27/05/2009
en 24 heures
Dans une journée, la vie entière d'une femme. Mrs Dalloway.
"The hours" me fait songer à tous ces moments du quotidien que l' on traverse chacun séparèment jusqu' au moment du blog ...
Thé ou café ?
23/05/2009
Tolérance ?
En d'autres termes, c'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. Et par extension moderne, l'attitude d'un individu face à ce qui est différent de ses valeurs.dixit wikipédia, etc.
Difficile d' exprimer ce qui est tolérance et ce qui est tolérable, ainsi que de parvenir à cerner les limites du tolérable.
Pas grave, tout ça, me direz-vous ... pas sûre, pas sûre !
Jusqu' où est t-on prêt à aller par amour ?
Jusqu' à quelle perte ou don de soi ?
Difficile d' exprimer ce qui est tolérance et ce qui est tolérable, ainsi que de parvenir à cerner les limites du tolérable.
Pas grave, tout ça, me direz-vous ... pas sûre, pas sûre !
Jusqu' où est t-on prêt à aller par amour ?
Jusqu' à quelle perte ou don de soi ?
22/05/2009
Divine intervention
Quand le cinéma abolit les frontières, fait tomber les chekpoints ... ça BoosterKeaton l' esprit d'un peuple en mal d' exister.
Prémonition, pronostic cannois ? ... entendu ce matin l' effet Elia Suleiman hier en projection à cannes, Le temps qu 'il reste
En quatre temps, de 1948 à 2008, Elia Suleiman rappelle l’histoire de sa propre famille, de son père militant torturé, de son propre exil forcé, de sa mère esseulée à la fin de sa vie.
Troisième opus réalisateur acteur scénariste déjà présent au festival en 2002, avec le très décalé "Intervention Divine", un film sur les rapports Palestino -Israëlien, pro-palestinien, déclinant avec humour et poésie l' absurdité des échanges au travers d'une histoire d'amour à la frontière des territoires.
Des scènes inattendues boostées d' effets spéciaux dignes des productions japonaises aux gros monstres et héros bariolés ... ça change le regard, ça BoosterKeaton l' esprit, et ça dépoussière forcément les territoires de toutes les imageries rébarbatives dont nous gargarisent les JT ! Sans en occulter le dramatique de l' Histoire de ce conflit.
19/05/2009
Lewis Carroll et Alice
«Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être.»
Lewis Carroll était un homme étonnant, pasteur anglican, professeur de mathématiques à Oxford ; passionné de jeux de mots, de logique et de mathématiques ... et préoccupé au plus haut point d’entretenir des correspondances et des conversations avec les petites filles de sept à huit ans ... cela va sans dire que l'on peut y dénicher quelques malveillances ou bien alors que Lewis Carroll entretenait avec sa propre nature une part d' ambiguïté, d'angoisse et de mal être permanent.
Il y a forcément questionnement de la perception dès lors que l' on évoque les miroirs, et il y a aussi questionnement de la représentation de soi, du monde et des notions établies.
Alors, "revisitation" ...
"L’homme ignorant croit que, derrière le miroir, existe seulement le mur de briques, mais le professeur de mathématiques sait qu’il lui faut prolonger le tracé des rayons lumineux pour construire le paysage des images et des foyers virtuels.
Ce monde, l’enfant et le primitif le tiennent pour le seul doté d’une véritable réalité, pour le lieu où se trouve la clé des phénomènes tangibles. Sans la prolongation arbitraire des lignes derrière le miroir, sans ce paysage abstrait, comment la science aurait-elle pu établir l’optique, calculer les lois de la réflexion et, matérIellement, construire les lentilles ?
La métaphysique traditionnelle n’est-elle pas autre chose qu’une évaluation des images virtuelles.
Un être vraiment raisonnable, comme sait l’être une petite fille, ne peut se contenter d’apparences et n’a d’autres moyens de vérifier les sentencieuses affirmations des grandes personnes que de traverser le miroir.
