31/12/2010

HAPPY NEW YEAHH

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24/12/2010

35 anos

Hello everybody, je fais cours, vous remercie de vos derniers commentaires on Mary Poppins's scene, c'était
un avant goût festif, tellement la vie est une fête ( !!)

Donc en ce jour de fête, youplaboum, et comme j'ai égaré mon tel portable en chemin depuis 2 jours,  et que je ne me "connecticuterai" pas sur le web pendant les autres jours, je vous souhaite d'être JOYEUX pour au moins le temps d'une gorgée de mousse, en ces jours de famille, pas famille, repas gargantuesque, avec ou sans marrons, dinde, chapon, ramasse ta bûche avant que je te l'entrave...etc.

Moi je fête mes 35 bougies tranquillement parce que Bon Dieu, y a bien autre chose à penser qu'à ça le 24 décembre... j'veux qu'on  me foute la paix et pouvoir aller me promener là où bon me semble. C'est tout ce que je veux. Et pas de coup de fil, et pas de repas infini, j'aime les misanthropies du 24 décembre !
( je ne sais pas s'il faut croire tout ce qu'on écrit !)

Vale, amigos  !

A très vite

21/12/2010

Feuille d'or

              YUSHANIA par BALTHA- Appels d'Air collection-
"Le papier sur lequel j'ai peint m'a été donné par une voisine galériste dont le mari graphiste avait soumis ce papier à la bambouseraie d'Anduze pour en faire un calendrier; ses irrégularités, reproduisant la surface d'un bambou, ont été obtenues par une impression au laser, technique de pointe alors.

C'est un projet qui n'a, hélas, pas abouti, le roi et la reine auxquels vous faites allusion ci-dessus ne fréquentaient apparamment pas alors la bambouseraie d'Anduze.
Vous avez tout bon aussi pour cette autre raison c'est que vous peuplez ici royalement ce que je souhaiterais faire avec une série que j'ai appelée "Yushania" du nom d'une variété de bambou au corps bleuté."
Extrait de commentaires chez Baltha d' Appels d' Air  

 
Claude Debussy Chansons de Bilitis "The Flute of Pan"

19/12/2010

D'une pierre blanche

Il y a des dimanches comme ça, où ... ahh, les heures, minutes, secondes se suffisent à elles-même...

 

et ce jour là, vous allez rencontrez pour la première fois votre idole, une des idoles de l'enfance... pour ma part je garde le souvenir du bisou donné à Chantal Goya ( sans effets secondaires d'être emporté à bord d'un soulier volant, mais pas loin quand même ! ... )

Ce jour là,  il s'agissait d'Arturo Brachetti... le magicien transformiste !
Donc pierre blanche sur le calendrier de Louise !

Sweet dreams ...

18/12/2010

Au web ce soir

Je suis passée un peu vite sur le metteur en scène de Cachafaz, Benjamin Lazar, dont je découvre
l'univers avec appétit, pour la mise en bouche:



Un pied dans le théâtre baroque et un goût certain pour la performance et le mime, il est, entre autre, l'auteur de l'opéra Au web ce soir, conçue et crée exclusivement pour le web en avril 2009, au Théâtre de Quimper en Bretagne, grâce à  un dispositif d'une caméra/public fixe, à laquelle doit se contraindre la scénographie.

URSULE 1.1
Représentation en direct le 29 avril 2009 pour 4000 personnes ayant réservé leurs connexions au site.
Une expérience de théâtre web unique en son genre en France. 
( A lire, article le Télégramme )

Au web ce soir - URSULE 1.1

Un "web opéra" inspiré de la Légende Dorée d' une pucelle nommée Ursule, princesse de Cornouaille qui embarqua 11.000 vierges en pèlerinage jusqu'à Rome, et qui furent assassinées par Attila à Cologne.
Ici, la jeune Ursule bretonne de 2009 tente le voyage via écran interposée pour nous emmener dans sa quête identitaire de son prénom maudit Ursule, la légendaire sainte sacrifiée.

Il y a quelque chose du théâtre de Molière, les partitions musiques et chants m'ont littéralement enchantées, et je me suis vite laissée prendre au jeu, même si de prime abord, la comédienne principale n'a réussit à me séduire que par le son de sa voix.  Les enchainements de tableaux avec effets et trucages à l'ancienne sont fameux.

A déguster comme on se rend au théâtre, en fermant les portes derrière soi.
La scène est ici.


17/12/2010

En voiture Simone

 Dans la série "J'ai découvert un blog", laissez-moi vous présentez EN VOITURE SIMONE, déniché d'abord sur la Face du Book of life, je ne sais trop comment.

Voici la recette quotidienne:
Scènes de vies du couple Raoul et Simone, au gré d'une situation emblématique proposée à travers une photographie. Idée simple, dialogues croustillants d'humour et de réfèrences cinématographiques, des petites perles scénaristiques écrites par Patrick Pelé.

Mais bizarrement, très peu de commentaires à ce jour sur le blog, cette série fonctionne surtout sur facebook, parce que le monde se divise en deux catégories : ceux qui fessebook et ceux qui blogue ?

Mérite à mon avis des visites nourries ce blog-là, à mon huuuumble avis...
Have a nice day !



