Je n'ai pas percuté tout de suite qu il s' agissait de Nénette lorsque nous avons franchit la ménagerie du Jardin des plantes avec les loulous ... le but étant de se rendre directement aux ossements des dinosaurus, reptiliens etc... on les regarderait pendant des heures tellement ils sont expressifs les singes...tellement ils nous ramènent à nous mêmes. Du coup, j' ai très envie d' aller voir le film, qui met en voix off les commentaires des visiteurs ...
Exposition aux Arts Décoratifs de Paris chinée chez Thomas consacrée à Claude et François-Xavier Lalanne,
"Ne formant qu’un aux yeux du public, ce couple d’artistes est connu pour avoir fait de la nature et des animaux le support de leurs créations. Sculpteurs inclassables, Claude et François-Xavier Lalanne ont toujours exposé ensemble, avec l’idée commune de donner parfois à la sculpture une fonction. De ces oeuvres souvent hybrides, naissent l’étonnement, l’amusement, une poésie empruntée de surréalisme guidée par le jeu de mots, des formes et des matières"
Exposition au Quai Branly
La civilisation Mochicas se développe sur la base d’une étonnante inversion des valeurs: pour eux, le sang, c’est du sperme. Ou de la cyprine. Répandre le sang a donc la valeur revivifiante d’un orgasme.
Sexe, mort et sacrifice humain
Suivant cette logique sinistre, les indiens Mochicas pratiquent le sacrifice humain, mixé avec des rituels sexuels qui sont représentés de façon explicite sur des poteries que le Musée du quai Branly expose jusqu’au 23 mai 2010 sous un titre magistral “Sexe, mort et sacrifice dans la religion Mochica”. Âmes sensibles s’abstenir. A l’entrée de cette exposition extrêmement visitée, un panneau avertit les visiteurs que la vision de sodomies et de fellations pourrait choquer. Mais ce qui choque –ou plutôt épouvante– ce ne sont pas les scènes de sexe. Ce sont les scènes de mise à mort. Ou ces têtes effroyablement réalistes d’hommes au nez rongés, les cartilages à vif, et aux lèvres excisées qui exhibent la racine de leur dent comme des squelettes sarcastiques.
Fin du petit tour d'horizon de ces jours-ci par la vision des bocaux contenant quelques specimens du monde animal et humain, gloups ... ma fille n' a pas bien compris le pourquoi de ces cadavres ouverts, je comprends bien ... lieu de sacrifices où on prodiguera la nécessité des recherches scientifique pour toute sorte de bonnes raisons... mmmh...
30/04/2010
29/04/2010
28/04/2010
Ce qui me me meut
Quant la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker rencontre Jérôme Bel ...
Anne Teresa De Keersmaeker & Jérôme Bel - 3 Abschied- Métrop
envoyé par mpirenirenyela. - Films courts et animations.
Il n'est pas rare de percevoir un peu de soi, dans des collaborations entre certains artistes, qui nous révèlent peu à peu nos goûts intimes vers tel ou tel art, musique, images, personnalité et recherche d'une esthétique, et qui répondent par leur rencontre à cette question muette d'appréhension du mot "vivre", ressentir, créer.
Alors cette rencontre-là aussi m'apparait limpide, quelque soit le résultat de l'essai chorégraphique, j'aime assez envisager la création comme une recherche scientifique: émettre des hypothèses, les expèrimenter, puis observer les précipités ...
Tout ce vers quoi je tends, il me semble, me rapproche de ceux et celles qui toujours sont dans cet état de recherche. Et non, tout le monde ne l'est pas.
Le blog est une belle ouverture aussi dans cette recherche là.
Anne Teresa De Keersmaeker & Jérôme Bel - 3 Abschied- Métrop
envoyé par mpirenirenyela. - Films courts et animations.
