27/12/2012
24/12/2012
One more time
Je vous transmets les voeux de bonnes humeurs de mon père, parti tôt ce matin pour son labeur annuel. Au delà duquel il ne fiche pas grand chose de ses journées les 380 jours restants !
Et comme d'habitude sera absent pour célébrer ma naissance à moi.
Le voici tel quel, à 7 heures, ce matin...
Le voici tel quel, à 7 heures, ce matin...
Hé, Hé, Hé...
23/12/2012
21/12/2012
le 19 décembre 2012
Je ne vais pas causer planète, ni alignement, ni atomes crochus ou pas crochus, mais, de façon très personnelle, j'ai vécu là, dernièremnt des choses de l'orde de l'extra-ordinaire. Alors je ne vais pas établir de corrélation avec le système solaire et le cosmos, faut pas éxagerer non plus, mais, il se trouve que s'il y a révolution pour le cosmos, ( peut être) il y a ré-évolution pour moi ( de vrai).
La saison d"hiver est porteuse d'aménagement intérieur, certes, et cela devrait suffire à contenter mes chakras. Mais j'aime à penser que nous sommes reliés à quelques trucs qui nous échappent. Et j'aime à croire que ma ré-évolution ne se fait pas sans cette énergie-là. C'est ma croyance.
A bon entendeur.
Ce qui est fait est fait. A été entendu. Ce qui est dit et dit. Je respire et j'aspire de nouveau.
Depuis hier. Journée à marquer d'une croix blanche.
Une renaissance pour une reconnaissance.
Merci pour vos bons mots, tout commence, de nouveau...
Laure K.
La saison d"hiver est porteuse d'aménagement intérieur, certes, et cela devrait suffire à contenter mes chakras. Mais j'aime à penser que nous sommes reliés à quelques trucs qui nous échappent. Et j'aime à croire que ma ré-évolution ne se fait pas sans cette énergie-là. C'est ma croyance.
A bon entendeur.
Ce qui est fait est fait. A été entendu. Ce qui est dit et dit. Je respire et j'aspire de nouveau.
Depuis hier. Journée à marquer d'une croix blanche.
Une renaissance pour une reconnaissance.
Merci pour vos bons mots, tout commence, de nouveau...
Laure K.
18/12/2012
16/12/2012
15/12/2012
11/12/2012
Viens...
te réchauffer un peu.
La nuitée serait longue. On déboucherait du vin et du whisky d'un tonneau cher.
Vous entreriez dans la pièce au son de cette musique là ou pas.
Et vous pourriez y déposer les vôtres, sous le crépitement.
Les oncles et amies d'Amérique nous conterait de fabuleuses histoires, les oncles et amies d' Afrique nous en chanteraient d'autres suaves, et d'autres amèneraient de surprenantes idées, on riraient bien, de nos foies, de nos artères.
On palarbrerait sous des écorces odorantes, de délicieuses recettes, de petits bonheurs, de l'instant.
On ne dirait rien.
On serait juste heureux de se savoir là, tous vivant.
Je vous y attend...
------------
Anne nous offre ces magnifiques fournées de décembre,
mmh, ça va être méchamment virtuel.
-----------
12.12.12.
grapillé chez Hervé
Hommage a Ravi Shankar ce soir les amis, qui a quitté sa part terrestre,
à écouter au coin du feu...
Quel instrument magique !
Pour ceux qui sont plutôt d'humeur cinématique ce soir, voici une petite séquence savoureuse jusqu'au bout avec Katherine Hepburn et Carry Grant.
Dégotée chez Laurence
La nuitée serait longue. On déboucherait du vin et du whisky d'un tonneau cher.
Vous entreriez dans la pièce au son de cette musique là ou pas.
Et vous pourriez y déposer les vôtres, sous le crépitement.
Les oncles et amies d'Amérique nous conterait de fabuleuses histoires, les oncles et amies d' Afrique nous en chanteraient d'autres suaves, et d'autres amèneraient de surprenantes idées, on riraient bien, de nos foies, de nos artères.
On palarbrerait sous des écorces odorantes, de délicieuses recettes, de petits bonheurs, de l'instant.
On ne dirait rien.
On serait juste heureux de se savoir là, tous vivant.
Je vous y attend...
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Anne nous offre ces magnifiques fournées de décembre,
mmh, ça va être méchamment virtuel.
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12.12.12.
grapillé chez Hervé
Hommage a Ravi Shankar ce soir les amis, qui a quitté sa part terrestre,
à écouter au coin du feu...
Quel instrument magique !
Pour ceux qui sont plutôt d'humeur cinématique ce soir, voici une petite séquence savoureuse jusqu'au bout avec Katherine Hepburn et Carry Grant.
Dégotée chez Laurence
10/12/2012
09/12/2012
07/12/2012
Violeta Parra
Depuis le 2 décembre 2012, un film passionnant est arrivé sur les écrans de cinéma en France : Violeta se fue a los cielos. Ce récit de la vie de la chanteuse chilienne Violeta Parra a été mis en scène par Andres Wood. Francesca Gavilan interprète le rôle titre.
Au-delà du plaisir de réécouter ses merveilleuses compositions et ses
textes emprunts d’une profonde poésie, le film permet de rappeler son parcours chaotique et montre toute l’énergie que cette femme d’exception a mis à défendre et développer la culture populaire de son pays. Une heure et demi de plaisir.
