14/05/2012

Québec: ALERTE ROUGE


 
Les étudiants québecois battent le pavé depuis 3 mois, pour faire valoir leur droit à l'égalité  des chances à étudier et non pas selon le portefeuille de leurs parents. Ils ont besoin d'être entendu, soutenu, au même titre qu' un certain printemps arabe. L'heure est rouge.
 
"Lundi matin, la grève a pris un nouveau tournant historique. Voici mes notes de cette journée :

Nous sommes lundi le 8 mai du printemps érable. La grève des étudiants du Québec entre dans sa phase décisive.

Après plus de trois mois de grève,  de grabuge et de répression policière extrêmement violente,  et de matraquage médiatique de Power et Quebecor digne de Joseph Goebell, Jean Charest a désormais l’opinion publique dans sa poche. Devant la gravité que représente l’annulation imminente de tous les cours universitaires, les leaders étudiants sont enfin invités à la table des négociations, après 88 jours de conflits, au moment ou la possibilité d’éviter une session prolongée à l’université arrive à son termes. En fin de semaine un sprint de 22 heures, en présence de trois leaders syndicaux a permis d’accoucher  d’une entente de principe entre le gouvernement  et les trois associations étudiantes. Une entente qui soumet les comptes de dépenses des universités à un examen rigoureux d’un conseil incluant les étudiants. Toutes les économies dégagées seraient récupérée par les étudiants pour réduire  ou même abolir leurs frais afférents. Une entente modeste et pas de moratoire. L’entente à peine signée, l’ineffable ministre de l’éducation Lyne Beauchamp s’empresse d’insister dans les points de presse que rien n’est garanti. On entends presque les conseillers de Charest ricaner à propos de cette entente bidon."
(...)
 
 

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