27/01/2012

OPEN BAR


En hommage à une soirée profonde et gentillement déjantée entre amis de grâce... bon c'était pas le Syrtakis mais c'était tout comme.



25/01/2012

Rayon vert

 La fin du monde, c'est très divertissant.

 J'ai regardé ce film catastrophe qui s'intitule 2012. Par curiosité.
 Sauf qu'en terme de "distraction" ça ne marche pas bien, parce que ça travaille dans la tête. Et si... olala !!! imagine...
Catastrophe sans précédent: les terres sont englouties par les eaux, sous l'effet d'une surchauffe façon micro-ondes du noyau terrestre,  provoqué en amont par les émissions de particules du soleil.
Terreur totale qu'on n'oserait pas imaginer et ça tombe, bien car Hollywood le fait pour nous. Pour nous donner les "miquettes", mais pas seulement, je pense.. Le cocktail de personnages sauvés ou non solvables répond au sempiternel schéma biblique:
-"Pourquoi faut-il que ce personnage-là meurt ? "
- Et bien parce que dans la séquence 3, tu vois, il a fait un truc pas bien, trop de vanité, trop de cassoulet, il a écrasé un écureuil, eut de mauvaises paroles, donc il faut qu'il meurt.
N'oublions jamais que le scénariste est Dieu, Dieu tendance judéo-chrétienne, et même par delà du Christiannisme il faut de la morale surtout dans le plus grand des cahots.
Les quelques milliers d'âmes sauvées et sauvegardées dans des arches pourront alors, dans le sublime matin d'un jour nouveau, reconquérir la planète terre qui a bien fait d'engloutir le reste des misérables peuples, désorientés par accident. Ma foi, l'honneur est sauf. On a eu chaud. Trop.



L' injection d'un film ou d'un livre sur l'apocalypse provoquent toujours des effets secondaires cérébraux.Un film ne divertit pas mais nous place des idées bien nettes pour qu'on les réfléchissent. Plus ou moins. L'idéologie du film, à mon sens, insinue comme souvent que les gouvernements maîtrisent jusqu'au Big Bang, le moindre tempo de nos destinées. Bon, je n'évoquerais pas ici les protocoles des sionistes qui seraient le complot majeur élaboré par les juifs pour dominer le monde, mais, mais, mais, le pouvoir de l'imagination vaut la puissance de certaines aurores boréales et scénarios américains. (penser à aller lire ce texte-là, aussi, une petite mine à creuser)

 Aujourd'hui, 24 janvier 2012, à 13h, le journal de France 3 a fait une petite brève sur l'activité solaire de ces deux derniers jours, qui va sans doute provoqué de magnifiques aurores boréales au pôle sud et pôle nord suite à une éruption un peu puissante du soleil. Un orage magnétique était attendu sur terre aujourd'hui, chers amis, l'information n'a pas été tellement relayée... L'orage d'ondes ne devraient tout au plus que perturber les communications satellitaires et de l'aéronautique. Ah ? donc point d'orage à neutrons façon barbecue géant chez les Habbots, alors ? (soupir) Le réchauffement sera néanmoins nucléaire en 2012-2013, mais il ne viendra peut être pas de l'espace, il y a assez de fous et de matières du genre sur Terre, pour satisfaire les prêcheurs de la fin des temps.

Reçu ce matin aussi, dans la foulée, une enveloppe postée "à bord" d'un navire, tamponnées pas moins de dix fois par le cachet des Terres australes et Antarctiques Françaises. Une carte d'outre-mer d'un ami qui fait des escales à bord du Marion Dufresnes pour prendre des sons auprès des manchots, éléphants de mer, albatros, etc.
Tout à coup, de passer d'un film épouvantable à des dissertations sur la fin du monde jusqu'à la respiration d'un manchot des îles Kerguelen, ça m'a replacé direct sur le globe à taille humaine, posée au coin de ma table en formica rouge. Ouep. 
Les choses qui sont posées là, sur terre, devraient pouvoir suffire à nous divertir, non ?
A moi ça me manque, la terre, le sol, le naturel.
Tout ce qui brille dans le noir n'est pas toujours du meilleur carat.
Pomme Q.