Violeta Parra est une incroyable petite bonne femme qui a réussi à tout bousculer sur
son passage. Fille d’une famille paysanne pauvre du Chili, elle perd
son père très tôt non sans que celui-ci lui ait eu le temps de lui
inculquer la passion de la chanson chilienne et de lui transmettre sa guitare.(...)
Empreintes
Je travaille et j'engrange pendant l'hiver. Du savoir. De la connaissance. De la reconnaissance par la parole par les textes. Pour mieux avancer, pour mieux comprendre. Si ça vous intéresse, tant mieux.
02/12/2012
29/11/2012
Régénérescence
“Le plus dur, c’est de s’accommoder de nos faiblesses devant la tâche immense à accomplir. Savoir se retirer doucement, simplement, sans faire de bruit. L’apaisement, la musique du silence, la lumière, un espace de régénérescence nécessaire à la revitalisation du corps et de l’esprit. Dès que l’on sent l’effort à l’œuvre, il faut s’arrêter, car le tableau suintera le labeur et la mort. Dans ces jours maussades, ces moments de désarroi intense, je me demande même si tout cela vaut la peine. Si cet acharnement dans la répétition infinie de l’acte de peindre n’est pas pur masochisme. Et si toutes ces tentatives de transmission de la vie n’étaient que vanité. Le mouvement interne, ce baromètre de l’être, n’est pas toujours au beau fixe. Il a même une maligne constance au changement incessant. La constance de l’impermanence. Alors, je sacralise l’attente. L’attente du retour d’une ferveur à peindre où l’impossible est balayé d’un coup de pinceau par une vacuité retrouvée. Puis, un matin quelle douce allégresse quand le nuage se dissipe et que la main retrouve la foi…”
Fabienne Verdier
http://www.franceinter.fr/emission-l-atelier-l-atelier-de-fabienne-verdier-artiste-peintre
http://www.fabienneverdier.com/index-FR.html#sr136
28/11/2012
J'ai su
I am not a bird held in this place
my feathers are only drawn
I am not a bird held in his place
yet my cage seems fully formed
I am not a bird
I cannot fly
I do not easily die
I am not good to eat
I have quite normal feet
I am not a bird held in this place
so why can't I open the door.
I am not a bird held in this place
my feathers are only drawn
I am not a bird held in his place
yet my cage seems fully formed
I am not a bird
I cannot fly
I do not easily die
I am not good to eat
I have quite normal feet
I am not a bird held in this place
I am not a bird
I cannot fly
I do not easily die
I am not good to eat
I have quite normal feet
I am not a bird held in this place
so why can't I open the door.
Poem and sculpture : Lucy Glendinning
26/11/2012
J'ai 7 ans
La différence
Les Mondes Engloutis
and Spider man, the big come back
Enfin, quoi bon ! y avait matière à disserter en divertissements...
:-)
25/11/2012
Birthday
Comme le vent mouvant,
Venus du Nord au Sud,
Comme le vent mouvant,
Venus de l'Est en Ouest,
Franchissant les torrents,
Les coteaux,
Les rivières,
Franchissant les espaces
D'ombre et de lumière,
Comme des milliers d'oiseaux
Qui feraient transhumance,
Comme des milliers d'oiseaux
Regarde-les venir,
Les enfants de lumière.
Les voilà qui avancent
En dansant leur colère.
Ils sont venus pour Un,
Tombé sous la violence.
Ils sont venus tout dire
Mais le dire en silence
Tous pour un,
Tous pour tous
Ils sont venus nous dire
D'aimer nos différences.
Ils sont venus nous dire
De taire nos violences.
Beaux,
Unicolores,
Multicolores,
Comme des milliers d'oiseaux,
Au-delà des frontières
Qui, aux bouts de leurs ailes,
Toucheraient la lumière,
Comme le vent
Du Nord au Sud,
Comme le vent
De l'Est en Ouest,
Regarde-les venir,
Les enfants magnifiques.
Ils portent l'Espérance,
Nos enfants de lumière.
Laissons-les passer
Laissons-les passer
Ils repartent en musique,
Les enfants,
Ils portent l'Espérance,
Ils repartent en musique,
Les enfants,
Ils portent l'Espérance,
Les enfants de novembre.
21/11/2012
Tout est dit
J'ai déposé les mots qui soulagent, qui sauvent, qui agissent, qui allègent. Il aura fallut sept années entières pour être en
conscience, pour éprouver, et pour le lui dire.
Je dépose
ma main aujourd'hui sur ce post comme on le fait en Afrique à la fin d'un conte
pour à la fois clôturer un chapitre, en ouvrir un autre, passer le relai à qui veut le prendre pour soi même.
Aimer, apprendre, transmettre.
Wish Tree - Yoko Ono |
- "C'est quoi un secret ?" demande t-elle.
- "Un porteur de secret est celui qui va taire un événement pénible qui lui est arrivé pour éviter d’affronter une douleur insupportable.
Le secret prend forme simplement par le silence qu'un individu va garder sur l'événement vécu par peur d'être confronté à l'effroi, à la colère, à la tristesse ou à l'angoisse qui ont accompagné son expérience.
