24/09/2008
21/09/2008
Barbara et Virginia
Qui sait comment un lieu vous traverse ... et comment vous le traverserez.
"Mémoires, Mémoires", une chanson de Barbara
J 'aimais Barbara
Vidéo envoyée par laurkal
video danse
Les journées du patrimoine annonçait ce week-end à Lorient, l'ouverture d'une ancienne citerne d'eau, abritée sous terre, en contrebas du Phare de Lorient.
Cet endroit a cristalliser une bonne partie de ma vie pendant deux ans, à l'époque le site n'était pas connu , ni ouvert au public, moi je m'y rendais chaque jour pour Tv Breizh.
Cette citerne était un lieu secret, sacré, habité, entêtant.
Ce lieu bien particulier formé de voûtes et de piliers pareilles à celles des églises représente bien plus qu'une citerne d'eau. Une acoustique incroyable d'abord, dûe à sa forme quasi circulaire, une enfilade de soupiraux où glisse les rayons de lumière, et un lieu qui invite au silence, à l'apesanteur des mots, du geste.
16/09/2008
"Croissance"-HARUKO
Ces petites figurines sont offertes en gage d'amour ou d'amitié. Selon la légende japonaise elles sont censées contenir l'essence spirituelle des Anciens.
La Kimmidoll du foyer s'appelle CROISSANCE, nommé délicieusement"kipidol" par Louise.
Ce que prône la dite poupée Haruko ("croissance")
J'incarne le changement et le renouveau.
En acceptant le changement,
en saisissant les chances qui s'offrent à toi
et en te dépassant sans cesse,
tu révèles mon potentiel
et emprunte le chemin de la réussite
Allez Kipidoll, je t'aime bien mais tu peux retourner sur l'étagère...
11/09/2008
Reflex au féminin
Françoise Demulder, à Phnom Penh, au Cambodge, le 16 avril 1975. (Photo AFP)
"Françoise Demulder n’est pas un oiseau de passage. Beaucoup de photoreporters partent dans la foulée du retrait américain du Vietnam. Pas elle. Alors que Saïgon tombe aux mains du Vietcong, le 30 avril 1975, elle est l’un des neuf journalistes aux marches du palais impérial, lorsque les premiers chars nord-vietnamiens en défoncent les grilles. Sa photo fait le tour du monde."
(extrait article Libération du 10 sept 2008)
Depuis l'annonce du décès de la reporterphotographe Françoise Demulder, me revient en mémoire mes reflexions sur l'imagerie de la guerre,
et je m'enquiert d 'infos sur la toile pour recoller à cette interrogation
lointaine et profonde sur le rôle du "témoin" et "passeur" que sont ceux
qui vont au conflit comme on part à la chasse, mais armés d'un objectif.
Si on parle de chasse,il faut bien reconnaître que les hommes allaient
plutôt abattre le gibier, tandis que les femmes se partageaient la cueillette.
Mais en terrain guerrier, il faut reconnaître aux femmes le goût à capter la vie plutôt que le point de vue des guerriers.
Ci-suit, un fragment d'article extrait du blog d'Antonin Sabot;"Ossétie, le photographe est une femme" relatant le traitement du conflit actuel en Ossétie par le New York Times, et qui pose cette question du regard Femme/Homme avec intelligence, et planches test à l'appui.
Une réponse aux médias de masse qui privilégie trop souvent à mon goût le point de vue des soldats plutôt que celui des victimes.
Chercher le point de vue
1)Sergey V. Lavrov, Russia's foreign minister, said the troops in the area were supporting peacekeepers, a role he said was expressly laid out in the six-point agreement.
Photo: Darko Bandic/Associated Press
2)A family fled Gori as Russian tanks entered the town. President Bush announced that the United States would begin a humanitarian aid mission there and sent Secretary of State Condoleezza Rice to help calm the crisis.
Photo: Justyna Mielnikiewicz for The New York Times
"On dit souvent que les femmes photographes de guerre ne font pas les mêmes photos que les hommes. Souvent, je me suis demandé si cette distinction avait bien un sens. La question du genre n'entrait pas, selon moi, dans ce type de métier. Un homme et une femme photographe amenés à photographier la même situation peuvent effectivement choisir deux angles différents, mais deux hommes photographes feront de même.
Pour le moment la ville de Gori est fermée aux journalistes, on n'a donc que peu d'images des opérations de ce conflit. Du coup la différence de traitement saute aux yeux. Les hommes aussi bien que les femmes photographes n'ont que des éléments "périphériques" (victimes, ruines, déplacements de troupes et de réfugiés) à photographier mais les choix de sujet et la manière de le traiter sont déterminants."
09/09/2008
Le monde des vivants
SKATE OR DIE
Eprouver son existence aux bords des 40 ème rugissants m'a toujours fasciné, que ce soit celle d'un navigateur solitaire, celle d' une photographe dans la guerre, ou celle de ces skateurs planants ...
Vidéo du jour découverte sur le blog buzz2luxe.com
Il y a évidemment un esthétisme d'images au delà du ralenti convenu, une musique planante qui aide à l'éveil d'une émotion garantie... mais au-delà de la prise de risques et du plaisir palpitant, ce film m'évoque la brutalité de la mort dans la vie même.
J'imagine que dans d'autres no man's land, des skaters continuent à sauter par-dessus de vraies mines, dans un timing pas aussi parfait.
Cette mise en scène réveille en moi le challenge permanent du monde des vivants.
Celui des résistants. De ceux qui ne s'endorment pas au soleil.
A ce sujet, je voudrais rendre hommage à une grande photographe de guerre, la première femme à avoir obtenu le prix World press photo,Françoise Demulder, qui a quitté ce monde il y a quelques jours, à qui j'avais émis l'humble souhait de réaliser son portrait. Depuis que je m'étais questionné sur le sens de l'image dans la guerre, de tenter de comprendre ce qui poussait certains
à s'engouffrer dans un monde sanglant, volontairement.
Ce ne sera malheureusement pas de son vivant.
Reste des images et sans doute sa philosophie de la vie qui reste à lire dedans.
Eprouver son existence aux bords des 40 ème rugissants m'a toujours fasciné, que ce soit celle d'un navigateur solitaire, celle d' une photographe dans la guerre, ou celle de ces skateurs planants ...
Vidéo du jour découverte sur le blog buzz2luxe.com
Il y a évidemment un esthétisme d'images au delà du ralenti convenu, une musique planante qui aide à l'éveil d'une émotion garantie... mais au-delà de la prise de risques et du plaisir palpitant, ce film m'évoque la brutalité de la mort dans la vie même.
J'imagine que dans d'autres no man's land, des skaters continuent à sauter par-dessus de vraies mines, dans un timing pas aussi parfait.
Cette mise en scène réveille en moi le challenge permanent du monde des vivants.
Celui des résistants. De ceux qui ne s'endorment pas au soleil.
A ce sujet, je voudrais rendre hommage à une grande photographe de guerre, la première femme à avoir obtenu le prix World press photo,Françoise Demulder, qui a quitté ce monde il y a quelques jours, à qui j'avais émis l'humble souhait de réaliser son portrait. Depuis que je m'étais questionné sur le sens de l'image dans la guerre, de tenter de comprendre ce qui poussait certains
à s'engouffrer dans un monde sanglant, volontairement.
Ce ne sera malheureusement pas de son vivant.
Reste des images et sans doute sa philosophie de la vie qui reste à lire dedans.
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