Je suis loin d' être chorégraphe mais animé par une recherche du corps jeté dans l' espace... avec les contraintes du cadre décor, et aussi du cadre filmique... Plus il y a de cadre plus on peut lâcher des choses, il me semble.
C'était un peu l'essai que l'on avait fait dans ce couloir sombre Orgasme schizophrénique dans couloir sombre, plus exactement, un minimum d'espace, un maximum de contraintes et voir comment on peut y échapper, quels sont les moyens d'échapper à ça, ... alors il y avait l'alcool évidemment dans toute sa puissance destructrice. Et puis Nils m' a fait glissé sur ce terrain là, ce qui fait que j'ai mis énormément de temps à accepter ce film tel qui est... une espèce de monstre à trois têtes que j''avais peine à reconnaître, si tant est qu'on puisse "reconnaître" un film comme on "reconnaît" son propre enfant.
Très étrange le processus de création artistique... ça me rassure d' entendre Wim Wenders douter
de sa proposition filmique... impression d'être dans cet état là.
Comment poser par écrit ce qui demande un langage à formuler sur plusieurs étapes ?
Le langage final émanant évidemment au moment du montage...
Quand je vois cette image par exemple, d'une femme retenue par une corde qui tente de s' échapper dans la bande annonce PINA, c'est quelque chose que j'ai essayé avec Nils déjà... des questionnements sur ce que le corps endure, se fracasse ou rencontre. Cette image là dans ce décor là, elle correspond à quelque chose de particulièrement précis. Voilà pourquoi le travail de mise en scène de Pina Bausch me convoque illico à des imageries connues.
Je ne sais pas, je ne sais pas... je vois où je veux en venir mais ce qu'il faudrait de talent pour vous le retranscrire, je n'en suis pas convaincue.
Bon, confiance...
C'était un peu l'essai que l'on avait fait dans ce couloir sombre Orgasme schizophrénique dans couloir sombre, plus exactement, un minimum d'espace, un maximum de contraintes et voir comment on peut y échapper, quels sont les moyens d'échapper à ça, ... alors il y avait l'alcool évidemment dans toute sa puissance destructrice. Et puis Nils m' a fait glissé sur ce terrain là, ce qui fait que j'ai mis énormément de temps à accepter ce film tel qui est... une espèce de monstre à trois têtes que j''avais peine à reconnaître, si tant est qu'on puisse "reconnaître" un film comme on "reconnaît" son propre enfant.
Très étrange le processus de création artistique... ça me rassure d' entendre Wim Wenders douter
de sa proposition filmique... impression d'être dans cet état là.
Comment poser par écrit ce qui demande un langage à formuler sur plusieurs étapes ?
Le langage final émanant évidemment au moment du montage...
Quand je vois cette image par exemple, d'une femme retenue par une corde qui tente de s' échapper dans la bande annonce PINA, c'est quelque chose que j'ai essayé avec Nils déjà... des questionnements sur ce que le corps endure, se fracasse ou rencontre. Cette image là dans ce décor là, elle correspond à quelque chose de particulièrement précis. Voilà pourquoi le travail de mise en scène de Pina Bausch me convoque illico à des imageries connues.
Je ne sais pas, je ne sais pas... je vois où je veux en venir mais ce qu'il faudrait de talent pour vous le retranscrire, je n'en suis pas convaincue.
Bon, confiance...
3 commentaires:
je ne vois pas votre image mais j'aime vos mots, maux cadrés ou décadrants
@lilasvb
Merci valérie, j'en suis touchée.
Mon image peu importe, celle là même qui ne s'invente pas, peu d'intérêt finalement vu que c'est la seule qu'on maitrise assez mal!
Cadrer les autres c'est ce que j'essaye au mieux ... enfin en image et en mouvement, pas autrement.
:-)
Grande qualité que le doute...
"Quand je peins, mon but est de montrer ce que j’ai trouvé et non pas ce que je suis en train de chercher.", aurait dit P. Picasso...
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