Il n'est pas rare de percevoir un peu de soi, dans des collaborations entre certains artistes, qui nous révèlent peu à peu nos goûts intimes vers tel ou tel art, musique, images, personnalité et recherche d'une esthétique, et qui répondent par leur rencontre à cette question muette d'appréhension du mot "vivre", ressentir, créer.
Alors cette rencontre-là aussi m'apparait limpide, quelque soit le résultat de l'essai chorégraphique, j'aime assez envisager la création comme une recherche scientifique: émettre des hypothèses, les expèrimenter, puis observer les précipités ...
Tout ce vers quoi je tends, il me semble, me rapproche de ceux et celles qui toujours sont dans cet état de recherche. Et non, tout le monde ne l'est pas.
Le blog est une belle ouverture aussi dans cette recherche là.
26/04/2010
After Lucian ...
Enfin j'ai pris le temps de me rendre au musée pour l'exposition de Lucian Freud, après avoir découvert ce peintre par le billet d'Helenablue. Une peinture cruelle, et une vision unique. A voir donc.
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas errer dans un musée que l'espace même et les gens qui s'y concentrent m'ont autant passionner que les toiles... cette déambulation pensive, l' arrêt des regards et des corps devant les représentations du corps d'un autre me donne à méditer.
J' ai toujours aimé le silence des musées comme celui des églises, il y a quelque chose de "sacré", je trouve, un silence entendu, puisque le discours est ailleurs.
Une peinture "lépreuse" j'ai songé, en y regardant de près, marquante de la déchéance du corps par le temps, des chairs non tenues par l'apparat d'un vêtement, aussi crû et cruelle que soit cette représentation, cette vision là, on y trouve une beauté arrogante, une lumière sans concession... des sentiments contradictoires à l'approche de ces peintures.
La peinture se fait chair, Lucian Freud n' hésite pas à amplifier la taille des pieds de ses modèles, on distingue parfaitement la bonne proportion des pieds, et puis il y a ces rajout de chair, comme une espèce de monstruosité déformante.
J' ai beaucoup aimé également son rapport à la mise en scène, la théâtralité des scènes peintes, et là où il interroge la représentation du réel au travers des toiles de maître qu' il revisite à sa façon.
Tant d'interrogations qu'offre la peinture, ces instants où le regard s'arrête sur une seule image où il y a tant à lire, et non sur 24 en mouvements...
Je devrais suivre ce traitement d'hygiène mentale plus souvent...
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas errer dans un musée que l'espace même et les gens qui s'y concentrent m'ont autant passionner que les toiles... cette déambulation pensive, l' arrêt des regards et des corps devant les représentations du corps d'un autre me donne à méditer.
J' ai toujours aimé le silence des musées comme celui des églises, il y a quelque chose de "sacré", je trouve, un silence entendu, puisque le discours est ailleurs.
Une peinture "lépreuse" j'ai songé, en y regardant de près, marquante de la déchéance du corps par le temps, des chairs non tenues par l'apparat d'un vêtement, aussi crû et cruelle que soit cette représentation, cette vision là, on y trouve une beauté arrogante, une lumière sans concession... des sentiments contradictoires à l'approche de ces peintures.
La peinture se fait chair, Lucian Freud n' hésite pas à amplifier la taille des pieds de ses modèles, on distingue parfaitement la bonne proportion des pieds, et puis il y a ces rajout de chair, comme une espèce de monstruosité déformante.
J' ai beaucoup aimé également son rapport à la mise en scène, la théâtralité des scènes peintes, et là où il interroge la représentation du réel au travers des toiles de maître qu' il revisite à sa façon.
Tant d'interrogations qu'offre la peinture, ces instants où le regard s'arrête sur une seule image où il y a tant à lire, et non sur 24 en mouvements...
Je devrais suivre ce traitement d'hygiène mentale plus souvent...