Toute retournée

En voiture Simone: Toute retournée:
Simone, exténuée :

- Tu sais chéri...

Raoul, qu'on entend avoir du mal à récupérer son souffle :

- Quoi... ?

- Quand tu m'as parlé de ta surprise, et que tu m'as dit qu'elle commencerait par un roulement de tambour, je t'avoue que je m'attendais à tout sauf à ça... Quelle folie !

- Tu n'as pas aimé le mode essorage ?

- Ah si, j'ai adoré ! Mais là, je voudrais un peu de tendresse, j'ai besoin d'adoucissant, sinon je vais sortir un peu froissée !

- Et si on se faisait un petit programme rapide, genre rinçage, juste pour le plaisir ?

- Ah non, non, Raoul, toi tout seul si tu veux mais moi, là, je suis lessivée...

16/12/2010

Cachafaz

Mardi soir, Opéra Comique in Paris.
Après avoir bu un coup ici, (combien de bar s'intitule "Le Mistral " à paris, un paquet, je crois!)
Petite pensée pour Blue, et plus loin vers Christian... Mistral, évidemment !

Une"Tragédie barbare"
Opéra d'Oscar Strasnoy sur un livret de Copi. 
Création et Mise en scène par Benjamin Lazar au théâtre de Cornouaille.

C'est toujours un voyage que d'aller à l'opéra, d'abord "opéra comique" qui, comme son nom le souligne, amène une dédramatisation au dramatique, mais je ne vais pas ici en faire l' analyse, je n'y entends rien. Je viens assister au spectacle d'une amie qui est costumière...
Assise au 3 ème balcon de la farce, avec deux autres compères, des gradins sur scène semblent servir pour quelques spectateurs qui n'auraient pas de place... c'est étrange, il vont assister sur scène au spectacle ? Une femme enceinte va même s'y asseoir, ils gardent tous leurs manteaux, on les sens pas très à l'aise néanmoins.

Scène 1, Acte 1.
Cachafaz le souteneur et sa blonde transexuelle Raulita, sont au lit, dans une piaule pourrie au coeur d'une sorte d'un conventillo (petit couvent) de travailleurs pauvres. 
"Lève-toi" sont les premiers mots chantés à capella dans le noir, tandis que l'on découvre la chambre du couple, et par la même occasion, on devine avec amusement que les invités des gradins font partis du choeur de la pièce.

La scène de ménage est crue, sexuelle, tout en étant d'une justesse et d'une tendresse pour ce couple de marginaux.. Ici, point de cages aux folles, les gestes sont subtiles, Raulita n'est pas une caricature, elle est elle. Lui, un macho aimant.
Pour un vol de saucisse, leurs vies et celles des habitants du conventillo vont basculer dans un cannibalisme presque logique, comme pousser par l'appétit du désespoir des populations crève-la-dalle.

Des grillades aux boyaux de flics,  et l'odeur qui remonte jusqu'à nos narines ( j'aime bien ce décalage du graillon à l'opéra), tout ca mené tambour battant, jouissif, avec les voix des deux compères magnifiques, une direction musicale tout aussi ludique, et une scénographie parfaitement rythmée, surprenante, décalée.
Une révérence d'immoralité. Un régal.

Je n'ai pas trouvé de vidéo assez représentative de ce spectacle, en voici donc une autre d'une pièce de Copi qui rendra mieux compte de l'ampleur de la farce:

 

13/12/2010

Voix-yage

ITW de Nicole Garcia 
Eclectik Rebecca Manzoni (France Inter-

if I were blue



if i were blue
like David Hockney's pool
dive into me and glide
under a California sky
inside your mouth and nose and eyes am i


if i were blue
like Edward Hopper's afternoon
lift the sash to air the breeze
let my summer flush your cheek
lie supine beneath the soft and gentle season


would that this were that
this is more like black
dark as darkest indigo
sickly sweet and ripe
like nothing
smothering light


bring on the pelting rain
palpable sensual pain
like Goya in his studio
in the thick of night
absence is
dull and silent


if i were blue
a pale Picasso blue
as beauty is to sorrow
let me cover you in sleep
and in your melancholy i would give you peace


if i were blue...


Patricia Barber 

09/12/2010

like a princess ?

Okay.

"Laure et Louise créent la femme" ( vague supercherie du slogan)

Plus éphèmère, tu meurs.

Elle n'aura pas passé la nuit, un gamin l'a littéralement piétiné tout à l'heure...
Pas grave. ( si je le chope demain...)

08/12/2010

L&L Découverte



Instants improvisés un soir d'hiver, et dont seule se souvient ma caméra, à la découverte musicale de l' Album d'Ödland...

07/12/2010

Ödland

sur un rythme d'une autre langue, to "our land"...



Reçu ce jour dans la boitolettres, l' album Ottocento du groupe Odland, premier opus de Lorenzo Papace, l'un des compères du blog P&P, Le Petit echo malade.

J'avons ouvert ça précieusement, j'avons rien allumé d'autres que le sapin de la noïelle, puis j'avons pris aussi la caméra et laissez l'imagination de Louise partir à Quincampoix...

