30/08/2011

Back in town

Fin de la saison estivale.
Je suis tristement affectée par mon manque de bons sentiments à la simple vue d'une carte routière balisée.

Pas grave, l'été revient demain, non ?

23/08/2011

Se mettre à table



Loin de moi l'idée de farniente sans labeur en tête.
J'avais annoncé un projet d'entretiens filmés il y a déjà, pfff, un bail, je dois le garder au chaud pour l'englober dans un projet plus .... "ambitieux", mais assez nouveau pour moi car cela m'oblige à réfléchir, conceptualiser, clarifier ma pensée en passant par l'écriture. Je suis en train de réaliser que la vie d'un réalisateur est quasiment faite de 50% d'écriture.
Et ça, je ne voulais pas le savoir. Maintenant je m'y courbe et m'échine parce que j'y crois.

Ma lenteur n'a d'égal que mon manque d'exercice d'écriture quotidienne, le temps tient lieu de chronomètre, mais j'avance. Alors une heure par ici et par là chaque jour c'est déjà pas mal, même si pas assez.

Se mettre à table et abattre ses cartes avec le plus de ferveur possible pour convaincre...


et Tock !

18/08/2011

Bonne fête !

Comment ne pas songer aux quatre Hélène que je connais... des femmes enthousiasmantes; pour ainsi dire, elles sont toutes de grandes entrepreneuses, une dans le milieu de la mode, une dans le monde agricole, une dans l'enseignement sculpture-nature, et une dans la scénographie et flamenco.
Mauvaise idée que de les réduire à leur statut professionnel quand elles possèdent tant de cordes à leur arc et je crois profondément autant de passion.

Si j'en ai une seconde de fille, elle portera ce prénom plein de sens encensé, c'est décidé today -

Santé et bonne fête à vous mes belles Hélène  !

En voici une grande aussi ...








14/08/2011

Gôut du vivre

On a fait un gâteau orange. Jazz manouche.
On a étalé du fromage frais de la montagne sur des tartines toastées. Jazz à fond.
Un ruban de jambon dessus. Version violoncelle Bach...
On a mis le gâteau au four, j'ai fais la vaisselle, elle a dessiné, s'est déguisée, etc.
On a ouvert la bouteille de rosé avec la voisine. Fenêtre ouvertes, passages d'avions, musique bretonne.
On a discuté du tout du rien, du sud. Des lopins de terre pour jardiner.
On a eu droit à un spectacle sur musique bretonne.
J'ai cuits des cannellonis, viande hâchée revenue avec oignons et tomates.
On a fini la bouteille de rosé...
Je me souviens des myrtilles et fruits frais d'hier.
La vie est belle.
Ouep.



Musica



extrait Sauve qui peut (la vie) - JL Godard

13/08/2011

Série




J'ai découvert deux épisodes de cette série là aux antipodes made in Usa.
Après la série "The Wire"des mêmes créateurs, "Treme"
est un quartier de la ville de La Nouvelle-Orléans. La série se déroule trois mois après le passage de l'ouragan Katrina alors que les résidents de la Nouvelle-Orléans, musiciens, chef-cuisiniers, Indiens de Mardi Gras, essayent de reconstruire leurs vies, leurs maisons et leur culture unique.

Antoine Batiste est un joueur de trombone professionnel qui va de représentation en représentation afin de gagner tant bien que mal sa vie pour faire vivre son épouse, Desiree, qui travaille comme institutrice, et ses enfants. Sa première femme, LaDonna, tient un bar en ville qui a souffert de l'ouragan, au cours duquel son frère Daymo a disparu. Elle se lance à sa recherche, et est aidée en cela par son époux, Larry, et sa courageuse avocate, Toni Bernette, dont le mari, Cray, mélancolique prof de lettres à l'Université Tulane, déprime à cause du roman qu'il n'arrive pas à écrire. Leur fille, Sofia, prend des cours de piano dispensés par le passionné Davis McAlary, DJ et musicien touche-à-tout, nonchalant et un brin illuminé qui entretient une relation plus ou moins régulière avec Janette Desautel, chef-cuisinier dont les activités périclitent, les affaires ayant grandement souffert à la suite du passage de Katrina. Parallèlement à cela, on suit le cheminement d'Albert Lambreaux, Chef Indien de Mardi Gras qui essaye contre vents et marées de reformer son groupe. Il est épaulé par sa fille Davina et son fils Delmond, musicien de jazz new-yorkais reconnu dans le milieu à qui son père reproche de s'être éloigné de ses racines. Nous assistons aussi au destin de Sonny et d'Annie, deux musiciens de rue en couple qui officient au quartier français de la Nouvelle-Orléans.

si vos soirées sont libres c'est ici.

En guest star des jazz man et un fond social et politique décrypté au plus juste sous l'ère doubeliou Bush.

09/08/2011

De la mémoire

Je regarde L. sautillante et chantante entre cèpes côté cour et chanterelles côté jardin, dans la vallée humide qui me vide l'esprit.
Combien de vies avons-nous déjà vécues et oubliées ?