25/04/2010
23/04/2010
Frontière Si mince
Juste avant la sortie d'"Enter the void", du dérangeant Gaspar Noé qui crée des expèriences cinématographiques polysensorielle (voir le lien ci-dessus d'une itw avec Marylin Manson)dont tout mon être est incapable de relever le défi,
Le souvenir visuel d'une rencontre d'univers singuliers entre le cinéaste et Arielle, une auteure intérprète qui rejoint le panthéon de ceux que j'ai entendue une fois, puis aimée pour toujours...
un monde chamanique en commun, peut être ...
Le souvenir visuel d'une rencontre d'univers singuliers entre le cinéaste et Arielle, une auteure intérprète qui rejoint le panthéon de ceux que j'ai entendue une fois, puis aimée pour toujours...
un monde chamanique en commun, peut être ...
22/04/2010
21/04/2010
Privilège
Il est des rencontres meilleures que d'autres, des lieux où les fleurs ne fanent pas, où la couleur est annoncée, y entrer avec ses propres peurs, ses propres envies, on ressent là tout un honneur d' y glisser ses pas et de ne pas vouloir trop déranger.
Ô et puis si, déranger un peu aussi, juste parce qu'il le faut.
Tout y est rare, subtilement collectionné, apprivoisé, un cabinet de curiosités... tout un monde à soi ouvert sur le monde des autres.
J'éspère avoir réussi à soulever le voile comme un vent léger, un doux zéphire couleur saphir.
Le reste est à voir et à ressentir.
Prochainement, ici et là-bas.
Ô et puis si, déranger un peu aussi, juste parce qu'il le faut.
Tout y est rare, subtilement collectionné, apprivoisé, un cabinet de curiosités... tout un monde à soi ouvert sur le monde des autres.
J'éspère avoir réussi à soulever le voile comme un vent léger, un doux zéphire couleur saphir.
Le reste est à voir et à ressentir.
Prochainement, ici et là-bas.
20/04/2010
To link, link, link
"Nous sommes si riches, si secrets à nous-mêmes, tant de sources bouillonnent en nous et il y a tant de routes, de chemins, d'allées et de sentiers qui s'ouvrent à chaque instant devant nos pas, que le fait de s'égarer dans l'un ou dans l'autre n'a rien qui doive surprendre beaucoup."
- Marcel Aymé - Uranus -
16/04/2010
Homus numericus
A l'heure où la question du livre se métamorphose sur un nouveau support, il est à noter
l'évolution des formes de représentation que le web suscite.
Notamment d'actualité, la déferlante de "webdoc".
Le "webdoc n'est pas seulement une alternative aux programmes télé, mais une nouvelle écriture narrative, qui permet l'interaction avec les internautes, ou comment le web s' empare du concept: le documentaire dont vous êtes les héros ( enfin, les navigateurs à la pêche aux infos )
En attendant, si ce n'est déjà fait, je vous invite à jeter un oeil par ici, et pour plus de détails c'est là.
J'y reviendrais ...
l'évolution des formes de représentation que le web suscite.
Notamment d'actualité, la déferlante de "webdoc".
Le "webdoc n'est pas seulement une alternative aux programmes télé, mais une nouvelle écriture narrative, qui permet l'interaction avec les internautes, ou comment le web s' empare du concept: le documentaire dont vous êtes les héros ( enfin, les navigateurs à la pêche aux infos )
En attendant, si ce n'est déjà fait, je vous invite à jeter un oeil par ici, et pour plus de détails c'est là.
J'y reviendrais ...
15/04/2010
Hommage: Werner Schroeter
Cinéaste, metteur en scène intransigeant avec son monde sensible, no pudeur, no censure.
Werner Schroeter s' est éteint hier à 65 ans.
J' ai pris une sacrée raclée après avoir vu "Deux" au cinéma, en 2002. La mise à nu totale et impudique de l'image face à une actrice qu'il plonge dans ses fantasmes les plus saugrenus, où elle apparait pratiquement à chaque plan.
Une sorte d'overdose artistique amoureuse complètement assumée. Une folie.