19/01/2012

Gisèle Freund

    id="Visionneuse" width="425" height="319"     codebase="http://fpdownload.macromedia.com/get/flashplayer/current/swflash.cab">                                                        

Gisèle Freund naît, en 1908, à Schöneberg près de Berlin. Adolescente, son père lui offre un appareil photographique Leica qui ne la quittera plus. Elle étudie la sociologie à l'Université de Francfort, mais devant la montée du nazisme, elle fuit l'Allemagne et termine ses études à Paris, où elle prend la nationalité française et soutient une thèse sur La Photographie en France au XIXe siècle, qu'elle éditera, grâce à Adrienne Monnier en 1936.

Virginia Woolf



C'est par celle-ci qu'elle rencontre et côtoie de nombreux écrivains, alors peu connus, dont elle fait des portraits qui la rendront célèbre, à commencer par celui de Malraux. Dès 1938, elle est la première femme à réaliser des portraits en couleurs, en utilisant des pellicules Agfacolor. Elle immortalisera ainsi Michaux, Yourcenar, Cocteau, Beckett, Gide, Woolf et bien d'autres personnalités dont Mitterrand.
André Gide





Gisèle Freund entreprend en 1938 une série de portraits en couleurs d'écrivains et d'artistes dans leur univers, ce qui implique un long temps de pause et un travail de la lumière encore peu expérimenté. Ce portrait de Virginia Woolf est réalisé à Londres en 1939. Gisèle Freund cherche en général à capter les marques que la vie a laissées sur le visage de son modèle. Ici, dans l'inclinaison du visage, le vide du regard, la lumière brune, se lit la profonde mélancolie de Virginia Woolf.
Colette



Fuyant la France pendant la guerre, elle part réaliser des reportages en Amérique Latine, puis devient la première femme photographe chez Magnum en 1948. 
Elsa triolet

Georges Bernard Shaw

James Joyce


" Le visage humain, les gestes familiers de chacun m'ont toujours fascinée. Le bon portrait est celui où l'on retrouve la personnalité du sujet et non celle du photographe. Ce qui compte, à mon sens, c'est qu'on dise, devant une photographie : "C'est André Malraux ou Virginia Woolf" et non "C'est une photo de Gisèle Freund".

Gisèle Freund, Mémoire de l'œil, Paris, Le Seuil, 1977, n. p.
Simone de Beauvoir



Reconnue comme une des plus grandes photographes-portraitistes du XXe siècle dans le monde entier, elle décède à Paris en 2000, après avoir reçu de nombreuses récompenses et donné à l'Etat plus de 300 photographies.


Gisèle Freund , l'oeil frontière
-
exposition du 14 octobre au 29 janvier 2012 à la Fondation YSL - Pierre Bergé

16/01/2012

Cirque et vidéo


En mars 2010, après plus de 30 ans d’absence, le Gala de l’Union des Artistes est revenu sur le devant de la scène.

Petit historique en France
Le premier Gala eut lieu le samedi 3 mars 1923 au Nouveau Cirque. L’idée de Max Dearly, célèbre artiste de cabaret et de music-hall et membre de l’Union, était de faire participer gratuitement des vedettes et des artistes de renom à un spectacle de cirque pour alimenter les caisses des oeuvres sociales de l’Union des Artistes en un temps où les artistes ne bénéficiaient d’aucune protection sociale. Transformés pour un soir en acrobates, clowns ou dompteurs, ils exécuteraient des numéros surprenants. Ce fut un triomphe… et il y eut 47 autres éditions. La dernière eut lieu le 21 novembre 1981. Certaines furent de superbes réussites, certains numéros restent mythiques, il y eut aussi de beaux fiascos… Le Gala devint une manifestation populaire très suivie à partir de sa captation intégrale par la télévision en 1959.

