12/07/2013

Image incidente

 Après je ne sais pas...

UN COIN DE L'INFINI BRULE

saisi dans l'extase
contenant la pression du désir
un recoin de ciel noir
plonge dans l'angle du soleil
menaçant, obsédant
silence offert aux silencieux


Vide


d' une simplicité à faire peur sans histoire
visions à méditer dans la contemplation
modifiant toute perception qu'advienne
la vue qui déborde la vue
glissements des plaques brossées dans
  l'épaisseur du pigment
s'engendre lui-même








 -Dialogue avec Rothko-
de Carolyn Carlson

2 commentaires:

Astrid Shriqui Garain a dit…

« Après je ne sais pas » :
là se trouve le seuil qui sépare le visible de l'invisible

Très bon signe ! Tu es sur la Voie !

« Là où se concentre le regard de l'esprit, point n'est nécessaire l'image entière. » T'Ang I-Fen

« Parvenu à l'extrême du Vide, fermement ancré dans la quiétude.Tandis que les dix mille êtres d'un seul éclosent, je suis contempler le Retour ». Lao-tzu.

Bref pour viser la Plénitude il faut atteindre le Vide.

Re bref, c'est le Vide existant entre toutes choses qui leur permet de prendre forme.
Si tu perçois le Vide tu obtiens la vision de Tout.

« Ce qui apparaît » naît de « ce qui n'est pas ».
Sachant que « ce qui n'est pas « ne veut pas dire « ce qui n'existe pas ». Là tu franchis le seuil
C'est la transformation, la mutation du regard, et là ce trouve la Vision.
On appelle ça la Conscience, la Révélation, le Mystère, la Béatitude etc etc etc , tout dépend des latitudes.

Le vide médian donne le contour des choses. Le souffle qui fait apparaître l'esprit des choses. Ce qui te permets à la fois de discerner et d'unifier.

Re re bref : c'est pour ça qu'il nous faut de la vacance ( au pluriel c'est encore mieux!).

Penser à « Rien » ne veut pas dire se foutre de Tout, mais se bien préparer à le recevoir ! ( juste retour des choses).

Donc....Bonnes vacances ! Après....vous verrez bien.

Laure K. a dit…

@Astrid

Tous ces baumes ont de l'effet, et je t'en remercie mille fois.

"Rien" à ajouter.

See you, vers Pompidou.

:-)

Fabienne Verdier, rencontre

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