La caméra ou l' objectif se doit d'être un oeil sexué, "il y a des cadreurs dont la caméra est asexuée !", ça filme sans désirs, les images ne véhiculent rien qui s' apparente au désir. W.Shroeter lui, c'est tout l'inverse, puissance 1000 !
Propos du cinéaste:
"C'est quand même plus intéressant de se transformer que de se reproduire"
"Pourquoi prendre un chemin direct quand on peut faire des détours ?"
(citant Baudelaire)
" Je n'aime pas beaucoup les témoignages directs, je préfère les ellipses, les dérives.
"La capacité à toucher à des frontières en soi ne rejoint pas forcèment la question de l'identité sexuelle. Mais la dualité y est tout le temps présente."
14/04/2010
Coming out
J' ai ouvert ce blog il y a deux ans à cause de ses livres.
J' y reviens par amour à cette écriture-là.
La force de ses mots dans les miens. Je prends tout, je dérobe la clé, je lis tous les livres, l’un séjourne en cuisine, l’autre dans la table de nuit, celui-là est pour le train.
Je me gave de son écriture jusqu’à satiété, parce que je fonctionne ainsi, je sais que je recracherai tout, autrement. Je me noie de ses mots, j’en tombe amoureuse. Ils m’harponnent, m’agressent, désarticulent ma pensée, son corps va vite à écrire, il est un débit urgent.
Lire l’écriture de l’autre c’est épouser son souffle, son tempo, et celui-là m’essouffle avec un réel plaisir, dès la page ouverte je reprend la course.
Acte sensuel , sexuel. On lit pour se lire. On grimpe jusqu’à la moëlle épinière, le noyau de la forme, l’écrivain sculpte, rythme la page, la pensée, surtout la pensée. J’avoue, j’emprunte, j’emboîte le pas jusqu’au sommet.
Billet 2008
11/04/2010
Oeuvre de silence
« Le rôle des intellectuels et des écrivains (…) serait maintenant, au contraire, de rétrécir. D’isoler. D’ériger des cloisons. De concentrer. D’écarter le flux affolant d’images et de bruits, de choix miroitants, d’informations et d’influences parasites. De faire le vide, le silence. De dire une chose, une seule. Ou deux… mais en profondeur. »
Nancy Huston
(Photo du film "Prélude à la mer" de Thierry de Mey, tourné en mer d'Aral)
Nancy Huston
(Photo du film "Prélude à la mer" de Thierry de Mey, tourné en mer d'Aral)
10/04/2010
Jenny Wilson
Ah, j'adore la région parisienne !
Uniquement parce qu'on peut y écouter Fip au volant de sa voiture, et tracer la route fenêtre ente ouverte direction piscine...
Découverte de la selection du mois d'avril: Jenny Wilson
J'imagine volontiers les actrices du cinéaste suédois Ingmar Bergman qui se seraient lâchées entre deux prises de "Cris et Chuchotements" à composer des songs R'nB...
Une Jenny Wilson au caractère haut en couleur, à l’imaginaire foisonnant, sans limites clairement définies. Mais attention, Jenny Wilson sait ce qu’elle veut et où elle va. Assumant totalement ses influences R&B, elle crée sa propre musique entre soul organique et pop baroque. Sa voix unique, très haute perchée, participe entièrement à l’ambiance sophistiquée et très accessible de « Hardships ! ».
Et en prime, superbe imagerie ...
Uniquement parce qu'on peut y écouter Fip au volant de sa voiture, et tracer la route fenêtre ente ouverte direction piscine...
Découverte de la selection du mois d'avril: Jenny Wilson
J'imagine volontiers les actrices du cinéaste suédois Ingmar Bergman qui se seraient lâchées entre deux prises de "Cris et Chuchotements" à composer des songs R'nB...