Extrait de la préface de l’édition de 1947 d’Alice aux pays des Merveilles (Stock). par André Bay, éditeur et traducteur de Lewis Carroll. Publié en avril 2003 sur la revue des ressources.
A la fin du XVe siècl e, les conditions dans lesquelles la perception d’une image coïncide avec celle de l’objet qu’elle représente sont étudiées par Léonard de Vinci, qui critique les fondements optiques de la perspective.
Poussée dans ses retranchements, là où elle s’écarte le plus de la vision physiologique, la perspective engendre des monstres visuels comme les anamorphoses.
Significativement, c’est aussi dans ces marges et limites que le système montre le plus clairement son fonctionnement profond.
Il convient de noter que la perspectiva artificialis vise à produire un sens plus qu’une illusion : dans la scénographie qu’elle déploie, elle autorise en effet la mise en peinture d’un récit, et un transfert partiel du lisible dans le visible. Ce qui ne va pas sans tiraillements et contradictions, là encore, dans la mesure où le temps de la narration n’est pas celui du regard.
extrait de l' ouvrage DOUCE PERSPECTIVE - Denis Favennec - Editons Ellipses 2007
Lewis Carroll était un homme étonnant, pasteur anglican, professeur de mathématiques à Oxford ; passionné de jeux de mots, de logique et de mathématiques ... et préoccupé au plus haut point d’entretenir des correspondances et des conversations avec les petites filles de sept à huit ans ... cela va sans dire que l'on peut y dénicher quelques malveillances ou bien alors que Lewis Carroll entretenait avec sa propre nature une part d' ambiguïté, d'angoisse et de mal être permanent.
Il y a forcément questionnement de la perception dès lors que l' on évoque les miroirs, et il y a aussi questionnement de la représentation de soi, du monde et des notions établies.
Alors, "revisitation" ...
"L’homme ignorant croit que, derrière le miroir, existe seulement le mur de briques, mais le professeur de mathématiques sait qu’il lui faut prolonger le tracé des rayons lumineux pour construire le paysage des images et des foyers virtuels.
Ce monde, l’enfant et le primitif le tiennent pour le seul doté d’une véritable réalité, pour le lieu où se trouve la clé des phénomènes tangibles. Sans la prolongation arbitraire des lignes derrière le miroir, sans ce paysage abstrait, comment la science aurait-elle pu établir l’optique, calculer les lois de la réflexion et, matérIellement, construire les lentilles ?
La métaphysique traditionnelle n’est-elle pas autre chose qu’une évaluation des images virtuelles.
Un être vraiment raisonnable, comme sait l’être une petite fille, ne peut se contenter d’apparences et n’a d’autres moyens de vérifier les sentencieuses affirmations des grandes personnes que de traverser le miroir.
Extrait de la préface de l’édition de 1947 d’Alice aux pays des Merveilles (Stock). par André Bay, éditeur et traducteur de Lewis Carroll. Publié en avril 2003 sur la revue des ressources.
A la fin du XVe siècl e, les conditions dans lesquelles la perception d’une image coïncide avec celle de l’objet qu’elle représente sont étudiées par Léonard de Vinci, qui critique les fondements optiques de la perspective.
Poussée dans ses retranchements, là où elle s’écarte le plus de la vision physiologique, la perspective engendre des monstres visuels comme les anamorphoses.
Significativement, c’est aussi dans ces marges et limites que le système montre le plus clairement son fonctionnement profond.
Il convient de noter que la perspectiva artificialis vise à produire un sens plus qu’une illusion : dans la scénographie qu’elle déploie, elle autorise en effet la mise en peinture d’un récit, et un transfert partiel du lisible dans le visible. Ce qui ne va pas sans tiraillements et contradictions, là encore, dans la mesure où le temps de la narration n’est pas celui du regard.
extrait de l' ouvrage DOUCE PERSPECTIVE - Denis Favennec - Editons Ellipses 2007
16/05/2009
(c)Annedcotes
Le Festival ...
