'imagerie de la guerre,
et je m'enquiert d 'infos sur la toile pour recoller à cette interrogation
lointaine et profonde sur le rôle du "témoin" et "passeur" que sont ceux
qui vont au conflit comme on part à la chasse, mais armés d'un objectif.
Si on parle de chasse,il faut bien reconnaître que les hommes allaient
plutôt abattre le gibier, tandis que les femmes se partageaient la cueillette.
Mais en terrain guerrier, il faut reconnaître aux femmes le goût à capter la vie plutôt que le point de vue des guerriers.
Ci-suit, un fragment d'article extrait du blog d'Antonin Sabot;"Ossétie, le photographe est une femme" relatant le traitement du conflit actuel en Ossétie par le New York Times, et qui pose cette question du regard Femme/Homme avec intelligence, et planches test à l'appui.
Une réponse aux médias de masse qui privilégie trop souvent à mon goût le point de vue des soldats plutôt que celui des victimes.
Chercher le point de vue

1)Sergey V. Lavrov, Russia's foreign minister, said the troops in the area were supporting peacekeepers, a role he said was expressly laid out in the six-point agreement.
Photo: Darko Bandic/Associated Press
2)A family fled Gori as Russian tanks entered the town. President Bush announced that the United States would begin a humanitarian aid mission there and sent Secretary of State Condoleezza Rice to help calm the crisis.
Photo: Justyna Mielnikiewicz for The New York Times
"On dit souvent que les femmes photographes de guerre ne font pas les mêmes photos que les hommes. Souvent, je me suis demandé si cette distinction avait bien un sens. La question du genre n'entrait pas, selon moi, dans ce type de métier. Un homme et une femme photographe amenés à photographier la même situation peuvent effectivement choisir deux angles différents, mais deux hommes photographes feront de même.
Pour le moment la ville de Gori est fermée aux journalistes, on n'a donc que peu d'images des opérations de ce conflit. Du coup la différence de traitement saute aux yeux. Les hommes aussi bien que les femmes photographes n'ont que des éléments "périphériques" (victimes, ruines, déplacements de troupes et de réfugiés) à photographier mais les choix de sujet et la manière de le traiter sont déterminants."
09/09/2008
Le monde des vivants
SKATE OR DIE
Eprouver son existence aux bords des 40 ème rugissants m'a toujours fasciné, que ce soit celle d'un navigateur solitaire, celle d' une photographe dans la guerre, ou celle de ces skateurs planants ...
Vidéo du jour découverte sur le blog buzz2luxe.com
Il y a évidemment un esthétisme d'images au delà du ralenti convenu, une musique planante qui aide à l'éveil d'une émotion garantie... mais au-delà de la prise de risques et du plaisir palpitant, ce film m'évoque la brutalité de la mort dans la vie même.
J'imagine que dans d'autres no man's land, des skaters continuent à sauter par-dessus de vraies mines, dans un timing pas aussi parfait.
Cette mise en scène réveille en moi le challenge permanent du monde des vivants.
Celui des résistants. De ceux qui ne s'endorment pas au soleil.

A ce sujet, je voudrais rendre hommage à une grande photographe de guerre, la première femme à avoir obtenu le prix World press photo,Françoise Demulder, qui a quitté ce monde il y a quelques jours, à qui j'avais émis l'humble souhait de réaliser son portrait. Depuis que je m'étais questionné sur le sens de l'image dans la guerre, de tenter de comprendre ce qui poussait certains
à s'engouffrer dans un monde sanglant, volontairement.
Ce ne sera malheureusement pas de son vivant.
Reste des images et sans doute sa philosophie de la vie qui reste à lire dedans.
Eprouver son existence aux bords des 40 ème rugissants m'a toujours fasciné, que ce soit celle d'un navigateur solitaire, celle d' une photographe dans la guerre, ou celle de ces skateurs planants ...
Vidéo du jour découverte sur le blog buzz2luxe.com
Il y a évidemment un esthétisme d'images au delà du ralenti convenu, une musique planante qui aide à l'éveil d'une émotion garantie... mais au-delà de la prise de risques et du plaisir palpitant, ce film m'évoque la brutalité de la mort dans la vie même.
J'imagine que dans d'autres no man's land, des skaters continuent à sauter par-dessus de vraies mines, dans un timing pas aussi parfait.
Cette mise en scène réveille en moi le challenge permanent du monde des vivants.
Celui des résistants. De ceux qui ne s'endorment pas au soleil.

A ce sujet, je voudrais rendre hommage à une grande photographe de guerre, la première femme à avoir obtenu le prix World press photo,Françoise Demulder, qui a quitté ce monde il y a quelques jours, à qui j'avais émis l'humble souhait de réaliser son portrait. Depuis que je m'étais questionné sur le sens de l'image dans la guerre, de tenter de comprendre ce qui poussait certains
à s'engouffrer dans un monde sanglant, volontairement.
Ce ne sera malheureusement pas de son vivant.
Reste des images et sans doute sa philosophie de la vie qui reste à lire dedans.
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