Une Jenny Wilson au caractère haut en couleur, à l’imaginaire foisonnant, sans limites clairement définies. Mais attention, Jenny Wilson sait ce qu’elle veut et où elle va. Assumant totalement ses influences R&B, elle crée sa propre musique entre soul organique et pop baroque. Sa voix unique, très haute perchée, participe entièrement à l’ambiance sophistiquée et très accessible de « Hardships ! ».
Et en prime, superbe imagerie ...
09/04/2010
Trop M.O.D.E.L.E
Découverte via le blog de Garance Doré, la plus hype des blogeuses de mode devant l'éternel ...
Je viens de découvrir les Follies' prêt à porter de Mademoizelle Agnès,qui déambule telle une fleur de luxe sur les trottoirs parisiens, en incarnant la Femme Valentino, la Femme Lanvin, Marant, Chloé, Meurice, Nina Ricci, etc ... !
De l'espièglerie en barre, elle taille le portrait de "The Woman of ..."avec une verve digne des meilleures répliques de Chantal Lauby, au pas cadencé des escarpins et autres chaussures irrégulières.
Une pure égèrie, sans blague !
Ce soir Canal + fête les 10 ans de son émission "Habillés pour l'hiver", là je regrette mon décodeur ...
Book Cook and Blog !
Pépite de printemps... !
JULIE ET JULIA, le Film sorti en 2009 -
Julia Child est la femme qui a changé pour toujours la façon de cuisiner de l'Amérique. Mais en 1948, elle n'est encore qu'une Américaine anonyme vivant en France. Le travail de son mari les a amenés à s'installer à Paris, et Julia cherche activement une occupation. C'est alors qu'elle se prend de passion pour la cuisine française...
Cinquante ans plus tard, Julie Powell a l'impression d'être dans une impasse. Elle va avoir 30 ans, et pendant que ses amies connaissent bonheur et succès, elle végète dans son travail. Julie se lance alors un défi complètement fou : elle se donne exactement un an, 365 jours pour cuisiner les 524 recettes du livre de Julia Child - Mastering the Art of French Cooking, et elle crée un blog pour relater son expérience...
JULIE ET JULIA, le Film sorti en 2009 -
Julia Child est la femme qui a changé pour toujours la façon de cuisiner de l'Amérique. Mais en 1948, elle n'est encore qu'une Américaine anonyme vivant en France. Le travail de son mari les a amenés à s'installer à Paris, et Julia cherche activement une occupation. C'est alors qu'elle se prend de passion pour la cuisine française...
Cinquante ans plus tard, Julie Powell a l'impression d'être dans une impasse. Elle va avoir 30 ans, et pendant que ses amies connaissent bonheur et succès, elle végète dans son travail. Julie se lance alors un défi complètement fou : elle se donne exactement un an, 365 jours pour cuisiner les 524 recettes du livre de Julia Child - Mastering the Art of French Cooking, et elle crée un blog pour relater son expérience...
07/04/2010
Camera obscura
En 1514, Léonard de Vinci explique :
En laissant les images des objets éclairés pénétrer par un petit trou dans une chambre très obscure tu intercepteras alors ces images sur une feuille blanche placée dans cette chambre. [...] mais ils seront plus petits et renversés.
"C'est une expérience facile à faire chez soi, dans une chambre sombre, un jour de grand soleil. La lumière passant à travers le trou de la serrure projette sur le mur ou sur le sol l'image du soleil." ... et pas seulement le soleil ...
Ainsi je vis le Cabinet des curiosités, d'un certain Darkplanneur
En laissant les images des objets éclairés pénétrer par un petit trou dans une chambre très obscure tu intercepteras alors ces images sur une feuille blanche placée dans cette chambre. [...] mais ils seront plus petits et renversés.
"C'est une expérience facile à faire chez soi, dans une chambre sombre, un jour de grand soleil. La lumière passant à travers le trou de la serrure projette sur le mur ou sur le sol l'image du soleil." ... et pas seulement le soleil ...
