28/05/2011

Peanuts butter



L' entêtante chanson de Gainsbourg tout en dégustant des ...&...'s au beurre de caca-uètes importé
de New York Sweety. Il en faut peu pour inspirer des notes.

24/05/2011

Mano a mano

©Photo: Laurence G.
Exposition Madame Grès- Musée Bourdelle

Petit aparté en cache un autre...

22/05/2011

20/05/2011

Les statues meurent aussi


Photo: lorka
J'ai regardé souvent ce cheval écrasant de sa taille ma petite envergure.
Comment ne pas être impressionnée durablement par ces représentations puissantes ?

Ce genre de créatures immobiles, tantôt cerclés dans leurs moules, parfois divisées en deux dans l'attente d'une restauration ou d'une patine. Petite, j'adorais les imaginer soudainement vivantes et en prendre peur. J'hésitais entre la représentation d'un lieu sacré ou d'un cimetière. Les deux ne sont pas incompatibles.

Musée Bourdelle, Exposition Madame Grès - mai 2011

Le musée Bourdelle, je n'y avais jamais mis les pieds. Il a fallut que Laurence m'en parle pour franchir l'entrée. Et là, une redécouverte de figures familières côtoyées autrefois.


Il en est de certains lieux comme celui-ci qui ornent ma mémoire depuis que mon père m'a fait découvrir son univers de compagnon du devoir.
Ces sculptures, celles d'Antoine Bourdelle précisément, représentent pour moi toute une transmission, l'art d'allier l'esprit et la main, le savoir faire d'une technique. Je ne dis pas que je suis une bonne disciple, je dirais même le contraire, mais reste quelque part ancré en moi le sens du "bel ouvrage", et le mélange des odeurs de métaux chauffés, en fusion, de la sciure, de la pierre. Mon père lui était métallier ou serrurier, on disait. ("Serrurier ? c'est toi qui ouvre les serrures ?")
Bourdelle égal figure paternel, forcément.



Mes premiers travaux de vidéaste, vers les 17 ans, se concrétisèrent dans le filmage d'une coulée d'une statue de Bourdelle, selon la technique de la fonte à cire perdue . Fascinant ouvrage relevant d'une alchimie bien rôdée depuis la nuit des temps qui est celle de la maîtrise du feu.
Contenir la fusion, la combustion, dans un récipient parfaitement adapté à ce genre de contenant vulcanesque, jusqu' au versage délicat dans le moule qui fera fondre la cire , "cire perdue", et y prendra place très naturellement. Ainsi naissent les statues de bronze.

 Ensuite est venue l' envie de filmer le jardin des bronzes et de mettre les statues en relation par le montage et la bande son.
J'ai donc errer longuement dans ce jardin sacré et inspirant, les sculptures me sont devenues familières, vivantes, criantes, sauvages ou bien tendres. J'aime ces bas relief qui narre un récit en deux dimensions. Et j' aime à imaginer que toutes ces figures se répondent quand les visiteurs ont désertés.

L'oeil de Laurence là où personne ne cherche...
Deuxième visite au Musée Bourdelle accompagnée de Laurence G.et Madame Blue à l'occasion de l'exposition de l'oeuvre de Madame Grès, une première grande rétrospective parisienne pour cette créatrice de haute couture, dont l'intégrité de son style est encore source d'inspiration.

Détonnant ce mélange de lignes courbes et de drapés, seule la matière change, mais le souci du détail sculpté reste le même. Ne manque que le mouvement, il est vrai.

Hélènablue, comme une évidence



Deux photos de Guy Bourdin en écho



 "Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture." 

"Les statues meurent aussi" - Documentaire de Chris marker et Alain Resnais- 1953- 
En 2 parties,  j' ai choisit ici la 2ème


16/05/2011

Sens de la marche


J'aurais dû y aller depuis longtemps à la rencontre de Laurence Vielle.
J' aime son grain de voix, sa manière de marcher le texte.
Je me suis rappelée alors en l' entendant là maintenant que plus jeune j'avais entretenu des rendez-vous au Cercle des poètes de paris. J' aimais bien ça, j' y avais emmener mes parents, je crois. 

merci à Gaëlle de raviver en moi le souvenir des textes en marche. Dit. Lu. Entendu.



