28/02/2011

A propos de "Luka"


"Luka" is a song recorded by Suzanne Vega and released as a single in 1987. It remains her highest-charting hit in the United States, reaching #3 on the Billboard Hot 100. 
This song was one of the earliest to deal with child abuse and domestic violence. 
One critic said, "the 'happy' music is a metaphorical denial, making this seem beautiful and serene while discussing something terrible and devastating. It is a wonderful use of tune as a metaphor for how many abuse victims also deny their abuse, and is a profound classic" ( wkipédia)


My name is Luka - Je m'appelle Luka
I live on the second floor - J'habite au deuxième étage
I live upstairs from you - Je suis votre voisin du dessus
Yes I think you've seen me before - Oui je pense que vous m'avez déjà vu

If you hear something late at night - Si vous entendez du bruit tard le soir
Some kind of trouble. some kind of fight - Une sorte de désordre, une sorte de dispute
Just don't ask me what it was - Ne me demandez tout simplement pas ce que c'était
Just don't ask me what it was - Ne me demandez tout simplement pas ce que c'était
Just don't ask me what it was - Ne me demandez tout simplement pas ce que c'était

I think it's because I'm clumsy - Je crois que c'est parce que je suis maladroit
I try not to talk too loud - J'essaie de ne pas parler trop fort
Maybe it's because I'm crazy - Peut-être est-ce parce que je suis fou
I try not to act too proud - J'essaye de ne pas être trop arrogant

They only hit until you cry - Ils frappent seulement jusqu'à ce que tu pleures
And after that you don't ask why - Et après ça, tu ne me demandes pas pourquoi
You just don't argue anymore - Tu cesses tout simplement de te disputer
You just don't argue anymore - Tu cesses tout simplement de te disputer
You just don't argue anymore - Tu cesses tout simplement de te disputer

Yes I think I'm okay - Oui je crois que je vais bien
I walked into the door again - Je me suis encore cognée à la porte
Well, if you ask that's what I'll say - Si vous me le demandez, c'est ce que je dirais
And it's not your business anyway - Et ça ne vous regarde pas de toutes façons
I guess I'd like to be alone - Je crois que j'aimerais qu'on me laisse tranquille
With nothing broken, nothing thrown - Sans rien me casser, sans rien me balancer au visage

Just don't ask me how I am - Ne me demandez  tout simplement pas comment ça va
Just don't ask me how I am - Ne me demandez  tout simplement pas comment ça va
Just don't ask me how I am - Ne me demandez  tout simplement pas comment ça va


Extraits d'un article écrit par Suzanne Vega (very interesting) autour de l'écriture de cette chanson, sa production, son enregistrement et du succès dans les charts malgré un sujet difficile à entendre;  la maltraitance subit par un enfant.

It was my manager at the time, Ron Fierstein, who plucked ”Luka” out. “Is that song about what I think it’s about?” he asked one day in the back of Folk City. My memory of that conversation goes something like this:

“I don’t know,” I said. “What do you think it’s about?”

“Unless I am mistaken it seems to be from the point of view of a child who is abused.”

“That’s right. A 9-year-old boy named Luka.”

“Where did you get the name from?”

“A 9-year-old boy who lives in my building. Who is not abused, by the way. I like the name Luka, it’s universal. It could be a girl or boy and it could be any nationality.”

“Well, I think that song could be a hit.” he said. Here I hooted at him.

“What are you talking about? Nobody wants to hear about child abuse. Nobody asks for that song. They want ‘Gypsy’ or ‘The Queen and the Soldier.’”

“It’s a song about a social issue. Songs about social issues are important. We don’t have enough of them now. This generation needs to have more.” This was in 1985.

“I didn’t write it to be be about a social issue — I wrote it as a little portrait. I hate songs about social issues. Everybody knows they don’t work.”

“Well, it is still a song about a social issue. It’s the issue of child abuse, you said it yourself. And how can you say they don’t work?
We stopped the Vietnam War with the music we made in the 70’s!” he began to shout, his cheeks flushing pink."






26/02/2011

Bâtons à tête de conteurs


Chez Appels d' air

Je retrouve quelques rescapés d'une série qui jaillit de ma main de façon aussi spontanée que Cannes et Calames. Cette série de bâtons-à-tête  est née de l'image produite sur ma main par les bâtons-à-tête des griots africains. A l'époque, je donnai à cette série le nom de Bâtons à tête de conteurs. Il m'en reste fort peu d'exemplaires. J'avais prolongé cette série d'une autre que je nommai Hommes-arbres. Il faudrait que je cherche si je possède encore quelques exemplaires numérisés quelque part.
Sinon, d'ici quelques jours, je vais devoir produire une nouvelle série pour illustrer régulièrement les colonnes d'Appels d'Air. L'envie est là et bien là, je ne travaille jamais sans avoir envie. Le travail chez moi est programmé comme par l'intervention d'un programme inscrit dans mon patrimoine génétique, sans lien d'aucune sorte avec quelque contrainte sociale ou morale, ni matérielle.
Deale Esq., Confidences d'Atelier.
 