A partir du moment où le silence tombe sur l'événement traumatisant, la personnalité du porteur va être coupée en deux. Sa douleur cachée va constituer une zone d’ombre dans sa personnalité. Certaines émotions, certains sujets seront tus. On dit que la personne est « clivée ».
L'événement gardé secret va conduire cette personne à des paroles ou des comportements qui vont paraître étranges, contradictoires ou paradoxaux à son entourage familial, en particulier à l'enfant qui est partie prenante du secret. Au bout du compte, c'est toute la famille qui va être coupée en deux."
- Mais comment font les gens, ceux qui n'en prennent pas conscience ?
- Ils oublient.
Bienvenue dans l'âge de raison.
Bienvenue dans l'âge de raison.
15/11/2012
Auto-analyse
AH ça !
"A force d'être toujours en retard, de toujours remettre au lendemain, certaines personnes finissent par se rendre la vie impossible et par exaspérer les autres. Ni paresseuses ni désorganisées, elles n'en souffrent pas moins de procrastination (Oula !), un comportement lié à l'estime de soi et touchant aussi bien l'enfant qui n'arrive pas à faire ses devoirs que l'adulte qui accumule les retards au travail ou dans son couple.
???? merrrrde !
Que se passe-t-il dans la tête de ces personnes ? D'où leur vient leur "manie" ? Comment peuvent-elles en guérir ? Et que faire pour vivre ou travailler avec elles ?
Oui s'il vous plait...
Les psychologues Jane Burka et Lenora Yuen éclairent sans dramatiser ni culpabiliser ( hum, bien )ce qu'est réellement la procrastination et proposent, à l'aide de tests et d'exercices, des conseils et une méthode pour s'en sortir."
Je vous laisse, j'ai du travail en retard.
"A force d'être toujours en retard, de toujours remettre au lendemain, certaines personnes finissent par se rendre la vie impossible et par exaspérer les autres. Ni paresseuses ni désorganisées, elles n'en souffrent pas moins de procrastination (Oula !), un comportement lié à l'estime de soi et touchant aussi bien l'enfant qui n'arrive pas à faire ses devoirs que l'adulte qui accumule les retards au travail ou dans son couple.
???? merrrrde !
Que se passe-t-il dans la tête de ces personnes ? D'où leur vient leur "manie" ? Comment peuvent-elles en guérir ? Et que faire pour vivre ou travailler avec elles ?
Oui s'il vous plait...
Les psychologues Jane Burka et Lenora Yuen éclairent sans dramatiser ni culpabiliser ( hum, bien )ce qu'est réellement la procrastination et proposent, à l'aide de tests et d'exercices, des conseils et une méthode pour s'en sortir."
Je vous laisse, j'ai du travail en retard.
14/11/2012
L'art de la symbolisation
« Hitchcock parlait souvent de la bombe placée sous la table, celle que les personnage ignorent mais pas les spectateurs, et dont on attend l'explosion, rappelle Arnaud Desplechin. Truffaut utilise littéralement le procédé dans Jules et Jim.
Il filme, sous la table, les personnages en train de se faire du pied.
L'amour qui se noue là se terminera, à la fin du film, par un double
suicide. Voilà ce que Truffaut a appris d'Hitchcock : les sentiments
sont une bombe. »
L'art d'Hitchcock est sans doute d'aborder des sujets souterrains – les pulsions humaines, sexualité comprise – à travers un cinéma qui prend la forme d'un pur divertissement.
« Il est le cinéaste qui parle le mieux du désir, reprend Olivier Assayas, parce qu'il est toujours associé au danger. Il est celui qui articule le mieux la question du couple avec celle du genre cinématographique. Il le fait en graphiste : il a apporté au cinéma l'idée de ligne claire. Comme si, presque simultanément, Hergé et lui inventaient une version design du cinéma noir, inventif, profond de Fritz Lang. »
Sous le Technicolor léché, le grand cloaque des turpitudes humaines.
Extrait de l'article "Hitchcock-en-6-lecons"
L'art d'Hitchcock est sans doute d'aborder des sujets souterrains – les pulsions humaines, sexualité comprise – à travers un cinéma qui prend la forme d'un pur divertissement.
« Il est le cinéaste qui parle le mieux du désir, reprend Olivier Assayas, parce qu'il est toujours associé au danger. Il est celui qui articule le mieux la question du couple avec celle du genre cinématographique. Il le fait en graphiste : il a apporté au cinéma l'idée de ligne claire. Comme si, presque simultanément, Hergé et lui inventaient une version design du cinéma noir, inventif, profond de Fritz Lang. »
Sous le Technicolor léché, le grand cloaque des turpitudes humaines.
Extrait de l'article "Hitchcock-en-6-lecons"
12/11/2012
Sensation
La semaine dernière, l'amie Laurence m'a invitée à entrer dans la danse. Danse impro.
Là où l'espace accueille tout mouvements, libre, libre, libre...
Je me suis sentie comme avant, en-dedans et je ne sais pas comment je suis arrivée jusqu'ici à vivre sans cela. Quelle bouffée d'oxygène !
Vivement que j'y retourne, vivement.
11/11/2012
En territoire sauvage
« Le titre de cet ouvrage, Femmes qui courent avec les loups, histoires et mythes de l’archétype de la Femme Sauvage, est né de mon étude de la biologie animale, en particulier des loups. »
et cet homme là.
