20/10/2008

autopsie du couple

A quoi pourrait ressembler le rythme caridio-émotionnel d'une relation entre deux individus ?

A une oeuvre intelligemment perforée de vignettes colorées,
à une partition lointaine puis proche, ponctuées de silence ...
à un portrait "meetic" rassemblé en puzzle,
aux soubresauts des bulles que l'on gobe pour oublier la souffrance des abandons
à la solitude d'une jeune mariée

A une oeuvre désormais mature de la plasticienne Bérengère Lefranc, qui touche là avec une profonde acuité du coeur "aimant" de la femme.



Un travail d'autopsie, tenu à bout de bras, pour renaître à la vie quant tout a foutu le camp.

A suivre très prochainement.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est intéressant, ce travail sur le vêtement, cet art de l'éphémère qu'on tente d'atteindre (ou de refuser)...

Je ne sais pas bien si j'aime que la mode soit devenue autant mise en scène, le moi hypertrophié, avec les autres convoqués comme spectateurs, mais j'aime bien la manière dont Bérangère traite la chose, en y remettant un peu d'humanité et de singularité...

Anonyme a dit…

quelle belle élégance et franchement je ne me fais pas de bile pour son encéphalogramme amoureux, les battements de coeur vont reprendre rapidement leur rythme régulier ...

Laure K. a dit…

la ch'tite:
justement dans ce nouveau projet elle délaisse le vêtement et s'inscrit dans une veine plus "plasticienne", il y a des ondes porteuses comme celles de Sophie Calle à ses débuts.

Mamzellescarlett:
merci pour elle ... c'est un sacré travail la transfiguration. Perso, je suis fan et vraiment ému de ce regard intime/universelle
A suivre donc, dès le lieu d'expo confirmé.

Fabienne Verdier, rencontre

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