Les étudiants québécois ont dressé des carrés rouges en signe de refus et de colère, depuis 2 mois de cela, face à l'annonce d'une nouvelle hausse importante concernant le financement des droits de scolarité en Université. Ce jeune homme ci-dessus, donne un juste résumé de ce que je pense au jour d'aujourd'hui. Faudrait donc qu'on ouvre un peu mieux les yeux là, au-dessus de notre élection présidentielle, qui de toute façon ne changera pas la donne. La minorité "bourgeoise", le grand capital disons, a décidé de se faire l'Europe entière et les peuples de façon générale, car l'humain ne leur sert plus à rien. Voilà, en résumé ce qui ressort de ma dernière discussion avec une amie qui oeuvre contre la dette. Ce gars-là est syndiqué, bien et il dit ce que je veux entendre, bien. Et alors ? et alors c'est ce en quoi je crois.
Cet après midi, je regardais mon neveu de sept ans qui jouait à "Age of Empires", un jeu de stratégie sur ordinateur, où l'on doit maitriser les ressources d'un territoire, contrôler les rendements des populations ( cueillettes, coupe d'arbres etc) et optimiser son armée attenante. L'objectif final étant de réduire à néant une autre civilisation. Bon. J'étais assez fan du Risk dans ma jeunesse, alors je ne vais pas condamner bêtement les jeux new wave sous prétexte qu'ils rassemblent tout la beauté de l'univers libéral. Disons que contrairement au Risk qui se jouent à plusieurs autour d'une table, "Age of Empires" permet de s'isoler tranquillement pour se sentir maître du monde. Et ça, Ho que non ça n'est pas gravement éducatif à sept ans. Tout dépend si les parents assurent un minima de prise de conscience du monde réel environnant. Ce n'est pas le cas.
"Mais les paysans y mangent quand ? "..., "et il y a un village avec des enfants ou bien ?... font quoi quand ils bossent pas ?... ils font que ça, ok - Mais..."
Bourrés et consentants par dépit.
La solution à tout cela c'est quoi ? ai-je demandé à mon amie contre la dette. Et bien il faut se regrouper parce que seul on ne vaut rien. S'informer, ne suffit pas. Il faut agir aussi, discuter, prendre part à des actions. Je n'y suis pas encore.
Une amie grecque qui vit entre le France et la Belgique passe la plupart de son temps à faire des conférence autour de la situation de son pays, de la dette, et elle est abasourdie par le Français qui dit, "boaf, oui mais nous c'est pas la Grèce, on verra venir"... On ne verra rien venir du tout oui parce qu'on ne veut pas voir.
Vu qu'il y a ici du compatriote québécois je ne peux pas laisser passer ça sans vous dire qu' on a enfin évoquer des manifs étudiantes au Québec à la tivi française, même que dix sec... et alors ? et alors je fais passer. Et je soutiens ceux qui se battent pour ce qu'on nomme des droits, comme celui de s'éduquer gratuitement. La prochaine salve est proche.
Cet après midi, je regardais mon neveu de sept ans qui jouait à "Age of Empires", un jeu de stratégie sur ordinateur, où l'on doit maitriser les ressources d'un territoire, contrôler les rendements des populations ( cueillettes, coupe d'arbres etc) et optimiser son armée attenante. L'objectif final étant de réduire à néant une autre civilisation. Bon. J'étais assez fan du Risk dans ma jeunesse, alors je ne vais pas condamner bêtement les jeux new wave sous prétexte qu'ils rassemblent tout la beauté de l'univers libéral. Disons que contrairement au Risk qui se jouent à plusieurs autour d'une table, "Age of Empires" permet de s'isoler tranquillement pour se sentir maître du monde. Et ça, Ho que non ça n'est pas gravement éducatif à sept ans. Tout dépend si les parents assurent un minima de prise de conscience du monde réel environnant. Ce n'est pas le cas.
"Mais les paysans y mangent quand ? "..., "et il y a un village avec des enfants ou bien ?... font quoi quand ils bossent pas ?... ils font que ça, ok - Mais..."
Bourrés et consentants par dépit.
La solution à tout cela c'est quoi ? ai-je demandé à mon amie contre la dette. Et bien il faut se regrouper parce que seul on ne vaut rien. S'informer, ne suffit pas. Il faut agir aussi, discuter, prendre part à des actions. Je n'y suis pas encore.