Beaucoup de vécu là-bas, assez jeune, au lycée, j' ai eu la chance de ...
Derrière les barrières, dans les salles obscures limitrophes au grand Palais, à la Quinzaine ... de belles rencontres filmiques ... de chouettes délires ( evidemment) entre copains, en bord de mer, des 7 séances par jour ( grand maximum) et le décalage
des débrouilles pour rentrer dans les soirées vip, mondaines ...
Puis,
Devant les barrières, accréditée, le portefeuille remplie de places pour les marches, un éventail de places à en faire pâlir les badauds.
Les coupes de champagne dès 13h, le chassé-croisé d' interviews, de photos, de chasseurs de scoop pour les premiers sites web ... les nuits passées sous le grand palais avec mes acolytes, à bidouiller les connexions pour des mises en ligne en avant première !
Et les "stars", oui, les stars ... qu' en dire ... c'est une émulsion commune, chacun dans son rôle, chacun à sa place, mais surtout dans l' incarnation de personnages sur grand écran.
C'est comme ça que j' ai découvert Isabelle Huppert, dans un film d' Hal Hartley, Amateur.
Avant ce film, je ne m' étais jamais vraiment attardée sur elle, ni sur un Chabrol d'ailleurs.
Sans aucun doute, c'est ce metteur en scène là qui m' a fait connaître l' actrice. Comme quoi les acteurs sont quand même à la merci de ceux qui les pensent, de ceux qui les regardent, les imaginent, les rêvent.
Puis j' ai découvert d'autres films, d'autres réalisateurs, et me susi dit que cette femme prenait des chemins de traverses, suivait sa vérité, je l' ai découverte, aimée aussi sur scène dans 4.48 Psychose de Sarah Kane. Elle m' a refroidit dans "Ma mère", boulversée dans "La pianiste", énervée dans "Les soeurs fâchés" et tant d' autres émois ...
Inspiratrice aussi ... même si je sens de plus en plus chez elle un état étrange à ne pas rendre l' âme humaine, à ne pas vouloir "incarner". Une certaine froideur.
Par delà des cérémonies, c'est l' Envie que le cinéma me donne, et comme à chaque festival ... je retrouve l' envie de boire de me nourrir des visions des autres pour mieux comprendre les miennes et de me laisser convaincre de la multiplicité des points de vue sur le monde. Que chacune porte une vérité unique et partagée.
Donc si je retourne à Cannes, une fois prochaine, ne serait-ce qu'une seule fois, ce sera avec une "bobine" sous le bras ... et pas en amateur(trice) !
Beaucoup de vécu là-bas, assez jeune, au lycée, j' ai eu la chance de ...
Derrière les barrières, dans les salles obscures limitrophes au grand Palais, à la Quinzaine ... de belles rencontres filmiques ... de chouettes délires ( evidemment) entre copains, en bord de mer, des 7 séances par jour ( grand maximum) et le décalage
des débrouilles pour rentrer dans les soirées vip, mondaines ...
Puis,
Devant les barrières, accréditée, le portefeuille remplie de places pour les marches, un éventail de places à en faire pâlir les badauds.
Les coupes de champagne dès 13h, le chassé-croisé d' interviews, de photos, de chasseurs de scoop pour les premiers sites web ... les nuits passées sous le grand palais avec mes acolytes, à bidouiller les connexions pour des mises en ligne en avant première !
Et les "stars", oui, les stars ... qu' en dire ... c'est une émulsion commune, chacun dans son rôle, chacun à sa place, mais surtout dans l' incarnation de personnages sur grand écran.
C'est comme ça que j' ai découvert Isabelle Huppert, dans un film d' Hal Hartley, Amateur.
Avant ce film, je ne m' étais jamais vraiment attardée sur elle, ni sur un Chabrol d'ailleurs.
Sans aucun doute, c'est ce metteur en scène là qui m' a fait connaître l' actrice. Comme quoi les acteurs sont quand même à la merci de ceux qui les pensent, de ceux qui les regardent, les imaginent, les rêvent.