06/12/2010

Flash

Du regardant au regardé

"Un credo naïf voudrait que le documentaire ne soit pas mis en scène,
qu’il «montre les choses comme elles sont». 
Mais même filmés sur le vif et à leur insu, choses et gens, situations et événements prennent un
certain sens selon la façon de les montrer et de les monter. 
Faire un film, même documentaire, suppose toujours une triple opération de transposition : 
a) l’agencement d’une situation devant la caméra (ce qu’on nomme le profilmique), 
b) le cadrage, et  
c) le montage/mixage. Même si l’on n’agit pas sur les protagonistes
(cinéma direct à l’improviste), on n’en cadre et n’en monte pas moins la
scène.  

En outre, la plupart des documentaires ne sont pas tournés par surprise
mais avec la collaboration des filmés, et suivant différents degrés d’élabo-
ration et d’interaction. On peut ne rien demander ou plutôt demander aux
gens de faire comme si de rien n’était (c’est le cinéma direct de Fred Wi-
seman par exemple) ou les interviewer comme Marcel Ophuls, ou encore
leur demander de «réciter» sur les lieux leur témoignage oculaire, comme
dans les films de Richard Dindo... Cela crée chaque fois une mise en scè-
ne différente, qui se noue par un certain type de directives au tournage et
un certain contrat de lecture (type d’inférences, mode de vérité, régime de
croyance) entre le film et le spectateur. 
La vérité ne relève pas de l’immédiateté (plus c’est instantané, plus ce serait vrai !), 
mais de ce que produit la règle du jeu établie entre filmeur et filmé, et film et spectateur. 
Et elle varie considérablement de l’impromptu (Vertov) à la reconstitution (in situ ou en
studio), en passant par la pose (façon Nanouk), l’interférence entre tourna-
ge et monde autour (façon Rouch), la fiction jouée par des autochtones (La
terre tremble de Visconti par exemple), ou encore le remontage d’archives. 

La question n’est donc pas de savoir ce que pourrait bien être un «vrai»
documentaire sans mise en scène, mais comment filmer et montrer au
mieux (par quelle forme de mise en scène) telle ou telle réalité ? Quel
type de vérité, quel sens, tel dispositif produit ?"

Texte d'ouverture du Colloque CLEMI, en 2009 Les mises en scènes documentaires"
Cinémathèque de Toulouse.

05/12/2010

Portrait ?

Tout est une question de lumière et de temps, de tempo... j'aimerais éviter l'étape du montage, éviter "l'ellipse" temporelle, que tout soit vu en une prise comme on regarde longtemps un portrait peint.

Je dois essayer quelque chose ...

ça peut paraître contradictoire de faire défiler 24 images par sec ( vidéo) et de vouloir n'en retenir qu'une... effectivement, pas grand intérêt à filmer en fait, si je le présente ainsi..

Etant donné que ce qui diffèrencie la photographie, la peinture d'une image en mouvement c'est le temps; la notion temporelle du temps de la diégèse, de l'histoire, et le temps qui s'écoule proprement parler quand on regarde le film.
Voilà, ça, ça m'intéresses beaucoup... ce que le mouvement peut amener dans l'exercice du portrait.

Je ne sais pas si c'est intéressant de formuler ces questionnements j'aime bien me prendre la tête là-desssus.
Comment vous, vous portraitisez ? comment se passe le processus ?
en écriture, en peinture ...

03/12/2010

Graal

Je cherche la forme définitive d'un portrait à 25 image secondes qui soit aussi puissant qu' une peinture, aussi rapide qu'un déclic photo. C'est ça que je cherche.

Retour de Flamme

Toile acrylique de Michel Plamodon -

Le soleil pointe à peine frisant la colline de ses tentacules dorées, je sommeille encore dans les aléas de marchés et ville africaines, marocaines, peut être, un marchand de tissus, des musiciens à tous les coins de rue, ce devait être un festival, la lumière sombre, une nuit tombante... je suis fatiguée dès l'aube d'avoir tant marcher dans ces rues inconnues... appel ? 

  Blue Print- Imothep

01/12/2010

Neige ?

Le monde se divise en deux catégories:

Ceux qui râlent contre la neige et ceux qui l'attendent pour s'emerveiller.

... ma luge est prête !

30/11/2010

Madredeus



Extrait de ce magnifique film de Wim Wenders, Lisbon Story - Song from Madredeus.

Phillip Winter, ingénieur du son, part au Portugal rejoindre son ami cinéaste Friedrich, qui l'appelle au secours. Sur place, point de Friedrich. Dans la grande maison qu'il habitait, le cinéaste n'a laissé qu'un film inachevé. Phillip décide alors de mettre du son sur les images muettes et part ainsi à la recherche de son ami.

One of my favorite song, sous la neige tombante du clocher Toulousain, il y a longtemps, une autre vie,
dans une petite chambre du foyer des soeurs de la Présentation de Marie.

23/11/2010

Amour

J'ai retrouvé le parfum d'hier pour l'accueillante saison d'hiver, là où se love le charnel de peau à peau.

Decouverte d'une attirance vers les essences de cerise...

Besoin de recomposée son aura dans une fragrance rassurante, familière, plutôt sucré et vanille que printanière.
Je me sens cerisier du Japon en hiver.




"éphémères, et cependant toujours renaissantes"

Image et texte empruntée à Maison des muses ( Galerie d' art)

Sweet flying...