Moriarty



15/05/2011

13/05/2011

Crash

Le site blogger a planté,
On disparu commentaires sur L île Hélène, le texte sur la photo ci-dessous ainsi que le dernier billet,
"Aux portes de..." sur un phrase du sculpteur Antoine Bourdelle à Rodin. Pas loin de l'enfer.


Cette photo que j'avais prise lors d'une soirée avait servi de pochette album au groupe Gaïa, déesse de la terre.
 Quant au texte il a disparu dans les antres, à moins qu' il ne réapparaisse, je ne l'avais rédigé qu' ici,  en pleine nuit, avec force émotions. Au matin  la ville de Lorca en Espagne avait tremblé de peur.

Voilà.


Si j'étais si mystique j'y verrais volontiers des signes... alors je ne sais pas quoi faire d'autres que de laisser passer la houle.



11/05/2011

L' île, Hélène


Gueule de bois


A une amie oubliée


"Si tu aimes la vie, tout autant que l’amour
Que tu souffres d’un monde qui part à la dérive
Si dans ce monde-là, la beauté n’a plus cours
Et que tu te demandes, comment passer la rive
Embarque le navire, toi et ton espoir fou
Car il s’agit de naître, au moins se sentir vivre
Que tu en as assez de subir les coups
Quand tout ce que tu veux, c’est aimer être libre
Libre"


Chanteuse, Auteur, Compositrice



"On peut s’absenter aussi. S’absenter en poésie, c’est partir en rêves sur des ailes intimes d’impressions, d’émotions secrètes, oubliées, ravivées. Après viendra peut-être un désir de précision, de rigueur systématique à l’égard des auteurs, comme un hommage qu’on voudrait leur faire, en les lisant scrupuleusement, pour le cadeau de leur souffrance. Leur pratique d’empathie. La catharsis qu’ils offrent. L’exaltation des passions, du non-dit sensible, qu’ils libèrent. Au départ, la poésie, c’est vague. C’est l’âme. Pas forcément mélancolique. Quelquefois, mystique. Parfois, amoureuse. C’était le cas. Oh comme Arthur était aimé de Paul ! Ces chansons, c’était de la drogue ! J’étais shootée, et je refourguais leurs cames…" -
PJM

Jamais été très fidèle à mes enseignants qui me demandaient la lune,
N'ont jamais réussit à combler mes lacunes.

10/05/2011

Petra Magoni



Court-circuit de présentation.

Une musique comme ça qui passe entre les deux oreilles, qui les accrochent le temps de préparer une bonne crème au chocolat façon berrichonne !
taptaptap... titre "cinema", taptaptap Groupe "Musica Nuda"
et Musica nuda c'est Petra Magoni, et Petra Magoni c'est celle qui chantait la reprise de "Roxane" que vous avez faillit entendre sur Made in Blue.

Ils font ça aussi


et c'est beau comme une note Blue, que j' embrasse au passage...


09/05/2011

Regarde




Dansons

Je laisse, comme en gazouillis,

Fleurir en moi les mots que tu m’offres,

Dans la nuit sans fleurs de ma solitude !

Tu m’apprends à sécher mes pleurs

De tes seins qui tantôt se font lunes

Et tantôt en soleils s’éveillent,

Pour m’ouvrir cette soif de lumière

Qui nous balance les paupières

Vers une interminable danse

De nos corps allumés tout en transe !


Mokhtar El Amraoui

Mon vivant poème

A l'attention de Julien Puzenat, que Blue a découvert avec son recueil "L' épine du désir",
et à l' ami poète.


Va. Ce monde, je te le donne.
Va. Jamais n'abandonne.
C'est vrai qu'il n'est pas à l'image
De rêves d'un enfant de ton âge,
Je sais.
Le monde a des accents.
Souvent, il nous montre les dents
Mais je l'aime comme je t'aime.
Je voudrais tant.
Tu en es le vivant poème.
Pars. Le monde est un espoir.
L'espoir, jamais ne l'abandonne.
Oui, le monde est notre histoire
De matins clairs et de nuits noires,
Je sais.
Je sais que le monde a des armes.
Le monde parfois nous désarme
Mais il t'aimera comme tu l'aimes.
Il t'aimera.
La vie est un poème
Que tu vas écrire toi-même.
Pars. Ce monde, va le voir.
Jamais ne perds l'espoir.
Va. Dans ce monde, va te voir.
Traverse les miroirs.
Je sais,
Je sais que tout le monde a des dents.
Comme nous, le monde se défend
Mais il t'aimera comme tu l'aimes.
La vie est un long je t'aime,
Un long je t'aime.
Pars. Ce monde, va le voir.
Traverse les miroirs
Et jamais n'abandonne.
Va, va.
Va, traverse les miroirs
Où se reflète ton regard.
Tu es un vivant poème.
La vie est un long je t'aime
Dont tu es le vivant poème,
Le vivant poème,
Le vivant poème,
Mon vivant poème

