30/04/2009

Règne animal

D' un seul coup de pédale, projection sans cadre, visions claires et calmes ...





Sun's shinning like "pompom pompom" ...



Tour de piste, détour de sentier, et d'étranges créatures illuminent mes pupilles d'un rafraichissant ailleurs ...



Journée dromadaire ... chez les Touaregs du centre aéré où m' attend un thé à la menthe... trop bon ... ya des jours !

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Hors les murs !!

29/04/2009

Rêve... veille-moi




Tu sais toi, quand l' amour s' engouffre, comment ça dépasse tes attentes, tes mauvaises pensées, te vide la tête ?

Tu galopes à nouveau l' esprit vierge, comme au temps de l' enfance où tout est possible, envisageable, tu fais table rase, tu reconnectes les sens, et tu reconnectes l'essence de ton être.

Et tu découvres d'un air incrédule qu' Amy Winehouse n'est pas qu'une parodie de substances...




27/04/2009

Pied tatoo



Journal de bord tatoo ...

Inscire, produire, laisser faire la main,

S' enraciner, dessiner, tracer les racines,

Réinvestir son corps, le parer, le relire, le relier ...

23/04/2009

Vivre



Se jeter dans la vie, sans peurs ...

Une fois. Une seule fois...

Prendre la vie comme la première fois et la dernière

Les visions de ce jour-là, cette vision-là ... cette chanson-là qui perce le feuillage

"Pardonne-moi ..."

Trop de temps perdu ... à ne pas être. Je réalise.

Sortir d'ici



"Partir, c'est l'espace d'un instant entendre sa porte d'appartement claquer, la laisser se refermer sur les draps tirés d'un lit, les livres, les cd, l'agenda des rendez-vous. Tout ce qui fait le quotidien va rester enfermé là pour laisser le maître des lieux s'en aller à la rencontre de l'imprévisible, tenter que sa vie ne soit plus une ligne rectiligne, qui va de la naissance à la mort.
Elle peut se briser, s'incurver; des accidents de parcours vont lui fabriquer de l'inédit...


Partir c'est oser l'autre: faire son travail d'Homme en quelque sorte... Un départ est un contrat avec soi, il s'agit d'oublier le point de vue particulier qui était le nôtre pour aller se glisser dans d'autres peaux, d'autres rêves, et vérifier qu'ailleurs règnent des vérités différentes.

Partir, c'est aller confronter ses rêves à des réalités indédites et emmener son être dans les couloirs de l'univers, lui faire rencontrer des bourrasques et des typhons, de multiples corps et regards, des brises et des parfums, des ressacs.
"
"Partir, partir, s'évader, traverser l'horizon, pénétrer dans une autre vie"
(D.H.Lawrence)

Yves SIMON

Au travers de









18/04/2009

Un ange à ma table ...

En écho au billet de l'electroméninges sur Rosemary Kennedy, et parce que ce film est une de ces oeuvres qui me donnent envie d'écrire, de filmer et de croire à la poésie en toute chose.
Au monde du sensible invisible.



06/04/2009

Questionner

25 septembre 1979
Histoire de théâtre dansé par Raimund Hoghe

"Le printemps. Qu'est-ce que c'est: le printemps ?`


Quels sentiments éprouve-t-on ?
Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit en pensant au printemps ? ou bien la valse: qu'est-ce que cela signifie ? qu'est-ce que ce mot éveille ?

Et la chasteté.
Qu'est-ce que cela veut dire être chaste.
Et à quoi ressemble l'impudeur ?
( ... )


Les questions de Pina Bausch sont aussi une tentative pour recommencer tout au début, pour essayer de découvrir et de ressentir le monde qui nous entoure et nous-mêmes de façon neuve.

C'est en questionnant avec curiosité que Pina Bausch et sa Compagnie tâtent le terrain.Ils explorent des petites tranches de la réalité.Ils s'engagent sur des fragments.Ils n'épellent pas seulement des mots.

C'est pour pouvoir à nouveau sentir, vivre, aimer qu'ils épellent - pour rompre la glace, la mer gelée, le froid qui règne en nous et entre nous.

01/04/2009

Jour J


Jaune. Jour jaune.




Attablée à la terrasse d'un café, dans l'air farouchement ventilé des dernières aspirations de l'hiver, caressée par les rayons chauds du printemps s'eveillant,
une femme.

Doucement empruntée, le regard bleu saphir, le corps en attente, prolongé d'un souffle de nicotine, l'instant touche à l'extra-ordinaire, hors de l'ordinaire, presque cataclysmique.
Peur de la rencontre, envie de reconnaître ... vouloir être sûre que les molécules tiendront à l'onde de choc de l'esprit ...

Traversée d'écran, oui, des ondes métalliques/mécaniques/puces/circuits/bip/rappel ...

Retrouvé l'organique dans la métropole.

Vouloir inscrire le corps dans la partie. Déjouer le jeu. Rejouer le jeu.
Mettre les compteurs binaire hors-jeu.

La traversée du miroir, je songe à Alice, Orphée et tous les surréalistes ( que ns sommes)qui s'y plongeraient volontiers à corps/coeur de pixels ouverts...

Quel époque, fichtre !

Au devant de moi, une glanneuse de fin de marché trainant un chariot emplit de couvertures superposées.

Clocharde, sorcière, magicienne ... ?

Elle distribue quatre fleurs jaunes aux deux filles d'à côté qui n' en n'ont que faire, une à moi, puis une autre ... les jonquilles sont jaunes ... elles les reprendra toutes et les déposera dans mon sac, maugréant quelques inepties au passage, et s'en ira.

Quatre jonquilles jaunes que je retrouverai un peu plus tard dans la chambre de ma grand-mère, dans sa maison de retraite qui donne sur le jardin. Jardin au bout duquel
passe la ligne TGV que tu parcouras demain ...

Pour achever le sort, et à force de vouloir voir midi à sa porte,ce jour-là, ma vieille grand mère m' annonce qu' elle aurait voulu vivre là-bas, au pays d'une de tes racines, en Algérie, que s'il elle avait rencontré un algérien, avant la guerre elle l'aurait suivi.

Voilà. J' ai l'absolution de l'aïeule.

L' accord est censé être parfait.


Je n' attends plus que de croire à ce qui est impalpable à l'écran.

Je ne peux envisager d 'erreur de matrice ... j' y vais, je plonge ...
Tout comme Alice,
Aux pays des merveilles...

Pomme Q.

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...