"Chaque femme porte en elle une force naturelle
riche de dons créateurs, de bons instincts et d'un savoir immémorial.
Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la
nature sauvage, comme l'animal sauvage, est victime de la civilisation.
La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin
qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et
ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde.
Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature
instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos
rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C'est à nous d'y
répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes,
tant envie et tant besoin.
De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les " fouilles psycho-archéologiques " des ruines de l'inconscient féminin qu'elle
effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d'allumettes.
La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là."
De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les " fouilles psycho-archéologiques " des ruines de l'inconscient féminin qu'elle
effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d'allumettes.
La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là."
Mensuel novembre 2012 |
09/11/2012
08/11/2012
Rencontre- Hervé Brisepierre
vidéo: Laure K.
J' ai visité la galerie d' Hervé Brisepierre cette semaine, découvert par Hélénablue.
D'abord parce que l'affiche de l'exposition me plaisait bien et ensuite parce qu'il m'était accessible en ces jours et heures de naviguer seule et sans amarres.
Hervé est un homme chaleureux, qui ne s'économise pas de parler de ce qu'il fait, qui a trouvé une forme à son puzzle intérieur peut être, dans la matière, le matérieau. Celui qu'il faut tordre de ses mains, poncer, tailler, ciseler, donner forme. Toute cette démarche là ancrée dans le bois de remplir les trous, les vides, le chaos avec des choses qui paraissent si précieuses.
Il y a peu d'hommes qui réussissent ça, qui ont conscience de la beauté du chaos, du très plein et de l' espace désertique. D'accueillir les aléas, les accidents, de leurs donner vie en y incrustant des matières. Quand j'ai filmé sa table, je balladais mon oeil sur un désert peuplé de serpents et d'oasis, Hervé Brisepierre brode un paysage intérieur, un jardin.
J'ai voulu posé mon regard dessus, j'ai eu besoin de ça, de prendre le temps de voir, et de vous le donner à voir. Je suis admirative, sincèrement de ceux qui trouvent un socle à leurs puzzle de vie.
05/11/2012
Séance du soir
La Belle Verte, un film de Coline Serreau
On se croirait à l'école adulte de Summerhill.
Installez-vous, confortablement...
Installez-vous, confortablement...
L'Arbre à Kadabras
Photo de La Rouge |
Mais son arbre préféré,
C'est un arbre à Kadabras.
Il n'est pas bien grand.
Il pousse dans un petit coin, sans rien dire.
Il a des branches sombres et rouges,
Des feuilles comme du velours.
Il est un peu de guingois.
Les Kadabras sont des fruits
En forme de souhait le plus cher.
Ils sont petits à l'extérieur,
mais dedans ils sont gigantesques.
On peut s'en servir à tout
Et même à ce qu'on ne sait pas.
Il faudrait toujours en avoir
Une poignée avec soi.
C'est un arbre à Kadabras.
Il n'est pas bien grand.
Il pousse dans un petit coin, sans rien dire.
Il a des branches sombres et rouges,
Des feuilles comme du velours.
Il est un peu de guingois.
Les Kadabras sont des fruits
En forme de souhait le plus cher.
Ils sont petits à l'extérieur,
mais dedans ils sont gigantesques.
On peut s'en servir à tout
Et même à ce qu'on ne sait pas.
Il faudrait toujours en avoir
Une poignée avec soi.
Open your papilles
et des fois, il suffit d'une gauffre chantilly vanillée pour écrire un post de "miam".
Après un poulet rôti, par exemple...
Nan mais si vous voulez on peut virer au blogs culinaires, vite fait bien fait.
C'est de saison, non ?
29/10/2012
Mind Mapping
Jai rencontré Mathieu Spencer, autour du Mind Mapping, par le biais d'un ami reporter, qui amène à moi des gens assez formidables, sans le faire exprêt, mais qui ont souvent marqués assez fort des étapes de changements dans ma vie.
La conférence autour du Mind Mapping, m'a permis de découvrir les TED, mais aussi une forme d'organisation mentale qui me sied bien puisqu'elle passe par le dessin. De plus, l'énergie tellement positive de Mathieu est tout de même assez rare et salutaire, cette vision positive de la technologie, et surtout cette nécéssité pointe d'amour et de plaisir qu'il y ajoute.
Au fur et à mesure du montage, j'ai commencé à percevoir son parcours et plus j'avançais plus tout s'éclaircissais, comment a-t-il réussit à mettre en place ses désirs, ses passions, son métier et ses choix de vie sur une même trajectoire limpide et cohérente ? Je dis "trajectoire" mais en réalité la forme du schéma est plutôt ronde et souple. Il n' y pas de ligne droite mais des corrélations multiples qui s'entrecroisent et s'alimentent et qui ressemblent bien à cette forme de représentation aussi que le web nous a permis de tester depuis des années, à travers nos blogs.
La mise en espace de ses pensées me semble être un travail psychologique mais de façon ludique, comme celui de tracer les lignes de sa propre carte intérieure et de se donner les moyens d'en extraire, les tenants et les aboutissants.
Les TED sont à ce sens, révélateurs d'histoires privées à échelle humaine.
Et, lorsqu'on veut réussir à créer, à embarquer son monde, que ce soit de façon privé et de façon professionnel il est de bon ton de poser les liens entre le privé et le public. C'est ce que j'ai commencé à percevoir.