08/05/2011

Le Magicien dose






 Il faut oser d'abord, doser ensuite.
                                          (Karin Viard)

07/05/2011

Zardoz


Petite chinerie de derrière les fagots... trip !

Dans un futur post-apocalyptique (2293), la population humaine est divisée entre les Éternels (Eternals), des humains ayant atteint l'immortalité grâce à la technologie, et les Brutes (Brutals). Les Brutes vivent dans une terre ravagée et fournissent de la nourriture aux Éternels. Ces derniers vivent dans des régions isolées du reste du monde par un mur invisible et appelées « Vortex » et passent une existence luxueuse mais apathique. Arthur Frayn (Niall Buggy), l'Éternel chargé de gérer les « terres extérieures », se fait passer auprès des Brutes pour un dieu nommé Zardoz, qui se manifeste sous la forme d'un énorme masque de pierre volant. Il a constitué un groupe d'exterminateurs, chargé de réduire en esclavage les autres humains, et auxquels il fournit des armes en échange de la nourriture qu'ils collectent.

Zed (Sean Connery) est un de ces exterminateurs. Il se cache à bord du masque de pierre lors d'un voyage et tue son chef Arthur Frayn.

Arrivé au Vortex n°4, Zed est étudié en tant que spécimen : les Éternels n'ayant pas eu de contact depuis des siècles avec l'extérieur du vortex, ils essaient de comprendre comment les Brutes ont évolué. Il se retrouve au cœur d'une dissension entre deux Éternelles, Consuella (Charlotte Rampling) et May (Sara Kestleman), et doit effectuer des tâches pour Friend (John Alderton).

Il découvre au fur et à mesure que cette société en apparence lissée et idéale est en fait violente et désespérée. Les Éternels sont dirigés et protégés de la mort par une intelligence artificielle appelée « le Tabernacle », un gros cristal qui est relié à l'esprit de tous les Éternels et qui conserve leur mémoire dans ses réflexions lumineuses. Du fait de leur immortalité, les Éternels ont arrêté de procréer et les hommes sont devenus impuissants. Certains sont victimes d'une maladie, l'apathie, qui les plonge en catatonie. Les dissidents, ceux qui refusent le système ou bien introduisent la discorde, sont vieillis, voire sont exclus et sont délibérément rendus séniles.

Loin d'être le primitif que les Éternels croient, Zed se révèle être un mutant qui s'est éduqué dans une bibliothèque en ruine à l'extérieur du Vortex. Parmi les livres, il avait découvert le Le Magicien d'Oz, ce qui lui avait permis de s'apercevoir de la supercherie de Zardoz (Zardoz est la contraction de Wizard of Oz, et le roman met en scène un manipulateur caché derrière un masque volant) ; c'est ce qui avait motivé son intrusion dans le Vortex. Zed est en fait issu d'une lignée contrôlée par Frayn, qui a soigneusement sélectionné les géniteurs au cours des siècles, avec le but de détruire le Vortex et rendre leur mortalité aux Éternels. Zed trouve une faille dans le Tabernacle et le détruit, puis amène les Brutes à assiéger les Éternels ; le bain de sang final est accueilli comme une libération par les Éternels.

