Billet entièrement emprunté à Lélius qui a su attiré mon attention vers ce film-là, avec une scène d'ontologie pianistique très hollywoodienne. Mise en scène étirée à foison, mais néanmoins surprenante pour sa chute. J'ai adoré.
1900 – La légende du pianiste sur l’océan
Sorti en 1998, ce film signé Giuseppe Tornatore, le réalisateur de « Cinema Paradiso », rien moins, met en images une pièce de théâtre, monologue, d’Alessandro Barrico intitulée « -1900- » (Novecento).
Tôt le matin du 1er janvier 1900, dans le désordre de la salle de bal désertée du paquebot Virginian, un mécanicien du bateau essayant de récupérer cigares ou petits fours laissés par les fêtards, trouve sous une table, un berceau et son bébé abandonnés. Aucun des passagers, immigrants italiens, n’ayant demandé la restitution de l’enfant, Danny, le machiniste l’adopte et le nomme ’1900″. Quand, 8 ans plus tard, il meurt accidentellement, l’équipage prend en charge l’enfant.
Au cours d’une flânerie nocturne à travers le paquebot, le jeune 1900 découvre le piano du bord, se risque à en sortir quelques sons et très vite, après quelque temps, exprime une sensibilité et une virtuosité hors du commun. Devenu un homme, Novecento fait sensation dans le monde du jazz qui commence à conquérir l’Amérique, sans que jamais pourtant il n’ait quitté le navire. Tous veulent l’entendre, mais pour cela il faut embarquer sur le Virginian.
Ainsi, le grand pianiste de jazz du moment, le prétentieux Jelly Roll Morton, veut-il prouver que la réputation de 1900 est usurpée, et que personne ne peut dépasser son « génie » du piano. Il vient le défier à bord, et c’est l’occasion d’une scène de duel digne des maîtres du western, de John Ford à Sergio Leone.
7 commentaires:
Quelle coïncidence, le petit Novecento au pied de l'escalier, là, sur le dessus d'une pile de livres que ma blonde s'apprêtait à monter à l'étage. Coïncidence ou synchronicité que seule une distance sépare?
Je me rappelle ce film, mais je ne l’ai jamais vu. À la maison, la vraie cinéphile, c’est belle Yza. J’ajoute à ma liste de film à voir. J’aime les histoires pianistiques et/ou qui traitent de musique ou de musiciens.
Quelle séquence, ce duel de piano! La cigarette allumée sur les cordes du piano me ressouvient Great Balls of Fire .
@Makesmewonderhum
-Bizarre, vous avez dit "bizarre" ?
- Moi ? j'ai dit "bizarre" ? mmh ... comme c'est bizarrrre.
@Michael
Le billet t'étais prédestiné mais il est arrivé presque dans la corbeille de MakesmewonderHum. Bon.
Pas mal cet extrait, moins subtil mais pas mal !
Quelle séquence! Tu l'as dit Michael! Etourdissante!
@Laure
Merci pour le clin d’œil!
Personnellement, j’ai toujours préféré les duos aux duels : je crois avec ferveur à la puissance créatrice de la collaboration. D’ailleurs, mon premier coup de foudre jazzistique (et piano) est l’album CoreaHancock. Chick Corea et Herbie Hancock, wow, deux grands de la planète jazz. Des pièces comme Ostinato et Liza (et j'en passe) sont exaltantes de virtuosité, dans l'exécution et l'émotion.
Et, oui, Jerry Lee Lewis n’était pas le roi de la subtilité. En effet!
@Helena Étourdissant à en donner le mal de mer, hé, hé.
@Michael
:-)
Chick Corea, ça me parle, j'ai dû retenir ce nom il y a un moment pour de bonnes raisons musicales. Je ne sais plus.
Je vais suivre tes pistes... merci Michael
Enregistrer un commentaire