Le travail de Spencer est à ce titre passionnant, il donne des clés. Ce n'est pas un gourou mais ça donne envie de suivre. Pour ma part, il tombe à point nommé, et je vais m'y aventurer sans trop de mal, avec beaucoup d'envie et de désir pour dépasser les grosses vagues de ces derniers jours, et dans un ensemble plus large, mesurer où va le vent, les vents contraires qui nous obligent à faire escale, les gros grains qui nous démattent la g... et de garder le cap vers mes destinations.
Je vous livre ça comme si c'était un secret d'état pour moi, mais j'ai aussi compris que d'échanger ce que l'on croit "trésor" permet d'avancer ensemble vers l'horizon.
27/10/2012
Amour - Haneke
Amour, de Michael Haneke (bande-annonce) par Telerama_BA
De la justesse d'une émotion à travers des comédiens, des situations. Haneke m'a tout l'air ici de signer un film magnifique sur la désorientation familiale causée par la maladie.
26/10/2012
24/10/2012
Plainte
Le blog "c'est un port qui me permet de prendre la mer même par gros temps" qu'elle a écrit, Lady Blue.
Vu comme ça, d'accord, je cède, parce que j'en ai besoin, je n'en peux plus là, je suis fatiguée.
On peut l'écrire ça non ? plutôt que de vouloir paraître créative et intelligente 24h/24h ?
Alors je vais sortir de ma pétole journalière. Un jour sans. Mais vraiment sans. Sans vent, sans envie, rien, nada. Déprime. Ni force, ni courage, ni audace, marre de devoir passer mon temps à rassembler les morceaux. D'images, de mots, de sens, d'attentes, de silences, de non dits, de désamour, etc.
La vache! quand ça t'arrive tu n'as pas trop envie que ça se sache, juste envie d'exploser la face du monde ou de t'anéantir. Heureusement, une sortie tardive au théâtre m'a ramené à la vie. Il n' y a pas que la gamine qui a besoin de s'expressionner...
Je regarde le tableau blanc et ces trois projets à fabriquer, à mettre en oeuvre, à mettre en scène, à écrire, et les faire se soumettre à ma pauvre volonté et à confronter au réel.
Se confronter au réel. S'inscrire dedans, il n' y a pas plus effrayante pensée que le devoir d' exister en faisant naître au monde ses propres créations.
`Bon Dieu comme c'est difficile d'être mère ! en même temps que de vouloir créer, inventer, initier chaque jour un mouvement.
Vu comme ça, d'accord, je cède, parce que j'en ai besoin, je n'en peux plus là, je suis fatiguée.
On peut l'écrire ça non ? plutôt que de vouloir paraître créative et intelligente 24h/24h ?
Alors je vais sortir de ma pétole journalière. Un jour sans. Mais vraiment sans. Sans vent, sans envie, rien, nada. Déprime. Ni force, ni courage, ni audace, marre de devoir passer mon temps à rassembler les morceaux. D'images, de mots, de sens, d'attentes, de silences, de non dits, de désamour, etc.
La vache! quand ça t'arrive tu n'as pas trop envie que ça se sache, juste envie d'exploser la face du monde ou de t'anéantir. Heureusement, une sortie tardive au théâtre m'a ramené à la vie. Il n' y a pas que la gamine qui a besoin de s'expressionner...
Je regarde le tableau blanc et ces trois projets à fabriquer, à mettre en oeuvre, à mettre en scène, à écrire, et les faire se soumettre à ma pauvre volonté et à confronter au réel.
Se confronter au réel. S'inscrire dedans, il n' y a pas plus effrayante pensée que le devoir d' exister en faisant naître au monde ses propres créations.
`Bon Dieu comme c'est difficile d'être mère ! en même temps que de vouloir créer, inventer, initier chaque jour un mouvement.
23/10/2012
21/10/2012
Expérience- Analyse- Bilan
"Redresser la barre" n'est pas qu'une expression de navigateur en mal de mer, non, comment redresser la barre quand il s'agit de naviguer à l'aveugle, d'abandonner tout désir de pouvoir, de faire confiance, et de se faire confiance ?
J'ai tenté une expérience, ce week-end.
Parce qu'il ne s'agit pas de plonger dans le premier ouvrage traitant de la liberté des enfants et de faire semblant de comprendre. Mettre en acte et éprouver ce qu'on appelle la liberté.
Faire sien le rythme de l'autre n'est pas chose aisé. Je vais faire un aveu, c'est très angoissant de ne pas posséder le timing. De ne pas savoir quand l'autre va vouloir, ce qu'il va désirer et à quel moment.
Il y a eut d'abord le refus d'aller en cours de danse à 10 heures ce samedi matin. Moi dans ma tête c'est pourtant clair- j'ai payé l'année, tu dois y aller - mais, à l'éclairage de cette semaine de remise en question éducative, et au vue la pression que je me suis mise, j'ai plutôt pris le sens inverse, celui de l'écoute.
Ne croyons pas que ce soit simple dans les méninges ce genre d'attitude, ça demande au contraire de prendre sur soi, de renverser un mouvement qui parait aussi naturel que l'eau coulant d'un robinet. Education oblige. L'eau coulant d'un robinet n'est sûrement pas un phénomène aussi naturel que l'écoulement d'une eau provenant de la montagne... mais ça le parait pourtant. Non, il faut faire face à un tas de schémas de tuyauteries et de pompes à extraire... il me fallait ramer à contre courant de mes automatismes d'éducation, d'asservissement, de rigidité et de schémas d'autorité.