Puis j' ai découvert d'autres films, d'autres réalisateurs, et me susi dit que cette femme prenait des chemins de traverses, suivait sa vérité, je l' ai découverte, aimée aussi sur scène dans 4.48 Psychose de Sarah Kane. Elle m' a refroidit dans "Ma mère", boulversée dans "La pianiste", énervée dans "Les soeurs fâchés" et tant d' autres émois ...
Inspiratrice aussi ... même si je sens de plus en plus chez elle un état étrange à ne pas rendre l' âme humaine, à ne pas vouloir "incarner". Une certaine froideur.
Par delà des cérémonies, c'est l' Envie que le cinéma me donne, et comme à chaque festival ... je retrouve l' envie de boire de me nourrir des visions des autres pour mieux comprendre les miennes et de me laisser convaincre de la multiplicité des points de vue sur le monde. Que chacune porte une vérité unique et partagée.
Donc si je retourne à Cannes, une fois prochaine, ne serait-ce qu'une seule fois, ce sera avec une "bobine" sous le bras ... et pas en amateur(trice) !
15/05/2009
14/05/2009
13/05/2009
12/05/2009
11/05/2009
Un jour Pina ...
"Mon Dieu! Mon Dieu! Comme tous est bizarre aujourd' hui! Pourtant, hier, les choses se passaient normalement.
Je me demande si on m'a changé pendant la nuit ?
Voyons, réfléchissons: est-ce que j'étais bien la même quand je me suis levée ce matin ? Je crois me rappeler que je me suis sentie un peu différente.
Mais, si je ne suis pas la même la question qui se pose est la suivante:
Qui diable puis-je bien être ? Ah! voilà le grand problème !"
Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll
07/05/2009
06/05/2009
c quoi la mauvaise Raison ?
"Etre capable de laisser les évènements suivre leur cours: peut être n'est-ce en définitif possible qu'après avoir acquis une certaine expèrience de la vie (...) car il demeure important de rester attentif aux choses.
On peut intervenir, mais il faut s'en occuper, en prendre soin, leur apporter de l'amour et de l'énergie. Et si ça ne vient pas, il y a certainement une raison à cela."
Rosas - Anne Teresa de Keersmaeker (chorégraphe)
et bien moi j'aimerai bien que ma seule raison de ne pas savoir lâcher devienne déraison !
Vidéo glissée dans ce lien, de Thierry de Mey, petite leçon de rythme visuel et chorégraphique... comme j' aime !
05/05/2009
Vega
Ne plus savoir, ne pas chercher là où ça bloque, laisser faire la nuit, la lune, le soleil faire leurs tours ... et recommencer chaque jour à tenter de toucher au plus juste de soi.
Laisser parcourir les forces même le degré zéro du rien ... et revenir ... toujours revenir au centre de soi... pas si simple.
L' étoile Vega, la cinquième étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre, dans le triangle de l' été.
Aimer ?
S' il n' y avait qu' une question à laquelle vous répondriez sur ce blog, j' aimerais autant que ce soit celle-ci
Qu 'est ce qu' "aimer" ? ... si immense soit-il ...
Ressentir, Donner, Partager oui ... mais derrière les mots des complexités à être, à laisser naître ...
... ma mémoire est vide, et le disque dur neurologique en saturation.
Et ... ce n' est vraiment pas le moment d' être à ce point vide de sens ! s' en est même extrêmement désolant ... manque de sommeil ... manque de rêve !
Qu 'est ce qu' "aimer" ? ... si immense soit-il ...
Ressentir, Donner, Partager oui ... mais derrière les mots des complexités à être, à laisser naître ...
... ma mémoire est vide, et le disque dur neurologique en saturation.
Et ... ce n' est vraiment pas le moment d' être à ce point vide de sens ! s' en est même extrêmement désolant ... manque de sommeil ... manque de rêve !
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