Sleeps with butterflies from Tori Amos
Inspired by the Artworking of Aya Kato

15/11/2010

L'éternel féminin


Femme, muse, inspiratrice, créatrice, je suis multiple, à travers cette histoire collective qui nous révèle nos peurs et nos chimères, j’avance, je tâtonne, je trébuche, mais je reste l’éternel féminin.
Marie-Claude Pietragalla

La tentation d’Eve, au-delà d’un spectacle sur l’histoire de la femme à travers les siècles, parle de façon intime de l’énergie féminine, du féminin de l’être.
Ce spectacle hybride, où s’entremêlent la danse, le théâtre du corps et d’objet, nous guide à travers la condition féminine et le symbolisme qu’elle enfante.
Les multiples identités de ce personnage permettent à Marie-Claude Pietragalla d’évoluer dans des univers variés, où elle se joue des codes du théâtre, passant du drame au burlesque.
 La femme reliée au Sacré est sensible à la réalité du mystère qui est en elle.

Marie-Claude Pietragalla, devient danseuse Etoile de l’Opéra de Paris en 1990, puis s'impose comme créatrice et se produit sur les scènes les plus prestigieuses : Opéra de Paris, Olympia, Venise Place Saint Marc, la Fenice, Opéra de Pékin, Métropolitan Opéra à New York, Bolchoï à Moscou…
Inventant son propre univers, la chorégraphe crée en 2004 avec Julien Derouault, Pietragalla compagnie, le théâtre du corps. Dans leur chorégraphie le mouvement est vecteur d’instinct, de rêve et d’imaginaire. La danse comme art du sensible, repense le corps tel un lieu où s'inscrivent les manifestations de l'expérience humaine.

A l'occasion de la sortie du DVD La tentation d'Eve 
réalisé par mon ami Antoine Vidaling- Pill Production

14/11/2010

Entr'aperçu au Louvre

Louvre movimiento I


Sur les traces et dans l'objectif de la photographe Laurence G., pour un week-end "Visages et corps" orchestré par Patrice Chéreau.

12/11/2010

Fuck y pleut !



C'était ferié, jour de tempête!
F...!

c'est du déjà vu, mais ça fait du bien à ma home page !

10/11/2010

Echos de sillons



Féfé me ramène à mes années d'écoute de rap, plutôt IAM, Akhenaton, Imothep... du temps de Game One, mon premier job, où j'apprenais à cliper des images, en cut, sans effets de trucage. La meilleure école en terme de scratching vidéo.

J'adorais ces mélanges musiques et extraits sonores de films qui me balançaient dans un univers...je préfère les histoires avec des changements de style; j'écoutais ça en boucle des nuits passés dans des salles de montage, face aux images, face au broyage de mon cerveau confus, je me jettais des bouteilles à la mer, quand je n'avais plus que des pixels entre les trous d'air.

Avant d'être blogueuse, j'étais Gamer et la vie est toujours un putain de Far West !

09/11/2010

Cabinet des curiosités avec FéFé


Un artiste que je ne connaissais pas, en liste pour le prix Constantin qui révèle les 10 meilleurs artistes
musique de l'année in France.

Une belle énergie et sincérité qui se dégage de ses compos et propos...

Réalisé par Eric darkplanneur Briones
Images: Laure K.

08/11/2010

Parodie by P&P


Formol from Lorenzo Papace on Vimeo.

Dernier opus des talentueux P&P ( Blog Le petit écho malade)  une parodie de la pub lisse et froide du parfum DIOR pour homme, savoureux !

Le making-off est déjà à l'intérieur du film, image par image, les trouvailles sont fameuses !

07/11/2010

Profession de foi




Tout ce que je sais, je le sais d'elle.

Son oeuvre "mineure", comme Gainsbourg définissait l'art de faire des chansons,
à dû répondre à mes questions muettes, à un certain moment de ma vie où,
jeunesses oblige, je cherchais des figures de proue pour traverser l'absurdité de la vie.

M'a donné l'envie d'une littérature, d'une cinématographie, d'une philosophie peut-être...
Je me suis éloignée peu à peu du morbide pour n'y puiser que la force, un désir tenace
pour exercer ce métier et ne pas "faire comme", mais faire autrement et aussi bien.
Avec coeur, avec rage et confiance en soi.

Il est des guides qu'on ne peut renier, même si le regard devient critique.

Ceux et celles qui explorent et proclament leur vérité proposent bien plus qu'un amour admiratif.
C'est l'enseignement d'un langage, ça donne corps au sens dessus-dessous, ça imprime l'esprit
inspire les destins.
Il n'y a pas de hasard dès lors dans les rencontres, si tant est que la vérité de l'autre s'accorde à la nôtre.

Il n'y a rien d'aussi puissant que de décadenacer les silences de plomb.

05/11/2010

Rêve de danse - Pina Bausch



Hâte d'aller voir ça...

En 1978, Pina Bausch crée KONTAKHOF avec les danseurs de sa compagnie au Tanztheater de Wuppertal. Que se passe t-il quand des adolescents d’aujourd’hui se retrouvent confrontés à une pièce créée il y a 30 ans ?

