29/05/2008

Final Fantasy du Petit Prince


Envie d'un Speed painting ce soir ... en écoutant"Cinema Bizarre",le nouveau style
de musique "générationnelle",revisite les classiques du genre Depeche Mode d'antan.
Pour un speed painting haut de gamme, rendez-vous à cette adresse:
http://www.anoriant.tv/index.php?film=kiwimage/speedpainting-01.flv&id=55&seurt=4>

28/05/2008

soirée pluvieuse


Plaines orageuses
'ferait meilleur près d'un feu
bien au chaud et à l'abri
les mains brûlantes sous la tisane du laurier gris

25/05/2008

"Why Aïssata is not cooking ?"

"ENTRE LES MURS", film français palme dorée, ce soir à cannes.
A en voir un extrait il s'agit de ce problème de langage et de références dans le cadre scolaire pour les élèves français d'origines maghrébines et autres:"Bill is cooking", "Martine fait la cuisine" et pourquoi "Aïssata" is not cooking ?"
Effectivement, là est un fondement de la dite "intégration".

Nord Perdu de Nancy huston
"Très récemment, après un débat sur l’exil et le changement de langue dans la ville d’Ajaccio, une écossaise est venue me parler en aparté. « J’ai épousé un Corse, me dit-elle, et voici plus de vingt ans que j’habite ici. Nous avons quatre enfants. Je parle le français constamment et couramment sans problème… Mais comment dire… elle ne me « touche » pas, cette langue, et ça me désespère. »Elle en avait presque les larmes aux yeux. « Quand j’entends « bracken », « leaves », « fog », je vois et je sens ce dont il s’agit, les couleurs ocre et marron, les odeurs de l’automne, l’humidité… alors que si on me dit « fougère », « feuilles », « brouillard », ça me laisse de glace, je ne sens rien."

Pour l’auteur, le sentiment d’exil, le fait de se sentir « étranger » serait à relier à l’enfance qui est le socle de notre identité, et ceci malgré les nombreuses années passées à l’étranger à l’âge adulte . Chaque exilé est coupé en deux : une partie de lui-même reliée à ses origines , l’autre partie intégrée dans le pays d’accueil et inconnue des proches restés au pays . Deux vies qui s’ignorent…ce qui génère sentiment de solitude mais aussi richesse et ouverture .

Pertes périodiques

J 'ai perdu le livre, le livre "bible" du moment.
Perdu les phrases qui tuent le temps, les mots justes, ciselés, incisifs, parfaits ...
Ceux qui s'ancrent au moment T.

Les pertes périodiques sont récurrentes à l'ensemble du corps féminin, s'ajoutent à cela les pertes périodiques mais moins récurrentes des choses et objets du quotidien.
Et cela n'a rien de féminin.

J 'ai retrouvé le livre bible.
Sous le lit canapé.

23/05/2008

Comme un odeur de jasmin





Dernier ouvrage de montage, pour l'émission "Intérieurs", sur Paris Première.
Une presque "odeur de jasmin"
Visite guidée au Soudan,dans une maison Nubienne.

Couleurs, soleil, ombre et senteurs ... pour rafraîchir l'ambiance

Le pixel est toujours carré !

C comme au cinéma

AMOUR CANNES et CHAMPAGNE


"Le cinéma"de Claude Nougaro by Térez Montcalm

20/05/2008

Ouverture



Je ne savais plus où se cachait ma pensée, ma parole active, ma vue sur le monde, sur l’autre, sur moi-même. Perdue, la voix intérieure.
La vie est entrée en moi par effraction, sans ménagement, m’a donné le goût du vide de l’a quoi bon puis s’en est allée se nicher au tréfonds du creux de mon ventre. L'écriture m'est revenue, la parole est nouvelle.
Je suis dans l’instant, les choses répondent vite.

J'ai longtemps hésité à pénétrer cette blogosphère, à m'y inscrire, je n'y voyais pas l'intérêt, si ce n'est une vague déferlante psycho-analytique de son quotidien.

Je blogue donc je suis,j'imagine.

Comment font ceux qui n’écrivent pas ? comment peuvent- ils tout contenir ?
De quelle veine sont-ils ? de quelle veine nourricière je viens ? ce qui me tient au monde, ce sont les mots des autres et cette fois, si c’étaient les miens ?

Les oeuvres nous sauvent, l'enfant nous sauve, l'écriture parfois. Mais je n'ai pas la force physique de l'écrivain. Car l'écriture prend tout. Et je ne puis faire l'économie de ma vie pour l'écriture.
J 'écrirais donc dans cet espace tranquille.
Ce qui m'émeut, et ce qui me vient.


Photos: Phrase extraite du Journal du cinéaste russe Andreï Tarkovski + tracés de Louise

17/05/2008

l ' Echappée belle



Vidéo; durée 4', 2000

Première véritable ré-écriture filmique.

Essai chorégraphique au départ, avec des exercices précis,travail sur l' espace vital.
Objets surprises apportés par les protagonistes sur le thème du Lien.
Le résultat est l'abandon de ce travail pour la redécouverte de l'enfance.
Journée suspendue,un souvenir de paix, avec les mots de Marguerite Duras.
L'échappée Belle vue par galienni

Après le dégel



Ce qu'il fût long le dégel, presque la moitié d'une vie entière à soi.

La vie n'est plus entièrement à soi, à nos côtés l' enfant sablier,
D' où tombent les heures précoces du soir,
De nos rides de nos joies le temps est compté
Au centre le creux du ventre désormais rassasié
Du vide
Pas du désir,
Le désir en haleine, vif, alerté,
Serais-je assez pleine un jour de ce désir-là ?

Avant le dégel

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...