J'ai sortis mon zapbook couverture bleu à l'horizontal, pour changer d'altitude, modifier la courbe des abscisses et des ordonnées. Format mappemonde, format 16/9 ème, format dossier, format écran.
Je jauge ma quantité de carburant, ok - Café bruyant du matin peu enclin à la poésie - tant mieux, je resserre mes neurones sur mon bloc blanc.
Je fabrique des constellations, multiplie les flèches, les phrases courtes. Il ne s'agit pas de littérature.
Il s'agit de conceptualiser. Mettre à plat, relier l' infiniment personnelle à l'infiniment universel.
Je réalise que je ne peux pas écrire "voilà, c'est ça" et bloquer ainsi tout processus de narration.
Il ne s'agit pas de définir ce qui est, il s'agit , je ne sais trop comment de persuader le lecteur au "voilà c'est ça".
Amener le lecteur à imaginer la constellation plutôt que de lui plaquer devant les yeux et de devoir ramer les pages suivantes pour l'en persuader.
Ne pas définir. Faire entendre ce qui est, montrer ce qui est.
Le talent serait d'arriver à suggérer que le parcours étant tel qu'il a été, il formerait au final le grand "voilà, c'est ça" dans la tête du lecteur/spectateur.
Il faut tout reprendre à zéro. Avec ce cap-là.
Je sais que je peux le faire.
Machin l'a fait, bidule l'a fait, alors moi je peux le faire. Seulement... vingt à cent fois le remettre sur le métier.
Sur ce, bon week end !
Je jauge ma quantité de carburant, ok - Café bruyant du matin peu enclin à la poésie - tant mieux, je resserre mes neurones sur mon bloc blanc.
Je fabrique des constellations, multiplie les flèches, les phrases courtes. Il ne s'agit pas de littérature.
Il s'agit de conceptualiser. Mettre à plat, relier l' infiniment personnelle à l'infiniment universel.
Je réalise que je ne peux pas écrire "voilà, c'est ça" et bloquer ainsi tout processus de narration.
Il ne s'agit pas de définir ce qui est, il s'agit , je ne sais trop comment de persuader le lecteur au "voilà c'est ça".
Amener le lecteur à imaginer la constellation plutôt que de lui plaquer devant les yeux et de devoir ramer les pages suivantes pour l'en persuader.
Ne pas définir. Faire entendre ce qui est, montrer ce qui est.
Le talent serait d'arriver à suggérer que le parcours étant tel qu'il a été, il formerait au final le grand "voilà, c'est ça" dans la tête du lecteur/spectateur.
Il faut tout reprendre à zéro. Avec ce cap-là.
Je sais que je peux le faire.
Machin l'a fait, bidule l'a fait, alors moi je peux le faire. Seulement... vingt à cent fois le remettre sur le métier.
Sur ce, bon week end !
6 commentaires:
Excellent plan ! Hypnotiser sans artifices. C'est possible.
@Guillaume
Contente de lire un peu de toi ici. J'ai fortement songé à te nommer sur le parcours de ce billet.
:-)
nos univers qu'ils soient parallèles,perpendiculaires,concentriques etc... etc... sont ici même.En nous. Onze dimensions ça laisse rêveur. Ben!Pas les physiciens.
Bon je file j'ai rendez_vous avec un bonhomme de neige.
Bzzz...
Les grands esprits se rencontrent, dans une halte routière, entre deux galaxies. Génial et emballant, ce texte, ce style, ce rythme. J’aime profondément. Des écrits truffés d’indices, des thèmes aux racines qui se fusionnent, des cordes universelles qui vibrent : l’harmonie dans le chao.
« Mettre à plat, relier l'infiniment personnelle à l'infiniment universel. » Ne reste plus qu’à faire un noeud avec ces deux bouts de fil, et regarder un équilibriste stellaire nous en mettre plein la vue.
@Le bourdon
Bon Homme de neige, alors !
@Michael
Equilibriste dont tu en es, Michael, je n'en doute pas un instant !
C'est une évidence à claquer les portes ouvertes ce que j'écris là, mais tant que tu n'as pas fait tiens ces évidences là, et bien elles n'existent pas. On a beau dire, on a beau lire, faut les déterrer soit même et les poser sur l'établi. Ecrire avec ses mots les évidences qui courent les rues, c'est pas pareil. Ce que je crois.
@Laure
Parlant d’équilibriste, j’ai écrit un texte en 2010, l’histoire d’un funambule , hé, hé!
Au-delà de la pensée, au-delà de mots, les évidences doivent prendre racine dans l’expérience et dans la réalité. Je suis bien d’accord avec toi. Il y a une expression par chez nous qui dit " les babines doivent suivre les bottines ". Ce n’est pas toujours évident d’intégrer le conceptuel au réel, une bataille de tous les instants. J’ai confiance qu’avec un peu d’acharnement, de l’entraide et beaucoup d’autodérision, nous réussirons tous à réaiguiller nos consciences.
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