Run est un projet ambitieux, qui s’inscrit dans une envie délibérée de convoquer pleinement les possibilités infinies du cinéma. « C’est
l’histoire d’un jeune homme dont la vie est construite autour de trois
courses. A travers sa trajectoire emblématique, je raconte les 20
dernières années de l’histoire tourmentée de la Côte d’Ivoire ». Impossible d’en dire davantage pour le moment, « secret de scénario » oblige.
Du journalisme au cinéma
« Je ne viens pas d’une école de cinéma. Je me suis retrouvé reporter radio au pied du mur de Berlin pour une radio libre. Par la suite, le cinéma est devenu une évidence. J’ai été projectionniste, assistant de production, tout en réalisant mes premiers courts métrages. Depuis 2002, je filme aussi seul, d’une manière plus documentaire. Je reviens d’Egypte, où j’ai fait un état des lieux de la révolution de la Place Tahrir. Pour moi, la fiction et le documentaire sont deux tempos d’un même mouvement. Intérieur et Extérieur. »
Après une fiction (Le Passeur) et un documentaire (Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire), Philippe Lacôte renoue avec une envie militante et politique.
L’idée est de comprendre le monde dans lequel on évolue ou l’on régresse, à travers le prisme du cinéma.
Est-ce que cet art peut se rendre encore utile dans la captation de l’histoire en mouvement ?
A-t-il encore la force et le langage nécessaires pour attraper au vol le regard d’un cinéaste ?
Avec Run, ce sera un carnet de bord qui permettra sûrement et posément à Philippe Lacôte de percevoir sa place d’artiste au sein d’un pays tourmenté. A suivre !
(extraits article de Samir Ardjoum)
Du journalisme au cinéma
« Je ne viens pas d’une école de cinéma. Je me suis retrouvé reporter radio au pied du mur de Berlin pour une radio libre. Par la suite, le cinéma est devenu une évidence. J’ai été projectionniste, assistant de production, tout en réalisant mes premiers courts métrages. Depuis 2002, je filme aussi seul, d’une manière plus documentaire. Je reviens d’Egypte, où j’ai fait un état des lieux de la révolution de la Place Tahrir. Pour moi, la fiction et le documentaire sont deux tempos d’un même mouvement. Intérieur et Extérieur. »
Après une fiction (Le Passeur) et un documentaire (Chroniques de guerre en Côte d’Ivoire), Philippe Lacôte renoue avec une envie militante et politique.
L’idée est de comprendre le monde dans lequel on évolue ou l’on régresse, à travers le prisme du cinéma.
Est-ce que cet art peut se rendre encore utile dans la captation de l’histoire en mouvement ?
A-t-il encore la force et le langage nécessaires pour attraper au vol le regard d’un cinéaste ?
Avec Run, ce sera un carnet de bord qui permettra sûrement et posément à Philippe Lacôte de percevoir sa place d’artiste au sein d’un pays tourmenté. A suivre !
(extraits article de Samir Ardjoum)
2 commentaires:
tiens nous au courant des que ça sort car je perçois que c'est pas le genre de film qui va défrayer la chronique cinéma et de ce que tu nous en dis ce jeune mérite notre soutien
@Alex
Alors il faut être patient... ça prend du temps non ? Ce jeune est un vieux loup ... :-)
merci ALex
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