Dans les années 70, la télévision s'est emparée de cette soirée de bienfaisance pour la diffuser aux Français depuis le Cirque d'Hiver Bouglione. Cette fois, le Gala de l'Union des Artistes a lieu au profit de l'Union sociale du spectacle.

"Alors que tout au long du 20ème siècle les artistes avec leur Union et leurs syndicats se sont battus - non sans succès - pour que “l’action sociale remplace la charité” selon la formule de Harry Baur, un des premiers présidents de l’Union et par deux fois Monsieur Loyal, c’est avec une profonde inquiétude que nous voyons aujourd’hui l’aggravation de la précarité des artistes du spectacle entraîner le besoin de faire de nouveau un Gala de bienfaisance !
L’éclat du spectacle et son succès auquel nous travaillons tous avec ardeur ne doit pas masquer la gravité de cette situation. "

Aristide Demonico 
Secrétaire général Union des Artistes




Je suis épatée par le travail du réalisateur François Goetghebeur, créateur d'émotion.
La pulsation des numéro tient dans le ballet des caméras autant que dans les effets de ralentis, et précisément grâce à un travail sur la bande sonore assez rare pour la télévision. Rarement vu une mise en image digne de ce nom depuis l'émission musicale live Taratata réalisée. J'avais déjà découvert son intro du dvd de Vanessa Paradis à Versailles , qui m' avait beaucoup plu, ce gars là à l'oeil musical, et là je ressens le plaisir du réalisateur dans toutes ses pirouettes stylistiques. Un plaisir partagé dans une même sensibilité des mystères des combinaisons, de la coupe juste, de l'envol musical jusqu'à la racine dorsale...  On aimera ou pas, c'est du show télé, grand public, cela va de soi, mais quand meme, ça envoie grave derrière. Et derrière il y a tout un espace-temps dans le crane. 
 
Pour ceux qui ont envie de s'en divertir... ces quatre "comics"filles qui s'envoient en l'air, façon battle cinématographique Tarantino. Bande son, tip top - J'adore.


14/01/2012

Fille de monteuse

Et si je vous disais qu' il n' y a jamais eut de "F", que L. a raconté aussi que son père habite au-dessus des nuages et que c 'est le pays des jouets, que sa meilleure copine soutient l'idée qu'il serait le Père Noël... J'ai l'air maligne moi, devant le maître quand il me dit que ce n'est pas dans sa méthode pédagogique et que la stagiaire orthophoniste me raconte le pays des jouets. Mouai.
Il n' y jamais eu de note sous forme de f... j' me suis fait avoir comme une bleue, tain ! je suis verte -

"-Alors c'est de la broderie L. ?
- Mieux que ça m' man, c'est de la dentelle"...
- mmmh... mmmouai"

11/01/2012

... pfff

L. est revenue de l'école avec la note " f "... parce qu'elle n'a pas su écrire "quarante" en lettres quand le maître disait 40 en chiffres. Petit rappel, elle en est à son quatrième mois de Classe Primaire.
C'est pas nul ça, comme apprentissage ? donner le goût de l' effort aux enfants en les classant dernier, ce n'est pas dans mes convictions pour donner envie.



En revanche, elle a très bien réussi à monter sur une planche de skate et à tourner en rond sur un plateau de tournage cet après-midi, puis sur sa trottinette en répétant " vautour", "vautour", "je suis le vautour"... à cause d'un rêve qu'elle a fait où un vautour lui croquait le doigt.

Je sens qu'on va bien s'entendre avec l'école ces 15 prochaines années...

A part ça tout va.

09/01/2012

Ella-Elise

Elise Caron, 
de la voix et de l'absurde...

Elise Caron- Photo extraite du film "Un soir au club"
Deux plaisants moments à passer en sa présence avec l'émission Open Jazz, du 28 décembre, à ré-écouter pour l'hommage à Ella Fitzgerald et ses Song Books, avec des enregistrements des années 1963-1964. Magique !