Ce que ça m' évoque,

A quoi tient l'aboutissement d'un travail, le dernier dessin d'une série, la dernière page d'un livre, la dernière image d'un film ?
On le sait, c'est tout.

Le temps coule de source, on n'en finit pas d'en finir, on finit juste par l'achever sous une forme qui a son propre rythme. Puis renaîtra alors de nouveau, ailleurs, autrement, toujours puisant à la même source. Un Gulf stream sous-terrain itinérant, une carte géographique de l'espace-corps, ce territoire qui tient lieu de géographie, de mémoire. Notre espace vital. 
Le premier, le seul, le territoire vital, oui, méconnu de tous ces recoins.

Je crois ne pas voyager autant que dans cet espace là, je crois presque ne rien connaître de cet espace-là.
L'enseignement devrait pencher avant toute chose vers ses fluides qui nous traversent de la tête au pied.
Petit rappel de jouvence.

Et bien d'autre choses encore cette peinture, une sorte de messager, aussi.



25/02/2011

c'est quand le printemps qu' on danse ?

Deauville en plein cagnard de février !

Le grain de beauté de Rouen







Je vous renvoie chez Zoé où c'est un peu plus charnu sur l'état du monde...


17/02/2011

Black Cygnéma



Epoustouflante danse entre l'actrice Nathalie Portman et la caméra de Darren Aronofsky dès l'ouverture de ce film Black Swan et qui n'a de cesse de tournoyer pendant l'heure et demi.

La complexité ne venant pas de ce pas de deux, mais plutôt du délire schyzophrénique imaginé par le cinéaste d'une seule intérprète qui doit à la fois être Cygne blanc, douce, craintive, et Cygne noir, envoûtante, dominatrice.
Ah ! la frontière est si mince entre le mal et le bien, tous les personnages secondaires s'y collent de façon assez caricatural je trouve.

Dans mon souvenir, le réalisateur de "Requiem for a dream" avait un penchant aigüe pour la chair fragmentée, déchiquetée, sanglante, il n'est pas étonnant qu'il se soit penché sur le corps dansant et sa souffrance mais ici c'est la danse version "steack dans les pointes" !
La chair n'est donc pas épargnée pour symboliser la métamorphose évidente de jeune fille à femme, en passant par des délires d'actes sexuels fantasmés ou non, auxquels j' ai eu du mal à imaginer qu'ils appartenaient au personnage.

Une sorte de décalage entre la performance éblouissante de l'actrice qui a rendu son corps aussi sec, musculaire et dansant, en seulement un an, et les délires psychotique d'Aronofsky...en tout cas je n'y adhère pas, mais c'est intéressant de voir comment le thème du double peut être représenté et voir comment je n'aimerais pas le représenter !

J'avais échangé quelques mots avec Yvan à propos de ce film, son enthousiasme m' avait conquis pour aller le voir, c'est fait. Je ne cautionne pas trop ce "genre" cinématographique, tout comme je ne supporte plus les films de Lars Von Trier, qui semblent vouer un culte à la représentation systématique du "mal" dominant et vainqueur contre toute humanité.

Je leurs reconnais cependant un talent et une audace sur le traitement, la mise en scène et la forme "hallucinante"... Mais ça plaira à d'autres, pour ma part je ne rentre plus dans ce genre de films
sans en sortir en vomissant.
A chacun sa croisade...


15/02/2011

Mornin' beat box voice


"Entre banjo, accordéon, beat box et chants diphoniques, le trio Carolina Chocolate Drops fait revivre les musiques ancestrales d'Alabama."


Moi quand j' entends ça, j' ai juste envie d' écouter un album entier...

10/02/2011

Grand Hôtel orchestra



Grand Hôtel ...

Héléna et Claire "on Air"

Bientôt, une petite visite surprise d'un Grand Hôtel qui a déjà fait couler beaucoup d'encre...
la Suite est exquise...


En attendant... sous les Natier en fleurs, musique !
(passez l'intro de17 sec en coupant le son)



02/02/2011

Thérèse Bisch


J'ai rendu visite à une ancienne amie, une délicieuse âme d'enfant buveuse de thé, dans son atelier maintenant chauffé et vitrifié, peignant à la longue comme elle peut désormais se l'autoriser.

Je ne saurais pas mieux dire que ce qui a été écrit ici et

Un mouvement lancinant, des couleurs émanantes et vaporeuses que j'aime beaucoup.

01/02/2011

Du québec en voilà !

Quand je cherche un film prégnant sur le sujet qui me taraude, le seul qui retienne mon attention est québécois
Quand je vais au cinéma seule, je choisis ce film là par hasard... qui est québécois
Quand le même jour on m'appelle pour chercher des livres, c'est direction la librairie québécoise...

Et puis Dieu sait quoi encore... ?

Incendies de Denis Villeneuve

Quand votre histoire est secrète
Votre famille un mensonge
Que doit-on sacrifier
Pour connaitre la vérité ?

Ame sensible aux filiations s'abstenir.

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...