12/02/2015

PETIT RIEN - Le film





 
Que reste-t-il aux êtres « survivants » des violences physiques et morales subies dans l'enfance ? Que reste-t il après les actes, sinon la parole, les mots et l'art pour tout expression de soi ?
 
J'ai souhaité donner cet espace-temps à cette parole, au travers des mots d'Helenablue qu'elle a un jour adressé à sa mère après une amnésie de plus de 30 ans sur un traumatisme d' enfance.
 
Faire un film aussi pour rendre une sorte de justice quand celle des hommes n'en n'est pas capable, mais surtout transmettre et donner à entendre ce qui est "tu".

Ma rencontre avec Helenablue a eut lieu en 2008, à travers son blog puis dans la vie réelle au bout d'un an d'échanges. Il se dégageait de son journal une aura particulièrement sensible au monde, engageante tout en étant intime, et une capacité à se dire, à s'écrire comme j'ai rarement trouvé sur la toile. 

"Arriver à inspirer les autres c'est leur dire toi aussi tu peux le faire, moi je le fais, lui le fait, toi aussi tu peux le faire", m' a dit un jour Héléna.
 
Il est parfois difficile de recevoir certaines vérités, et certaines paroles. Comment les dire, comment les montrer ? ... Il n' y a pas d'indicible, il n' y a que de l'humanité. Nommer l'indicible c'est rendre compte de la part d'ombre inhérente à tout être. 
 
"Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire; ce n'est pas subir la loi du mensonge triomphant."  (Jean Jaurès)

Laure Kalangel
 

2 commentaires:

Mylène Gauthier a dit…

Travail de longue haleine dans un montage engagé. Bravo Laure.

le bourdon masqué a dit…

terril et puis lui en parlant.

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...