Quarante adolescents n'ayant jamais pratiqué la danse vont travailler sur la pièce «Des adolescents dansent Kontakthof», sosu le regard bienveillant de la Chorégraphe
Pendant presque un an, Anne Linsel et Rainer Hoffmann ont accompagné les répétitions des jeunes danseurs jusqu'à la grande première en novembre 2008. Bien plus qu'un aperçu de leur travail de répétition, leur film suit l'évolution des jeunes danseurs, de leurs premières tentatives maladroites et hésitantes jusqu'à l'aboutissement d'une chorégraphie parfaite, sous l'oeil bienveillant de Pina Bausch.

Ayant déjà séduit un réseau de salles pour une sortie en avant-première dès le mois de juin, le projet a bénéficié des apports financiers de multiples internautes grâce à la platforme en ligne touscoprod

04/11/2010

Escaped

Laure K. nov 2010



Amitiés

La nuit, des oiseaux amis

Remuent les feuilles des miroirs.

Certains, ceux qui fuient m'ont déjà confié

Leurs oeufs que j'ai déposé dans ma tête,

Comme les plis d'une mémoire de nerfs faite.

Ils laissent couler leurs doux plumage,

Jusqu'à l'aube d'une chanson, d'un rivage,

D'une couleur venant à la fleur.

Des peintres amis y logent aussi,

Peignant des becs rigolards et de graciles languettes.

Les nuages, en filaments ou en duvets,

Massent la chauve lune,

Sur des airs de saxo rouillé.

Une tendre voix, de nicotine et de froid enrouée,

Parle, en toussant,

De portes toujours fermées

Sur des bonheurs en judas et vachettes tamisés.

Mes rêves glissent sur la lame des chaussées

Qui m'engouffrent las, l'âme déchaussée.

Plus de champs pour me recueillir.

Toutes les gerbes ont été fauchées.

Même les bouteilles se rebiffent,

Les habitent des bateaux échappés aux récifs.



Mokhtar EL Amraoui - Arpège sur les ailes de mes ans -
(merci à toi, de veiller les âmes)




30/10/2010

Orly Chap



Orly CHap

Il y a une rage de geule cassée, de voix désarçonnée,  des textes bien ciselés, que j'aime beaucoup là-dedans, un truc
de désir, de noir...

29/10/2010

Vive la France

Une autre idée de la France, par Nils Beaudelot



"liberté mon cul, égalité mon cul, fraternité mon cul "
(Philippe katerine)


27/10/2010

Screen Tests



Trailer for 13 Most Beautiful... Songs for Andy Warhol's Screen Tests, a DVD release featuring 13 of Warhol's classic silent film portraits. This will be the first ever authorized release of Warhol's films on DVD.

People in the trailer in order of appearance: Paul America, Edie Sedgwick, Richard Rheem, Ingrid Superstar, Lou Reed, Jane Holzer, Billy Name, Mary Woronov, Freddy Herko, Ann Buchanan, Susan Bottomly, Nico, Dennis Hopper. The music is an excerpt from the song "Knives from Bavaria (Spoonful of Fun)" by Dean & Britta.

J'AIME !

L'interview Popiste


Le dernier Cabinet des curiosités avec Philippe Katherine, l'anti-héros degré zéro
de la communication intrin-sec, plus im-médiat que médiateur, ça tourne comme une abeille dans un pot de miel... reste le suce. Pardon, le sucre, pour les bonnes bouches, tendre l'oreille.

Images: Laure K.
Montage: Eric Briones
Comédien: Nils beaudelot

20/10/2010

PERSONA

Il existe un passage entre l'ombre et la lumière qui est peu définissable, difficile à mettre en images.
Ce sentiment que nous pouvons juste suggérer la complexité d'un être, et laisser ceux qui savent, y poser des mots.
James à capter quelque chose de cet ordre là dans cette photo, et je crois avoir réussi aussi cette mise en image de l' indéfinissable espace, entre Raphaël et Darkplanneur l'autre soir...
Enfin réussi à "voir" ce que je voulais non pas mettre en lumière, mais sous entendre visuellement l'espace des non-dits.
Pour ma part, mon contrat personnel est rempli.

Photo: James Bort- Tout droits réservés-

"Une phrase de Lamartine qui ramène à ma mémoire les longues heures de classe passées à regarder par la fenêtre. Quand on a 10 ans tous ces mots paraissent idiots et ennuyeux. Puis des années plus tard, on relit ces mêmes poèmes, le sens jaillit par miracle et vient éclairer certaines de nos obscures pensées.
“Ô temps ! suspends ton vol”, cette courte phrase arrachée au poème, m’est venu en fixant ce visage qui me fixe à son tour et n’arrête pas de me troubler. Tous ces visages qui sont autant de remparts qui me protègent et me rassurent.
Puis quelqu’un a fait un commentaire en voyant ce portrait : “On dirait qu’il y a deux personnes sur cette photo.” J’ai aimé cette remarque et c’est pour cela que je la partage avec vous. Vos regards me permettront peut-être de mieux comprendre ce qui me trouble dans ce visage."