Le scénario emprunte certains éléments à une nouvelle de Jorge Luis Borges.
Le film est très marqué par les années 1970 et notamment la libération sexuelle : la nudité est très présente. Le film concentre également des préoccupations de l'époque (découverte par le grand public de la génétique, des problèmes écologiques et des famines, société bien-pensante qui se révèle violente lorsque le vernis craque) que l'on retrouve dans d'autres films comme Soleil vert, Orange mécanique ou L'Ange exterminateur. L'accroche du film fait d'ailleurs explicitement référence à des œuvres contemporaines : « Beyond 1984, beyond 2001, beyond love, beyond death » (littéralement : « Au-delà de 1984, au-delà de 2001, au-delà de l'amour, au-delà de la mort »).
L'époque transparaît également dans l'esthétique, ou bien certaines scènes psychédéliques comme celle dans laquelle Zed reçoit le savoir en échange de la fécondation. La vision de Sean Connery, avec sa natte et pour seuls vêtements un short et une cartouchière rouges, rajoute au charme désuet.

Wikipedia source.

du Desir

Ce matin a Belleville,un musicien arabe accorde tranquillement
Son oud. Je me demande a quoi ressemblera la suite du conte Boucle d'or chez Blue.
Une experience d'ecriture, un voyage fou, debordant les cadres, mes propres pudeurs
Jeux de chat et de souris, quelques belles manigances et nous rejoignons
nos archetypes enfouies.

Une invitation au voyage initiatique insuffle par Poete le Mokhtar.
Quelques barrieres ont sautes dans ma tete, ca fait comme un Bien fou.
Le plus fou sera ailleurs que dans ma tete mais tellement vital
De s'en liberer.
De quoi ? Mais du desir, du desir de jouir...
Toute entiere

Sacre nom de sacreblue de Bleu !

06/05/2011

Totem

Une époque formidable


Les Matins - Frédéric Lordon par franceculture

D'un retournement l'autre. Comédie sérieuse sur la crise financière, en quatre actes, et en alexandrins de Frédéric Lordon - Seuil - 14 €

Entretien avec F. Lordon sur France Culture (15 minutes de bonheur !!) :

extrait :
ACTE III, scène 2

Le bureau du président de la République, les banquiers — tout juste rescapés du désastre par l’intervention de l’Etat.
Et au milieu d’eux un conseiller un peu particulier, voix improbable de la critique du système au cœur du système.

Le banquier

Monsieur le Président, votre haut patronage
Nous offre l’occasion de multiples hommages.
A votre action d’abord qui fut incomparable
Et victorieusement éloigna l’innommable.
Mais à votre sagesse nous devons tout autant
La grâce que nous vaut le parfait agrément
De vous entretenir et d’avoir votre oreille,
Pour éloigner de vous tous les mauvais conseils.

Le quatrième banquier


Nous savons le courroux qui saisit l’opinion,
Tout ce que s’y fermente, toute l’agitation.
Nous entendons la rue rougeoyant comme forge
Vouloir nous châtier, nous faire rendre gorge.
Le peuple est ignorant, livré aux démagogues,
Outrance et déraison sont ses violentes drogues.
Il n’est que passion brute, impulsion sans contrôle,
Un bloc d’emportement, et de fureur un môle.

Le troisième banquier


Mais nous craignons surtout que des opportunistes,
Sans vergogne excitant la fibre populiste,
Propagent leurs idées, infestent les esprits.
Ils ne nous veulent plus que raides et occis.
Même les modérés sont assez dangereux.
Incontestablement ils semblent moins hargneux,
Et s’ils n’ont nul projet de nous éradiquer,
Ils ne veulent pas moins nous faire réguler...

Le banquier


Il ne faut rien en faire, monsieur le Président,
La chose n’aurait que de grands inconvénients.
A-t-elle en apparence le renfort du bon sens ?
Elle n’en est par là que plus grande démence.
Le marché, de la crise, doit sortir raffermi,
Certes il connaît parfois quelques péripéties,
Mais toute la nature est sujette à des cycles,
Il n’y a pas là de quoi édicter des articles.
Qui voudrait s’opposer au retour des saisons,
Empêcher des planètes la révolution ?
Aux marchés nous devons ce genre de sagesse,
A ses fluctuations il faut (...)

05/05/2011

Tomboy ou la vraie vie



Synopsis : Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon.
Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret.


J'ai découvert cette bande annonce avec Blue, scotchée que j'étais sur mon siège en attendant le film sur Pina Bausch. Je me suis retournée vers Blue en murmurant "Elle s'appelle Laure...";

Un jour, probablement dans cet âge là, j'étais parti jouer au foot avec un de mes cousins. Pareil, j'étais comme eux sauf qu'à la fin du match un des garçons s'est approché , a tiré mon tee shirt est a dit: c'est une fille !
Combien de fois cette humiliation ?