Faire sien le rythme de l'autre n'est pas chose aisé. Je vais faire un aveu, c'est très angoissant de ne pas posséder le timing. De ne pas savoir quand l'autre va vouloir, ce qu'il va désirer et à quel moment.
Il y a eut d'abord le refus d'aller en cours de danse à 10 heures ce samedi matin. Moi dans ma tête c'est pourtant clair- j'ai payé l'année, tu dois y aller - mais, à l'éclairage de cette semaine de remise en question éducative, et au vue la pression que je me suis mise, j'ai plutôt pris le sens inverse, celui de l'écoute.
Ne croyons pas que ce soit simple dans les méninges ce genre d'attitude, ça demande au contraire de prendre sur soi, de renverser un mouvement qui parait aussi naturel que l'eau coulant d'un robinet. Education oblige. L'eau coulant d'un robinet n'est sûrement pas un phénomène aussi naturel que l'écoulement d'une eau provenant de la montagne... mais ça le parait pourtant. Non, il faut faire face à un tas de schémas de tuyauteries et de pompes à extraire... il me fallait ramer à contre courant de mes automatismes d'éducation, d'asservissement, de rigidité et de schémas d'autorité.
Ah, l'autorité... certains vous trouvent trop et d'autres pas assez. Il faut être juste et donc sans cesse se réajuster.
Je ne lui ai rien refusé, ni dessins animés, ni heures ponctuelles du coucher, tout de même les horaires de repas. Et surtout, surtout ne pas lui parler de l'école.
Nous avons cuisiner des gâteaux, monter ensemble un jouet, elle a fait de la pâte à modeler, j'ai bricolé deux trois trucs à côté, puis on a regarder pour la troisième fois Adèle Blanc-Sec et dodo.
Dimanche matin, je me sentais d'humeur avec le temps pour un tour au musée, à Paris. Mais au fur et à mesure de la matinée, je voyais bien que ma proposition restait sans suite de sa part. J'ai donc préparé le déjeuner, tranquillement, mais intérieurement beaucoup d'inquiétude, je comprenais ce que ça pouvait faire de devoir se plier au désir de l'autre. Il y a cette petite voix intérieure qui s'enflamme d'un "m'enfin c'est toi la mère, c'est toi qui décide"... ben non, tiens, je ne décide pas aujourd'hui. Et je me suis demandée si Louise ressentait elle aussi de l'angoisse face à ma non-directivité. Je ne le crois pas. Elle jouait avec son petit monde pendant tout ce temps-là. Quand elle a commencé à s'ennuyer, nous nous sommes chatouillés un moment, elle a émit le souhait d'aller au cinéma, revoir un dessin animé que nous avions vu la semaine passée. Bon, soit, je sais ce que sait de vouloir revoir des films qu'on a aimé, j'ai acquiescé lui indiquant qu'il fallait quand même qu'elle écrive ce que la maîtresse lui avait demandé. Je l'ai laissé libre du moment où elle le ferait, mais qu'on ne partirait pas sans cela de fait. Si bien qu'elle a effectué le travail aussitôt, sans mon aide. Et nous avons pû jouer à son jeu de société avant le cinéma.
Jouer...
Un jeu pendant lequel deux ou trois notions importantes sont venues révélées son attitude à l'égard des difficultés (je perds, j'arrête), et de la justesse des comportements: "il est hors de question que je te laisse gagner parce que tu as 6 ans, et idem pour toi, ça n'a aucun intérêt de jouer si on triche l'une et l'autre. Si on joue, on joue, si on travaille, on travaille"... et puis il y a eut cette dernière partie ex-aequo, gagnée de part et d'autre à force de mémoire, d'intuition, et de confiance en soi.
J'ai le sentiment que nous avons pû échangé un peu mieux d'égale à égale, et toujours de parent à enfant, et cette pression de mal faire qui m'a tiraillé pendant ces deux jours m'a peu à peu quitté. Lâcher prise, se faire confiance et faire confiance à l'autre s'est s'essayer à des trucs qui nous paraissent à priori de l'ordre du "mal faire", alors imaginez le chemin qu'il me reste à parcourir... mais la porte est entr'ouverte.
La Liberté vous dites ? elle se conquiert déjà vis à vis de soi-même.
19/10/2012
Suzanne Vega
25 ans de carrière.
Une tournée en Europe.
Bon, j'y étais.
Cette chanson a capella a été la première à s'imprimer dans ma mémoire, comme sussurer au creux des oreilles, dans le casque de mes nuits noires. Alors il y a des voix lointaines qui demeurent à jamais des voix amies.
Des song writer comme elle, qui berce nos solitudes de teenagers, à l'âge où la vie ne ressemble pas à grand chose, à rien, à vrai dire. Où on ne pense juste qu' échapper un jour au carcan familial, où en observant le ciel de sa fenêtre on a une telle volonté, un tel appétit de vie qu'on ne peut qu'en noircir l'épaisseur des cahiers en écoutant des histoires d'ailleurs, souvent mélancoliques.