En regardant ce visage, m'est revenu celui de Liv Ullmann et Bibi Andersson dans le film d'Ingmar Bergman, PERSONA qui est un film phare pour moi, à plusieurs degrés.
Un filmage et le montage restent une écriture de représentation comme peu de cinéastes osent le faire; Bergman avait du style.


PERSONA, Ingmar Bergman.

Persona est un film qui a « sauvé la vie » de Bergman. Le titre premier du film, Cinématographe , résonne comme le testament d’un cinéaste, alors que cette œuvre va consacrer la renaissance de son auteur. Bergman imagine les premières images de son film alors qu’il délire, cloué sur un lit d’hôpital, atteint d’une double pneumonie. Refusant tout contact avec l’extérieur, le cinéaste se mure dans le silence et se laisse aller à ses dérives mentales. Les corps de mourants passent devant lui comme dans un songe, deux infirmières discutent et se montrent leurs mains, leur image se fondent et elles ne font plus qu’une seule et même personne, des photos de journaux de Liv Ullman et Bibi Andersson frappent Bergman par l’étrange effet de lumière qui éclaire leurs visages... Persona est né. De ces visions, le cinéaste tire en deux semaines un scénario, quitte son lit et une semaine plus tard démarre le tournage à Stockholm. Cette urgence, ce besoin de créer, irriguent chaque minute du film. Naît alors une tension, un désir brûlant de cinéma, une passion vorace qui donne à Persona la force et, pourrait-on presque dire, la naïveté d’un premier film.

19/10/2010

Manif bis


Photo: Louise
- La vie c'est quoi maman ?
- La vie ? et bien c'est un pont qu'il faut traverser. Mais on ne le traverse pas tous à la même vitesse et pas forcément jusqu'au bout ( qu'est ce que le bout ?) , selon que tu sois un irakien, un américain, un roumain, un français...
-Et comment on fait pour le traverser ?
- On avance en essayant de ne pas se faire piquer par ce qui endort, le tout étant de bien le traverser,
de long en large, de croiser tout ce qu'il y a à y croiser, le bon et le mauvais, apprendre à naviguer pour arriver le plus loin possible, et d'y trouver sa place.
- Mais à quoi ça sert ?
- ... la vie ? Tu sais on se sent parfois projeter dans la vie sans avoir rien demander, mais on est là, et la vie humaine est courte, il faut la traverser intensément, ne rien lâcher de ce en quoi tu crois, sinon effectivement elle ne sert à rien et surtout à personne.
La vie c'est d'échanger, de partager le chemin, de croiser et décroiser les parcours, de s'y enrichir d'amour, de se relever quand on tombe, de recommencer... et de la transmettre.


- ...

Tournage

Shooting de l'auteur musicien intérprète Raphaël hier soir pour le Cabinet des Curiosités.
Photo de préparation du tournage...

Il est 21h à Pigalle, la file d'attente pour le Moulin Rouge s'étire, l' heure est propice à la parole
de notre invité, entrecoupée de vin et de coca, mélange curieux pour ne pas sombrer totalement.

Mélange liquide qui résumerait le funambule qu'est Raphaël, entre envie de planer et retenu par les pieds. Plus poète que calculateur médiatique, plus incertain et tourmenté de nature que chanteur de midinette.
Pour ma part, je n'ai pas écouté tout l'album, pas forcément ma cam',  mais un bel univers marqué d' une couleur Dark, une chanson écrite par Gérard Manset, et une pochette d'album signé par le photographe magicien du noir et blanc Peter Lindbergh, inspiré du film la Jetée de Chris Marker, (inspirant L'armée des douze singes de Terry Gilliam)
Des références qui me parlent.

EXPO PETER LINDBERGH
Du 10 septembre au 10 novembre 2010, Polka Galerie (Paris 3e)

16/10/2010

MANIFESTATION

© Laurence G.

J' y serais.
J' emmène une jeune mamie Tchécoslovaque qui n'a jamais vécu ça, pour la bonne raison qu' avant la révolution de "velours" en 1989, les manifs étaient interdites dans son pays.

-Manifestation -
Dans la plupart des pays démocratiques, les lois (par exemple le premier amendement de la constitution américaine) permettent les manifestations et la liberté de se regrouper, qu'elles considèrent comme un droit et un contre-pouvoir.

Néanmoins en France les associations qui souhaitent manifester doivent déposer une demande d'autorisation préalable, en indiquant notamment le parcours précis (sur une carte A3 dans la plupart des préfectures) et les horaires de convocation et de dispersion de la manifestation. Les autorités peuvent interdire une manifestation si elles la jugent propre à troubler l'ordre public ou si ses mots d'ordre sont contraires à la loi.

De même toujours en France, en vertu de l'article 431-3 du Code Pénal, « tout attroupement ou rassemblement sur la voie publique ou dans un lieu public » qui pourrait porter atteinte à l'ordre public peut être dispersé par la force, après les sommations d'usage. Appeler à une manifestation non autorisée est considéré comme un délit.

15/10/2010

Objectivement Laure !

Je m'autorise une délicate attention: Billet narcissique mensuel
:-)




J'ai trouvé ce clip en fouillant du Alain Chamfort dans les rubriques yutub, comme un truc pas à soi mais que j'ai juste envie de garder pour moi parce que ça sonne bien à mes oreilles ( !) et que la parodie d'un clip de Dylan me semble tout à fait approprié au contexte.
Les artistes sont à la rues. Souvent. Hors des élus.