Elise Caron & Alex Dutilh © Marine Kaleka

Et ci-dessous, l'interview improbable renouvelée avec son patriote de poète Jacques Rebotier, petit précis de décomposition poétique qui m'a bien fait bien rire...

"45.23.
Arts premiers.
Les arts des autres sont primitifs ou premiers, voire primaires.
Les nôtres sont secondaires, et donc accessoires."

jacques rebotier - description de l'omme (extrait )






Danser sa vie- Exposition

Mes pas m'ont mené un peu par hasard au 6 ème étage du centre Pompidou, trois gamines et deux mamans pour arpenter les salles de l'exposition "DANSER SA VIE", consacré aux liens entre les arts visuels et le corps dansé. Magnifique !

J'y ai retrouvé des oeuvres familières, touchantes et très inspirantes:

La projection du Prélude à l'après-midi d'un Faune de Debussy, chorégraphié à l'origine par Nijinsky avec cette position des mains très particulière qui m'avait simplement marqué, dans toute mon ignorance de ce que ça pouvait signifier ou codifier.
Il y avait une forme de représentation à la fois très archaïque, façon égyptienne, et très moderne d'interprétation par rapport à la danse classique.






La danse papillon crée par Loïe Fuller dont la particularité est ce changement de couleur sur le vêtement en mouvement. Elle fût une pionnière dans l'utilisation des techniques de son époque et avait oser le solo de danse sans corset.
  
"Par ses mouvements amples, sinueux et continus, elle inaugure une ère nouvelle.
Elle déposa un total de dix brevets et copyright, principalement reliés à ses accessoires (sels phosphorescents qu'elle élabore elle-même et applique sur ses costumes) et dispositifs d’éclairage."


Les arabesques d'Isadora Duncan dans un jardin privé ainsi que les sculptures de Rodin ou d' Antoine Bourdelle qui me sont si familières.
" Isadora Duncan est l'une des premières à réagir par rapport au corps contraint par le tutu ou par les pointes. Elle danse nus pieds, voire radicalement nue, et à l'extérieur. Elle est également l'une des premières à s'affranchir de la musique et à trouver sa propre musicalité interne."



Les plans de travail scéniques de Mary Wigman, une artiste que j'ai déjà évoqué ici, Le sacre du printemps de Pina bausch, évidemment, et tant d'autres peintures et représentations du corps en mouvement ou de la pose qui ont nourri le siècle dernier jusqu'à aujourd'hui...



 
La vidéo de William Forsythe que j'ai beaucoup apprécié et qui rejoint certaines de mes réflexions et essais de mes premières captations de danse, une manière visuelle et "didactique" de donner à voir le mouvement.


J' y retournerai pour voir la 3ème partie, ampli de vidéos, très de(a)nse ( trop ?) qui a fini par achever l'attention des petites et la nôtre. Un ravissement pour les pupilles...

08/01/2012

L' Inspirante

Credit Photo: Laurence Guez

Excusez du peu de redondance, mais dites-moi, suis-je la seule à lire tout un poème dans cette image-là ?
De la posture langoureuse au port de tête, le détachement des épaules et la courbe du vêtement jusqu'au bras, de la lumière rayonnante jusqu'au sombre noir des jambes... je ne parle pas du modèle, le tout étant un tout.
Si j'étais peintre ou dessinateur je relierai les courbes, griffonnerai la silhouette, étendrai la peinture, si j'étais sculpteur je chercherais le noyau de la forme, taillerai la pierre, ciselerai les contours, et si j'étais poète, je prodiguerai des vers infinis... J'ai presque le regret de tronçonner les corps avec mes images.
Laurence en est mon meilleur garde-fou.

... il nous faut de la Lumière !