Comme disait je ne sais plus qui, comment voulez vous être une fille réussie quand on vous traite de garçon manqué ?
C'est indescriptible cet état de ne pas se sentir en accord dans la tête et dans le corps;ça ne vous laisse jamais en paix.
L'adolescence n'est pas une sinécure. Je comprends qu'on puisse vouloir y mettre fin. Je comprends les homosexuels, les transexuels, ceux et celles qui changent de sexe. Je comprends les quêtes d'identités et n'ai de cesse d'ailleurs de les rencontrer.

Ce film c'est comme si j'allais voir ma vie sur grand écran. Je ne sais pas si j'irais.
A en croire les critiques, ça vaut la peine. Toute cette peine à être à peu prêt ok avec soi-même et les autres.

01/05/2011

Que calor, Laure K, que calor!

 

Deux mojitos frappés l' autre soir m' ont mis en un état d' ébriété chaleur et, suite à un double commentaire chez Blue,  par-dessus la dose alcoolisée,  le sage fou Tunisien Mokhtar El Amraoui s' enchantait de ma folle gouverne, et l' ensoleillait ainsi en ces termes:


Je devais te les dire,
Aux abords laiteux des embruns des mires,
Ces émois de lyre éparpillés en papillons en délire,
Loin de tout diktat loin de tout sbire,
Juste entre rires et fakirs ce peut-être, élixir !
Disques solaires et non solarium,
Soleil rocailleux aux moussants verts
Bien que loin peut-être, certainement moussons, fiers,
Quelque chose d’obvie entre jasmins et tulipes,
Comme un subtil dialogue à mille mains de sentes
Aux sentir d’éveils entre bougies bramant et corneille
Affaire de dilemme
Dit l’aimant aux abeilles,
Loin du stupre carnage
Méditations en stupas ou Dhikr!
Prismes pris d’images flexibles en tonitruances de fragrances
Dansées entre pots et peaux,
Fentes à l’ouvert et au clos
Les citronniers aussi pourtant
Disaient l’or des attentes !
Laure k que calor !
Quais, lait,
Tu es en lais !
Danse neige en fils d’or
La caméra au poing dort en sorts
Saut d’œil en kangourou
Au coin questa d’or
Près du sémaphore
Affaire de port, de support !
Toison tue, bises sans remords
Camée au point sis à mors du sème vertige
Poings morts d’après pieds pris aux pas de transes,
Comme un dernier flamant de roses déchiquetées
Par toutes ces parts d’appâts d’asa ramassées
Ô Oh que calor ! Non pour la seule rime
Gazoutée raz-de-maroutée mazoutée
Mégot de fin de nuit ou de faim d’aube !
Là, lasse en fumées s’aspire divine
Où en sphères se prêche la lumière
Entre igloo et dunes
Ce quelque chose d’espagnol que tu as
Dans les suspensions de tes lèvres
Me dit ton hommage de toi à moi,de moi à toi,
Ce dernier mais toujours recommencé
Qui te ramène bâillement crépusculaire vers ta caméra
Il aurait fallu avoir osé les fièvres de nuit
Pour s’enivrer à fond et à trains bals de rosée posée là en duvets
Aux Chambres noires renouvelées de tes désirs d’ébène d’infante des sirènes
Synchronisés fougueusement intronisés
En Que calor pulsations rumbas sambas
Egrenés aux angles brûlés de zooms ailés
Qui réveillent érectiles les anges de leurs statues
Statures bègues libérées en stances et d’ouverts chemins
Dansant sur la laisse luisante
Du saint travelloir ceint d’yeux et de demains,
Argus aux mille regards aux mille feux liquides d’une rame
Aux abords du précipice avaloir !
Centaures de poings filmant sur axes ténus
Dessinés dans les galops des neurones
Tes films aux fiats de crépuscules
D’un oisillon qui volera toujours plus haut
Que calor, Laure K ,que calor!

Cher poète qui m' aviez déjà baptisée par votre chant lexical, sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des Hautes de ces bois !
Merci à toi, qu' il t' en soit rendu au centuple.


Naturaleza

Chanson à la force Qui nourrit Le chemin De nos rêves Nature Nature Nature