16/04/2013

En échos...

Photo: Frédérique Elkamili




Dans la cendre de ces yeux.

La forme de ces yeux trace, sur le rivage,
un étrange passage
vers un lieu où s'adresse son visage.

Profonde, contre son front,
en la lecture d'autres cieux,
Demoiselle, en son silence, songe.

Posée sur la branche d'un cil ,
Du bout de son bois
dans le matin des jours ,
elle tresse,
à travers chants
l'émerveille d'un pays sage.

Seule, elle ne se noue à aucun nom.

Sans cesse , elle déroule les fils du désamour,
et accroche dans les arbres
de solaires contours et de possibles desseins
qui mèneront toutes ses vies vers sa route.

Demoiselle décore, hors de ses nuits, des espaces bien infinis.

Se pourrait-il que l'ombre d'un visage porte la lumière sur le message ?
Puisque c'est dans la forme de ses yeux qu'elle écrit
tout ce que qu'elle n'aura, encore, jamais dit.


6 commentaires:

Frederique a dit…

Comment avez-vous fait ?

Laure K. a dit…

@Frederique

Comment j'ai fait quoi, Frédérique ?

Frederque a dit…

Pour comprendre, associer l'image et le texte, les paroles ?

Laure K. a dit…

@Frédérique

AH, mais ça c'est Astrid, le texte, ce sont ses mots à elle sur mes dessins à moi que j'associ à votre image de rocher gourmand.

Simple ? non - pas simple, mais inspirée, inspirant, inspiration, expiration, comme le vent, comme les vases communiquants.

:-)

ça vous parle ?

Frederique a dit…

Une respiration, c'est ainsi qu'en respirant naissent les mots que je n'ai pas. Merci à vous et à Astrid.

Laure K. a dit…

:-)

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