Je m'encourage également dans le travail que je fais depuis une semaine avec entre autre l'album autoproduit de Chamfort, Une Vie Saint laurent- Projet qui sera visible sur ce blog dans quelques semaines je l'éspère.

On a beau avoir un beau projet, vouloir retracée la vie d Yves ST Laurent en chansons,
ou les oeuvres de Rimbaud, Verlaine, on a beau s'appeler Chamfort, avoir fait un tube,
s'être fait simplement "viré" de sa maison de disques, il n'en reste pas moins que les oeuvres sortent. Et pour ça, coup de chapeau Mister Chamfort, d'y croire encore !

12/10/2010

Contre power

Les Simpsons contre-attaque.
Article sur Gizmodo le 11 oct 2010

Le générique des Simpsons secrètement hacké par Banksy



Au moment où on aurait pu croire que les Simpsons ne nous surprendraient plus, ils ont diffusé hier 42 euh hier 10/10/10 un épisode avec le générique le plus caustique et le plus critique jamais vu à la télévision.
Pas si surprenant lorsqu’on sait qu’il a été écrit et réalisé par le légendaire artiste Banksy.
D’après Wooster Collective, ce générique “doit être l’un des secrets les mieux gardés de l’histoire de la télévision”.
Banksy, dont la véritable identité reste secrète, est l’auteur des satires et des expressions artistiques les plus anti-conformistes qui soient. Rien ne l’arrête, pas même les monuments de l’art classique: il a notamment installé des fausses peintures dans des musées, qui sont restées des heures et parfois même des jours sans que personne ne remarque rien.
Voici l’un de ses forfaits, commis au Metropolitan Museum of Art de New York:



Si vous ne connaissez pas le loustic, nous vous recommandons vivement la consultations de son site web.

Retour à la raison

La rue contre l'arithmétique


Vive les retraites !
envoyé par vivelesretraites. - Cliquez pour voir plus de vidéos marrantes.

10/10/2010

Point de vue

Photo de Laurence G.
Le regardant regardé, et vice-versa... mise en abyme des procédés de captation du réel.




J' ai découvert le blog de Laurence par celui d'Héléna pratiquement à la même époque.

D'abord ses photos, un florilège de cadrages souvent minimalistes, mais pas de ceux dont on s'attend à trouver l'esthétisme habituel et entendu. Non, elle ne donne pas toutes les clés et laisse du coup l'ouverture à notre imaginaire pour y projeter l' histoire.

Elle cadre au devant de ... ce qu'on veut bien y ajouter. Un regard généreux. Une sorte d'ascèse photographique. Je pense à Raymond Depardon et au sens du cadre. Ce qui est isolé du réel et reconstruit autrement par un arrière plan, ou tout à fait repeinte si on y ajoute un titre... parfois je me creuse les méninges et j'aime bien ça. Discipline du regard, appréhension du réel au delà du conformisme  Une exigence aussi.

Et puis ce qui nous a relié très vite aussi: la danse.

L'approche du corps mouvant dans l'espace. Une quête commune et des territoires pas encore explorés. Hélénablue l'inspirante permet la rencontre créative aussi de ce point de vue là... on s'entrecroise dans les objectifs et c'est une approche très complice à trois, à poursuivre, à chercher...
En fait, il est plutôt rare et prolifique ce trio là!

09/10/2010

Absynthe

J' avais ramené ça dans ma carriole cet éte... près du pont d' Avignon.

Je ne pensais pas qu'il y aurait une occasion spéciale à l'ouvrir; ben si...

En hommage à une troupe d' amis qui se retrouvent là-bas, à L'absynthe Café ...

et me voilà seule face à mon godet!

C'est là où on voit que l'interactivité a ses limites, quand même !







07/10/2010

Demain


A force de courage, à force de mots, les voix s'ouvrent et deviennent prenantes ...

La narration s'invente au fur et à mesure sur un blog, peut-être d'ailleurs que cet espace quotidien
s'accommode mieux du cahot de la vie que n'importe quelle autre manière de vivre. Au jour, le jour.

En attendant Blue ...

Photo Laurence G.

Simple Day



Le jardin des supplices (PT.II)

06/10/2010

Big up 2 for LNA

Un big up for you, Helena ... j'ai achevé mon Alice et sa traversée de miroir-écran ... s'y est glissé cette image bleutée pendant la création, so ... pour l' accompagnement au travers de tous les pixels puisse y demeurer des échanges fraternels et profonds.



Billet datant du 8 juin 2009, Helenablue s'immiscait dans mon espace rêve, au delà du pourquoi, juste un élan vers... depuis rien ne s'est tarit, tout à continuer dans le sens du vent, de ces vents qui soufflent fort en-dedans.
C'est une chance immense que de se rejoindre au travers de nos vies, chaque jour, et de vous y emmener un peu...
La saga Made in Blue est en marche... a J-2 du départ d'Héléna pour le Québec -

The Social Network

04/10/2010

Beauté volé 2

SWF file


Sujet by Angela & Laure K.  - Les premiers pas d'une jeune mannequin-


(...) Elle reprend l'ouvrage, mal à l'aise, trébuchante, elle sort à peine ses griffes vernies de blanc... une extrême fragilité, voilà ce qui résonne en elle, le photographe jette l'éponge, son assistant vient lui parler en de nombreux mouvements de bras, elle l'écoute accroupie, souriante, les deux mains en coeur sous son menton d' albâtre.