Tous ces moments de solitude d'il y a vingt ans, me passaient par la tête en l'écoutant chanter sur scène. Je la regardais parce qu'elle était bien là, avec sa guitare, et je notais cette alchimie de la musique qui rejoint en silence nos rideaux d'émotions.
Elle nous raconte avec humour souvent le pourquoi de tel ou tel morceau, et puis vient l'instant de la musique, l'instant de "je vais vous la raconter cette histoire..." Alors renaît à nos oreilles une voix familière, un tempo, un grain de voix fragile et fort, comme une berceuse d'antan.
Etre sur une scène c'est apprendre à renaître avec cette voix intérieure: fragile et forte et laisser se l'entendre dire.
Une tournée en Europe.
Bon, j'y étais.
Cette chanson a capella a été la première à s'imprimer dans ma mémoire, comme sussurer au creux des oreilles, dans le casque de mes nuits noires. Alors il y a des voix lointaines qui demeurent à jamais des voix amies.
Des song writer comme elle, qui berce nos solitudes de teenagers, à l'âge où la vie ne ressemble pas à grand chose, à rien, à vrai dire. Où on ne pense juste qu' échapper un jour au carcan familial, où en observant le ciel de sa fenêtre on a une telle volonté, un tel appétit de vie qu'on ne peut qu'en noircir l'épaisseur des cahiers en écoutant des histoires d'ailleurs, souvent mélancoliques.
Tous ces moments de solitude d'il y a vingt ans, me passaient par la tête en l'écoutant chanter sur scène. Je la regardais parce qu'elle était bien là, avec sa guitare, et je notais cette alchimie de la musique qui rejoint en silence nos rideaux d'émotions.
Elle nous raconte avec humour souvent le pourquoi de tel ou tel morceau, et puis vient l'instant de la musique, l'instant de "je vais vous la raconter cette histoire..." Alors renaît à nos oreilles une voix familière, un tempo, un grain de voix fragile et fort, comme une berceuse d'antan.
Etre sur une scène c'est apprendre à renaître avec cette voix intérieure: fragile et forte et laisser se l'entendre dire.
16/10/2012
Les enfants de SummerHill
Les enfants de SummerHill (1/3 extrait du documentaire)
Pour donner matière à réflexion...
( merci Blue)
A l'école ?
C'est la plus connue des séquences de Zouc, elle tombe à propos.
A voir aussi, cette expérience diffusée la semaine dernière, "Ta mère en 6ème",
"
A voir aussi, cette expérience diffusée la semaine dernière, "Ta mère en 6ème",
"
Cinq parents se sont vu proposer une expérience
inédite et "amusante". Pendant une semaine, ils sont devenus des
collégiens et ont suivi leurs enfants en 6e. Ils ont accepté d'être
soumis aux mêmes règles, à la même discipline, puisque chaque parent a
également suivi les activités.
Je crois que c'est édifiant.
15/10/2012
Crrrac, Boum, Huuu
Les scènes se passent dans une école française somme toute "normale", ouvertes aux arts, mais à la pédagogie appliquée à des dimensions trop exigües, pour se permettre un one to one avec un enfant au rythme biodynamique excellent, mais pas encore prêt pour l'assimilation artificiel de données complexes et théoriques, qui sont pourtant les fondations de toutes ses prochaines années d'études et d'apprentissages.
La phrase est longue. Je sais. C'est à peu prêt sur ce rythme là que l'on enseigne. Et le résultat ci-dessus se révèle de façon quotidienne. Aïe.
Louise a appris à écrire le nombre 7 en lettre, seulement hier. Elle va avoir sept ans, 'tombe bien.
Sept, ce petit mot dans lequel se cache un "p"vaurien qui vaut rien, juste là pour te faire perdre un point. Mais si tu connais le mot septante en Belgique, alors tu comprends pas qu'on dise soixante-dix en français au lieu de septante comme quarante, soixante. Je ne sais pas moi non plus où est la logique, je n'ai pas fait d'études de LETTRES. Voilà, c'est bon maintenant tu sais écrire "sept" pour toute ta vie. Cool, hein ?! et le 20, "vingt"avec un g et un t qu'on n'entend pas, le français est bourré de lettre muettes. Faut les prendre avec tout leur package, les mots, ma fille.
Il est un exemple pourtant en terre du Nord, la Finlande, où les critères de formation des maîtres est égal aux critères de Sciences Politiques. Sur 2000 il n' en prennent que 150. Alors devenir instits relèvent du haut sommet de l'état. Tout a éte misé sur l'éducation dès la primaire avec 3 intervenants adultes par classe. Leurs objectifs ? déceler les rythmes des 22 élèves, et les épauler dans l'acquisition des savoirs nécessaires durant un cycle entier. Les résultats sont éloquents, la Finlande est la meilleure école au monde, pas loin de la Corée du Nord.
En attendant les réformes frrrrannçaises, je fais quoi moi ? j'attends patiemment qu'on s'indigne d'ici deux ans ? Non, je bats les cartes que j'ai en main, et je bosse sur le dossier depuis 3 jours pour modifier les curseurs de l'échec scolaire. Il y a tout à reprendre. Et puis j'ai aussi un paquet de linge qui m'attend...