Cette liberté de vivre, de ressentir, de s'amuser d'un rien. Et puis les étapes suivantes, l'apprentissage du langage, de la lecture. Au compteur on vit mille et une vies, la mémoire engrange, et puis la mémoire dissipe, avale, comme le mécanisme des évènements historiques, pensais-je, l'humain à une fâcheuse prédisposition à oublier. Voila simplement ce qui me venait à l'esprit. Je pensais qu'il faudrait l'écrire pour retenir cette pensée, parce qu'enfin au bout de trois jours d'accommodation à l'environnement montagneux, il pouvait entrer autre chose dans ma tête que mon besoin de lâcher prise.

Ecrire doit bien avoir à voir avec la mémoire...




08/08/2011

Auteur-réalisatrice



« Artistiquement, elle est un génie, et politiquement, elle est un crétin »
 Liam O'Leary, historien du cinéma 

En songeant à la responsabilité et l'engagement d'un auteur-réalisateur à défendre son point de vue sur un sujet, je me rappelle le documentaire de Ray Müller "Leni Riefenstahl, le pouvoir des images" diffusé en 1995.
Je prends l'exemple extême puisque cette cinéaste actrice a flirté avec le pire commanditaire sanguinaire de ces 100 dernières années. Tout simplement pour dire que la réflexion sur ce qu'on fabrique n'est jamais vaine. 





07/08/2011

Etude #1


"Vers le milieu du XVIIe siècle, c’est le salon de Madeleine de Scudéry qui prit de l’importance. Les troubles des deux Frondes ayant dispersé en grande partie les habitués de l’hôtel de Rambouillet, cette écrivaine le reforma dans sa maison de la rue de Beauce, dans le Marais. Là vinrent Chapelain, Conrart, Pellisson, Ménage, Sarrasin, Isarn, Godeau, le duc de Montausier, la comtesse de La Suze, la marquise de Sablé, la marquise de Sévigné, madame de Cornuel, Arragonais, etc.

Dans les réunions, qui avaient lieu le samedi, on tenait des conversations galantes et raffinées. On y lisait de petites pièces de vers ; on y discutait les mérites et les défauts des ouvrages parus récemment ; on y commentait longuement, et souvent avec une pointe de bel esprit, les choses de moindre valeur et de moindre importance. Durant ces conversations, les dames travaillaient aux ajustements de deux poupées qu’on nommait la grande et la petite Pandore, et qui étaient destinées à servir de modèles à la mode. Chacun des habitués eut un surnom, presque toujours tiré des romans : Conrart s’appelait « Théodamas » ; Pellisson, « Acanthe » ; Sarrasin, « Polyandre » ; Godeau, « le Mage de Sidon » ; Arragonais, « la princesse Philoxène », Madeleine de Scudéry, « Sapho ».

Le plus fameux des samedis fut le 20 décembre 1653, qu’on appela la « journée des madrigaux » : Conrart avait offert, ce jour-là, un cachet en cristal avec un madrigal d’envoi à la maîtresse de la maison qui répondit par un autre madrigal, et les personnes présentes, se piquant d’émulation, improvisèrent à leur tour toute une série de madrigaux. C’est à une autre réunion du samedi que fut élaborée la Carte de Tendre, transportée ensuite par Madeleine de Scudéry dans le roman de Clélie.

Une autre réunion se tenait chez la marquise de Sablé, quand elle se fut retirée au haut du faubourg Saint-Jacques pour habiter un appartement dépendant du monastère de Port-Royal. « Dans cette demi-retraite, dit Sainte-Beuve, qui avait un jour sur le couvent et une porte encore entrouverte sur le monde, cette ancienne amie de La Rochefoucauld, toujours active de pensée, et s’intéressant à tout, continua de réunir autour d’elle, jusqu’à l’année 1678, où elle mourut, les noms les plus distingués et les plus divers : d’anciens amis restés fidèles, qui venaient de bien loin, de la ville ou de la cour, pour la visiter ; des demi-solitaires, gens du monde comme elle, dont l’esprit n’avait fait que s’embellir et s’aiguiser dans la retraite ; des solitaires de profession, qu’elle arrachait par moments, à force d’obsession gracieuse, à leur vœu de silence. »

All the wild horses

Ray Lamontagne - All the wild horses

"Ressource naturelle: matière première ou source d'énergie naturelle permettant de subvenir aux besoins d'un être vivant, d'une espèce ou de la société humaine."

05/08/2011

Alcatraz

Impossible d'écrire ici. Je déteste ce lieu. Je m'en souviens quand j'y reviens. Même si je conçois aisément que ce sont les gens qui font le lieu, moi y compris; j'ai connu des petites fermes bucoliques de bord de mer qui ont fini en pugilat, d'autres endroits au millimètre carré serré, accueillants et chaleureux.

Comme au ralenti tu regardes d'où tu t'en viens et où tu t'en vas. Ah oui, c'est vrai, cette vie là au milieu.

Est-ce une mauvaise raison que d'évoquer un lieu pour toute incapacité à se mettre en oeuvre ?... ce serait bien beau si c'était que cela.

Expo Photographique arles

 Well, avant que de résoudre l'inadéquation,  let's go to the mountain... et just do it.

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...