Je suis tombée sur un article sur Rue 89... étonnant document que ce film "Le mur" de Sophie Robert qui a travaillé à démontrer les pleins pouvoirs de la psychanalyse à travers le problème de l'autisme et ce, au détriment des solutions comportementales et cognitives expérimentées depuis.
Bien plus que cela, elle touche à la pierre angulaire de la psychanalyse en France, à savoir l'abondant ciment Freudien et Lacanien qui est rarement remis en cause.
Le discours des psychanalystes est juste hallucinant !
Rien n'étonne alors la levée des boucliers du monde psychanalytique à la diffusion de ce documentaire.
Je vous laisse apprécier le long et très riche entretien qui suit avec la réalisatrice
Bien plus que cela, elle touche à la pierre angulaire de la psychanalyse en France, à savoir l'abondant ciment Freudien et Lacanien qui est rarement remis en cause.
Le discours des psychanalystes est juste hallucinant !
Rien n'étonne alors la levée des boucliers du monde psychanalytique à la diffusion de ce documentaire.
Je vous laisse apprécier le long et très riche entretien qui suit avec la réalisatrice
2 commentaires:
Je ne suis pas sure qu'il faille mettre tout le monde dans le m^me sac...en fait je vois deux sacs...le premier sac est celui de l'autisme dont parfois le diagnostic est porté de façon totalement arbitraire... pour moi ce sac là reste encore à déchiffrer et à comprendre et comme toute chose inconnue et incompréhensible l'humain s'est empressé de lui attribuer des causes qui répondaient plus ou moins à la mode du jour. La mère étant le premier maillon de la chaine de l'attachement elle en a pris pour son grade. Il est à noter que les mères "froides"ou rejettantes (qui existent vraiment) font sans doute parfois ( la résilience est là ) le lit de dépressions plus tardives mais pas de l'autisme...
Le deuxième sac est celui des psychanalystes qui comme les humains sont variès... mais je pense que certains se sont vraiment intéréssés aux psychoses dont l'autisme et ils ont cherché à comprendre partageant leur vie dans les institutions organisant des sorties bref une thérapeutique du réel qu'il fallait avoir le courage de mettre en place et certains l'ont fait. Le sujet est difficile à traiter... le montage peut être un peu trop dirigiste ne montre que ce qui appuie la thèse un autre miroir identique en fait... oui les théories comportementalistes ont des résultats mais tant que la véritable cause ne sera pas découverte tout le monde patauge dans la semoule avoir simplement l'honnêteté de le reconnaitre...
@Laurence
merci de ton éclairage Laurence, je n'en n'attendais pas moins de ta part. Bien entendu, c'est toujours facile et dangereux de simplifier à deux versants une problématique dont personne n'a la clé.
Cependant, Sophie Robert précise bien elle-même dans sa longue interview que tous les psychanalystes ne sont pas forcément des suiveurs de la sainte parole. Mais qu'elle a été tout de même sidérée malgré sa connaissance du milieu, de trouver une si forte parole dogmatique allant dans le même sens, à savoir que la mère est coupable de toutes les psychoses, de l'autisme etc...
Ce que soulève la réalisatrice ici ce n'est pas tant je crois le sujet de l'autisme qui a été une porte d'entrée, pour soulever un sujet plus profond vers le discours emmuré et féodal des psys.
Pourquoi la psychanalyse se fonde sur les manques affectifs de la mère à ce point et minimise le rôle conscient et inconscient du père ?
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