Les
étudiants québecois battent le pavé depuis 3 mois, pour faire valoir
leur droit à l'égalité des chances à étudier et non pas selon le
portefeuille de leurs parents. Ils ont besoin d'être entendu, soutenu,
au même titre qu' un certain printemps arabe. L'heure est rouge.
"Lundi matin, la grève a pris
un nouveau tournant historique. Voici mes notes de cette journée :
Nous sommes lundi le 8 mai
du printemps érable. La grève des étudiants du Québec entre dans sa phase
décisive.
Après plus de trois mois de
grève, de grabuge et de répression
policière extrêmement violente, et
de matraquage médiatique de Power et Quebecor digne de Joseph Goebell,
Jean
Charest a désormais l’opinion publique dans sa poche. Devant la gravité
que
représente l’annulation imminente de tous les cours universitaires, les
leaders
étudiants sont enfin invités à la table des négociations, après 88 jours
de
conflits, au moment ou la possibilité d’éviter une session prolongée à
l’université arrive à son termes. En fin de semaine un sprint de 22
heures, en présence
de trois leaders syndicaux a permis d’accoucher d’une entente de
principe entre le gouvernement et les trois associations étudiantes.
Une entente qui soumet les comptes de dépenses des universités à un
examen
rigoureux d’un conseil incluant les étudiants. Toutes les économies
dégagées
seraient récupérée par les étudiants pour réduire ou même abolir leurs
frais afférents. Une entente modeste et
pas de moratoire. L’entente à peine signée, l’ineffable ministre de
l’éducation
Lyne Beauchamp s’empresse d’insister dans les points de presse que rien
n’est
garanti. On entends presque les conseillers de Charest ricaner à propos
de
cette entente bidon."
(...)
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