30/09/2010

Modern Life

Je lis un livre puis en commence un autre qui s'accomode d'un troisième puis se termine dans la lecture de recettes de cuisine...

Je commence une musique qui en commence une autre puis se mêle à 3 accords de synthés, + 3 accords de guitare et se termine radio...

Je commence à ranger une pièce qui m'amène à une autre aussi mal ordonnée qui elle même m'entraine à ranger l'inverse du commencement;

J'aime l'inachevé... mais je le préfere rocké'n roll !

29/09/2010

Croquer


La dernière fois que j'ai croqué remonte à quelques siècles... j'en ai même oublié le plaisir de passer des heures à crayonner, à peinturlurer, des heures de musique, d'envolées... une autre vie.
Que les dessins de ma fille s'accumulent aujourd'hui anormalement sur l'étagère au lieu de se répandrent sur les murs de la maison me fiche un sacré coup de pinceau derrière les oreilles !

Quel plaisir de solitaire ! 

26/09/2010

De l'invention de la terrine



P&P ont eu l'ambitieux projet de dissoudre le monde des blogueuses influentes dans des cosmoparodies
à l'image de leur Cabinet des curiosités.

Un style d'hamour à l'état décalé  qui va des cerveaux formolés aux animaux sous-verre, de Sarajevo mon amour à l'OdHissé.

Pour prendre l'air , Drôle d'oiseaux !

La Mode



Qu'est-ce que la Mode ?

Du raffinement de la coupe, de la mise en forme à partir de la forme, un habit qui réintègre l'esprit au
corps ?

Yves Saint Laurent n'évoquait pas l'élégance mais prônait la séduction. 
Création  à partir de silhouette en mouvement plutôt que sur mannequin de bois.

Sociologiquement parlant, je comprends de mieux en mieux l'intérêt pour le phénomène.

Lorsque parait une tendance elle ne descend pas de nulle part, elle est l'air du temps, elle est un constat.
Retrouver "le sac cartable"où fermeture, rabat, rigidité, compartiments, tient lieu d'un symbole en rapport peut-être avec ce qu'on nomme une "politique de rigueur". Il n'est pas si futile ce constat. Il se porte en bandoulière dans la vie de chaque jour.

est-ce cela la Mode ?

Et est-ce justement réinventer le contraire de l'esprit en route ? La mode a deux ou  trois ans sur la véritable évolution d'une société, parait-il. Alors qu' on se le dise, la rigueur, le quatre épingles revient au galop.

22/09/2010

Le Mokhtar-or

à Mokthar el Amraoui,

Je lui ai passé commande via notre inspirante Blue, pour une introduction dans ma matière filmique, vidéotique devrais-je dire, qui présenterait mieux que moi-même ce que je fabrique.
Je souhaitais ses mots improbables, ses figures de style, sa poétique du sensible; et pourtant je ne m'attendais pas à si juste et troublante échographie... merci.


Aux couloirs de tant de caresses de l’œil, une caméra et des soupirs
à la cinépoétesse Laure K

Le poétique, par excellence et essence, est ce qui nous surprend et ravit au sens premier, originel, d‘un enlèvement de notre carcasse-bouse d’habiTUES, de rouillés du regard.
Le filmage de Laure K est, en cela, un kidnapping, un rapt qui nous plonge la tête pour un décrassage radical de notre rétine par trop rompue à la rassurante linéarité mélodramatique de Chronos nous offrant la « paix finale » d’une happyendité !
L’œil de Laure K ne veut pas rassurer et n’offre nul horizon de sommeil.
A chaque seconde, on est attrapé par la nuque dans une tension perpétuée, entretenue d’alerte rééducative !
Avec elle, nous réapprenons la véritable dialectique du MICROMEGA !
  
La bulle de savon en redevient verset cosmique disant notre éphémère de flottement tendu, incertain et dubitatif d’éternels guignols chancelants chiant, au crépuscule de notre passage que l’on croyait éternel, nos lâches angoisses de faux repentis !
Cette nouvelle grammaire de l’œil se dit dans cette danse d’Eros et Thanatos « enspirés » dans les volutes de l’évanescence tragiquement jouissive. Le plus dur coup de sabre fatal a toujours été donné par la rose ! Dixit la bouteille de tous les couloirs, telle une lampe merde-veilleuse d’Aladin !
Là, gisent les djinns dans ces travellings qui aménagent le couloir : lieu où ça coule ou ça se coule en fleuve héraclitéen d’un dire optique sans redondance, sans surdétermination idéodémagogique ! Djinns d’objâmes ! La caméra de Laure K a réussi à fusionner spiritualité et matérialité ; retrouvailles, après tant d’exil et de « partition/déchirure errante » !

N’est-ce donc pas cela un poème ?
  
Lire la suite à votre droite "cinépoétesse"...

Naturaleza

Chanson à la force Qui nourrit Le chemin De nos rêves Nature Nature Nature