Une amie grecque qui vit entre le France et la Belgique passe la plupart de son temps à faire des conférence autour de la situation de son pays, de la dette, et elle est abasourdie par le Français qui dit, "boaf, oui mais nous c'est pas la Grèce, on verra venir"... On ne verra rien venir du tout oui parce qu'on ne veut pas voir.
Vu qu'il y a ici du compatriote québécois je ne peux pas laisser passer ça sans vous dire qu' on a enfin évoquer des manifs étudiantes au Québec à la tivi française, même que dix sec... et alors ? et alors je fais passer. Et je soutiens ceux qui se battent pour ce qu'on nomme des droits, comme celui de s'éduquer gratuitement. La prochaine salve est proche.
12 commentaires:
Chère dame Laure
Il est bien de voir des français s'intéresser enfin à ce qui se passe chez nous. Ils sont beaux ces jeunes et quand je les regardes aller je me dis que nous avons là tout le potentiel d'un bel avenir pour le Québec.
La confrontation actuellement en cours est un fait rare au Québec. C'est aussi un extraordinaire révélateur social et politique. Il se passe que nous avons aussi chez nous des chemises brunes en puissance qui sont méprisants et qui sont convaincus de leurs bons droits.
devenir "maître du monde" dans un jeu de, d'une socièté ne se fait pas sans complicité, celle des castes supérieures elles mêmes issues de ces temples de la connaissance. Pas de soucis pour la jeunesse qui revendique ce n'est que facade car dans le monde étudiant la compétition est féroce et il vaut mieux bénéficier de conditions favorables pour reprendre le business des parents. Le saumon revient toujours à ses origines. Avec le recul, oui c'est toujours facile qui retrouvons nous aux postes clefs, ceux qui voulaient en finir avec le modèle à papa.
L'ascenseur social mon boule.
les révolutionnaires de 68 n'étaient pas des forcément des fils de nantis en tout cas ils sont tous en gros devenus les cadres d'une société libérale celle qui n'avance qu'à coups de compromissions... je vais de ce pas relire Don Quichotte ...
c'est de la faute des syndicats,en gros si ça à foiré, le soucis c'est qu'un salarié seul face à son employeur est égal à peanuts. Bons ronds de jambe Laurence.
Sur le blog de Gaétan Bouchard, il y a ce lien assez particulier et qui recoupe plusieurs détails de la situation économique mondiale.
http://blogsimplement.blogspot.ca/2012/04/pourquoi-navons-nous-aucune-nouvelle-de.html
je ne crois pas qu'ici j'ai exactement dit cela ni ailleurs ... je pense simplement que la société a besoin de revoir un certain nombre de choses et peut être surtout la formation de szs cadres...politiques syndicales journalistes et puis même la formation tout court...mais est ce possible celà...alors méditons...
Makes je n'arrive pas à trouver le documen en question...
je m'emballe.
je sais pas ou est passé mon commentaire, je disais simplement que ce jeune étudiant québéquois nous montre que le capitalisme partout frappe sans retenue
VIVE LE QUEBEC LIBRE!
@Laurence,
Voici le lien sur Youtube, tu me m'excuses de n'avoir pas lu ton message plus tôt...
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=PId9igNyXoM#!
Aux étudiants québécois: TENEZ BON !
@Mmwh
oui, j'ai vu le lien chez Gaëtan -
De la Tunisie au Québec,à la Grèce il y a une langue commune qui permet de nous "entendre, ce qui est déjà un facteur important, ensuite il y a l'outil web qui permet de communiquer ce qui est une révolution. Le printemps arabe, le printemps d'érable, ce n'est pas qu'une posture légère et poétique, à mon sens. Je crois fermement à la puissance de ces liens et à ce qu'ils permettent d'échanger, de véhiculer. La force des mouvements en passera par là.
En attendant, nous sommes nous français "dans nos petits souliers" actuellement... tellement d'incertitudes planent et d'angoisse et d'espoir pourtant.
Ce qui se passe en Espagne, que ce soit la gauche au pouvoir ou au Québec, ou c'est l'autre bord qui gouverne, devrait nous servir de thermomètre à nous autres pour imaginer que rien ne se fera dans la douceur quoiqu'il advienne.
Il y a quand même quelques Français qui suivent et soutiennent la "révolution érable". Courage !
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