08/09/2024

Fabienne Verdier, rencontre



 

Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encre généreux et chaotique, dompter la spontanéité d' un flot impétueux, grâce à la répétition, à l'anticipation du geste, comme un sportif de haut niveau.

A l'occasion de la publication de ses carnets de recherche "Echos" de 2017 à 2022, la peintre Fabienne Verdier tout de jaune vêtue, casquette à l'envers, signe désormais iconique sur le chef, accueille la file de personnes venues à sa rencontre.

 Généreux échange, écoute active,  j'avais à cœur de lui partager l'inspiration que me procure la richesse de ses recherches analogiques et labyrinthiques qu'elles inscrits dans de nombreux carnets publiés à chaque œuvre.

Fabienne Verdier s'adonne à cette activité depuis plus de 30 ans, avec une ferveur et une ascèse rare, qui lui vient sans doute de ses dix années passées en Chine, dans la province du Sishuan, en tant qu'étudiante française et le laborieux mais passionnant apprentissage de la calligraphie reçue d'un ancien maître lettré.

Lutter avec, s'en accommoder, faire sien le vertige et tenter de capter sans relâche les leçons du vivant. Faire transparaitre, rendre visible l'invisible. 


 

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