Cartes postées

Three of a kind... par Laurence Guez


Divine Héléna... par Laurence Guez


Que j'aime ces photos sublimant la langueur d'un après-midi limpide, amical, inspirant... la lumière tendrement captée par l'oeil de Laurence... merci à toi, merci à vous, chères amies. 
N'est-elle pas sublime de chaleur cette virtualité ?

05/01/2012

Androgénie

Fano Messan (1902-1998), née à Tarbes, qui, jeune femme, déserte rapidement les beaux-arts de Toulouse pour tenter sa chance à Paris comme sculpteur. 
Le beau sexe n’étant pas des mieux accueillis du côté des praticiens, elle se fait passer pour un homme, afin de suivre notamment les cours de Jean Martel. Au Salon d’automne de 1925, c’est en costume et cravate qu’elle pose aux côtés de son oeuvre au titre évocateur, L’AndrogyneLe Réveil du Nord salue "le plus jeune sculpteur du monde", tandis qu’un journaliste du Chicago Tribune signe un article intitulé "Le Quartier Latin s’amuse en essayant de déterminer le sexe de Fano Messan". 
Fano Messan par Man Ray
Volontaire, sensible et un brin aventurière, celle-ci a apprivoisé dans ses sculptures le bois, la pierre, l’ivoire ou le verre. Ses animaux et ses figures, aux lignes fluides et harmonieuses, sont empreintes de sensibilité. Kees Van Dongen ou Valéry Larbaud ont posé pour elle, Man Ray laisse d’elle un séduisant portrait photographique. Moïse Kisling, Jean Cocteau, Léonard Foujita ou Tristan Tzara figurent parmi ses amis. Et puis en 1929, Luis Buñuel lui a offert le rôle de l‘hermaphrodite dans son fameux film surréaliste, Un chien andalou. ( texte d' Alain Truong)
Dans le film Un chien Andalou- Luis Buñuel
 Les œuvres de Fano Messan sont empreintes de sensibilité sans artifice, de lignes simples et harmonieuses. Elle apprivoise aussi bien le bois, la pierre, l’ivoire ou le verre pour donner vie à ses sujets de prédilection. Les décorations pour le casino d’Aix-les-Bains et la frise de “La danse” qui orne les murs du dancing Le Tabarin en Suisse, les nus comme “l’Androgyne” présenté au Salon de 1925, les animaux ou les figures comme celles de Valéry Larbaud ou de Kees van Dongen qui peint son portrait en échange du buste qu’elle réalisa de lui en 1929, année de la naturalisation française du peintre.
Portrait de Fano Messan par Kees Van Dongen,
 
Portrait de Kees Van Dongen par Fano Messan  

En légende d’une photographie représentant van Dongen posant chez lui devant l’artiste on peut lire: “Peintre des femmes van Dongen a sans doute voulu la réciproque et voilà pourquoi c’est une femme, Mlle Fano Messan, qui modèle en ce moment son buste”

03/01/2012

Pourvu qu'elle soit douce

Je vous souhaite une chaleureuse année 2012, ami(e)s de la blogosphère.



A priori elle à l'air bardée d'épines et d'espoirs, comme à chaque remise à zéro des compteurs,  à fortiori il faudra encore puiser en son for intérieur pour un peu de douceur à moins que, à moins que...

J'en suis déjà troublé au bout de trois jours, c'est dire à quel point mes amarres risquent de lâcher avant la fin de saison nouvelle. Lâcher ne veut pas dire rompre, mais choisir d'aller vers... Et c'est tant mieux de ressentir ce besoin et l'envie de voir au-delà du ponton d'embarcation. Je me le souhaite longuement cet état.Je ne me promets pas la lune, mais un peu plus de paysages intérieurs/extérieurs. En tout cas j'ai besoin d'y croire.

Prenez soin de vos billets doux, quitte à les placer en coffre fort, ou à les transformer en or d'ici les douze prochains mois. Pour ma part, je guette le port, quel qu' il soit, et la chaleur d'une poignée de main qui ne remplacera jamais nos truculentes machines... see you soon.




Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...