Ainsi je vis le Cabinet des curiosités, d'un certain Darkplanneur
Patricia Kaas dans le Cabinet des Curiosités du Darkplanneur sélectionné dans Musique et Variété / Chanson
06/04/2010
05/04/2010
Instantané
Faire le portrait de quelqu’un n’est en vérité que tendre un miroir à l’autre, à priori pour qu'il s'y mire, mais à fortiori pour qu'il s'y découvre.
Il y a aussi les portraits qu'on acceptera en aucun cas.
Et puis vient le jour où l'on ne se renvoie plus rien ...
Portrait de Galienni par laure K. (argentique, 9x13cm, 2003)
Cette photo est prise au matin du premier jour de l’année 2003 : un instant d’année.
J ’aime cette photographie là, parce que j ’y sens une quiétude de début de journée, dans cette clarté naissante et cet entre deux portes qui me sert de support pour encadrer Galienni. J’y lis également le regard rieur et le sourire complice de celui qui a déjà senti depuis 1/100 ème de seconde l’objectif sur lui. Enfin, j ’aime ce fauteuil de velours bleu, dans lequel se love calmement l’esprit fatigué de l ’artiste ... Ce matin là, le faux bourgeois de la rue des Lyanes, n’avait plus de quoi payer son ticket de métro.
Il y a aussi les portraits qu'on acceptera en aucun cas.
Et puis vient le jour où l'on ne se renvoie plus rien ...
Portrait de Galienni par laure K. (argentique, 9x13cm, 2003)
Cette photo est prise au matin du premier jour de l’année 2003 : un instant d’année.
J ’aime cette photographie là, parce que j ’y sens une quiétude de début de journée, dans cette clarté naissante et cet entre deux portes qui me sert de support pour encadrer Galienni. J’y lis également le regard rieur et le sourire complice de celui qui a déjà senti depuis 1/100 ème de seconde l’objectif sur lui. Enfin, j ’aime ce fauteuil de velours bleu, dans lequel se love calmement l’esprit fatigué de l ’artiste ... Ce matin là, le faux bourgeois de la rue des Lyanes, n’avait plus de quoi payer son ticket de métro.
01/04/2010
Château Mille secousses
Hygiène Projets. - Plus on veut, mieux on veut.
Plus on travaille, mieux on travaille et plus on veut travailler.
Plus on produit, plus on devient fécond.
Après une débauche, on se sent toujours plus seul, plus abandonné.
Au moral comme au physique, j'ai toujours eu la sensation du gouffre, non seulement du gouffre du sommeil, mais du gouffre de l'action, du rêve, du souvenir, du désir, du regret, du remords, du beau, du nombre, etc.
J'ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur. Maintenant, j'ai toujours le vertige, et aujourd'hui, 23 janvier 1862, j'ai subi un singulier avertissement, j'ai senti passer sur moi le vent de l'aile de l'imbécillité.
Charles Baudelaire- Journal
Baudelaire écrit à sa mère le 1er avril 1861, et c'est la première fois qu'il mentionnera Mon cœur mis a nu dans sa correspondance ; il lui annonce l'œuvre comme : « Un grand livre auquel je rêve depuis deux ans : Mon coeur mis a nu, et où j'entasserais toutes mes colères ». Nous classons ces deux oeuvres dans cette catégorie conformément à l'édition d'Eugène Crépet, qui les publia en 1887 sous le titre de Journaux Intimes dans les Œuvres Posthumes.
photo:©Laurkadelsol -2004
Mon Alice
pssst ...
Rattraper par le colback de ma conscience, tsss, tsss : "où t'en vas-tu encore chère pensée, dans les méandres des idées noires ?" ...
Not "back to black", she said.
And I said: ... mmmh,Ok -
Rattraper par le colback de ma conscience, tsss, tsss : "où t'en vas-tu encore chère pensée, dans les méandres des idées noires ?" ...
Not "back to black", she said.
And I said: ... mmmh,Ok -
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