- Regarde. Regarde-moi bien. Il ne restera de ce visage trentenaire que la clarté des yeux, la part de l’ombre s’abattant peu à peu le long des paupières, sans tapages, d’une discrétion à rompre tous les liens. Et mille et une crème n’y pourront rien.
- La peau, oui, d’abord la peau, la part du visible du corps puis le corps en-dedans.
- J’ ai déjà senti cela, l’ engourdissement des membres, en attendant l’enfant. Un phénomène nouveau que l’on voudrait extérieur à soi.
- C’est important le poids d’un corps dans l’atmosphère.
- Oui … Le corps vieillissant, les peaux regorgent, se compriment, contiennent tous les liquides de vie, le corps étreinte, le corps à l’étroit. J’ aime cette histoire que notre esprit alors vacant dans l’univers s’incarne dans une chair. Mais comment faire pour apprivoiser la gangue ? comment faire pour y respirer ?
- Il faut apprendre tout ce que le corps permet. Ce qu’il use. S’y sentir bien, comme chez soi. Son espace vital. L’apprivoiser.
- C’est pour ça qu’on se laisse faire ? ça allège l’atmosphère ?
- La peau, oui, d’abord la peau, la part du visible du corps puis le corps en-dedans.
- J’ ai déjà senti cela, l’ engourdissement des membres, en attendant l’enfant. Un phénomène nouveau que l’on voudrait extérieur à soi.
- C’est important le poids d’un corps dans l’atmosphère.
- Oui … Le corps vieillissant, les peaux regorgent, se compriment, contiennent tous les liquides de vie, le corps étreinte, le corps à l’étroit. J’ aime cette histoire que notre esprit alors vacant dans l’univers s’incarne dans une chair. Mais comment faire pour apprivoiser la gangue ? comment faire pour y respirer ?
- Il faut apprendre tout ce que le corps permet. Ce qu’il use. S’y sentir bien, comme chez soi. Son espace vital. L’apprivoiser.
- C’est pour ça qu’on se laisse faire ? ça allège l’atmosphère ?