11/10/2012
Happy Birthday
Création
Voilà ce que c'est: une lassitude,
L'horloge ne veut pas se taire;
Un tonnerre s'apaise au loin.
Voix inconnues, voix prisonnières,
Je les entend gémir et se plaindre.
Un cercle mystèrieux se resserre,
Mais dans cet abîme de bruits et de murmures
Se dresse un son, un seul, qui domine tout.
Autour de lui tout se tait si strictement
Qu'on entend pousser l'herbe dans la forêt,
Et passer le Mal avec sa besace sur la terre.
Mais voici que soudain on distingue des mots
Et les signaux des rimes légères,-
Alors je commence à comprendre,
Et ces strophes simplement dictées
Se rangent dans le cahier blanc comme neige.
Poème d'Anna Akhmatova
Bon anniversaire, Dame Laurence
De la Vulnérabilité
Pas assez de nuits pour visionner tout ça, mais une grande envie de m'abonner à ces conférences TED de façon quotidienne.
Eric Mc Comber en a évoqué une de conférence il y a peu. Moi je découvre tout à fait avec les yeux et oreilles écarquillées ces "Talk Show".
Eric Mc Comber en a évoqué une de conférence il y a peu. Moi je découvre tout à fait avec les yeux et oreilles écarquillées ces "Talk Show".
Chacun y trouvera son compte, selon les sujets évoqués, j'étais parti sur le cerveau, et puis je suis tombée sur celle-là dont le talent d'orateur est appréciable de par son sujet. Des one man et woman show qui témoignent de visions plutôt vers le Positif, ce qui fait un bien fou en ces temps d'informations mauvaises et de remue méninges vers le bas.
Passionnant. Emouvant. Drôle. Enrichissant. Humains à 100 %.
( Sous-titrages en français et autres)
( Sous-titrages en français et autres)
10/10/2012
Futur is mind
Je travaille en ce moment sur une vidéo qui
m'en apprend beaucoup sur 1- le Mind Mapping et 2- la façon d'envisager
les nouvelles technologies combinées aux sciences, à la
perception, la connaissance, l'exploration et l'artistique. Un truc qui
me dépasse totalement à vrai dire car on entre là dans une ère pleine du cyber espace. Autant dire qu'on prend un coup de vieux. Les gamers sauront mieux que moi apprécier l'envers du décor mais c'est fascinant de se projetter dedans.
C'est ce qui est fait dans l'Allosphère, que je vous laisse découvrir.( sous titre à sélectionner sur le lecteur)
Joann Kuchera-Morin est la directrice du centre Research in Electronic Art Technology (CREATE) de l'université de Santa Barbara. Avec son équipe, elle a créé Allosphère, un espace immersif dédié à la co-création. Dans cette "capsule", les murs sont tapis d'écrans pour mieux isolés les chercheurs au centre de leurs travaux, souvent simulés sous forme d'univers 3D complexe. Des outils à disposition permettent d'interargir sur les images projetées et de sculpter en direct ses propres idées. Le tout s'apparenterait presque à une mémoire rendue tangible où chaque connexion neuronal correspondrait à une discussion entre les chercheurs. En somme, un cocon parfait pour produire et murir des idées.
09/10/2012
Like someone in Love
Je viens d'écouter le cinéaste Abbas Kiarostami à la radio, un cinépoète, à n'en pas douter.
J'ai aimé ses silences et ses contes persans.
Se pôlir au point de devenir si limpide qu'un miroir pour que les autres puissent s'y reflèter.
Like someone in Love, joli titre, non ?
Demain en salle.
08/10/2012
Mêmes animaux
Ou bien était-ce un appel du corps,
singulièrement empathique à la douleur, en ce dimanche-là ?
"Mêmes animaux", un texte signé par l'écrivain québécois Christian Mistral.
Comme ça résonnait fort de par le titre avec mes images du jour, j'ai écouté en boucle la langueur des guitares sur la piste vierge de mes images.
Ambiance, pour une curieuse journée.
07/10/2012
06/10/2012
Eileen Gray
"Chez Eileen Gray, d'être moderne en début de siècle voulait dire avoir l'esprit ouvert, ouvert en tout. D'avoir un esprit créateur, démarrer sans règles, sans idées fixes.
Un de ses grands talents était de saisir ce qui était dans l'air, ce qui correspondait à l'esprit de l'époque. Elle a absorbé tout le symbolisme, et 20 ans plus tard elle était également en contact avec l'avant garde hollandaise. Eileen Gray a absorbé pleins de choses mais elle n'imitait rien.
Son invention, sa modernité a été d'être réceptive à toutes ses influences et d'en créer un langage spécial qui porte sa signature, et de pouvoir ainsi se manifester en créateur indépendant.
Son talent c'était aussi de réussir à inspirer les autres."
Villa E 1027 - Roqebrune |
Eileen Gray est une artiste spécialiste de la laque, designer de mobilier, et architecte . Elle est surtout connue pour avoir incorporé de luxueuses finitions laquées sur des meubles d'esthétique Art déco puis évolué vers le mobilier à structure en acier tubulaire de Style international dans les années 1920.
Table E1027 |
Mini Table Loupe E1027- photo: Laure K. |
Aujourd'hui, elle fait partie du « Panthéon » des
architectes et designers qui ont marqué cette discipline de leur
empreinte, considérée comme une artiste incontournable du XXe
siècle, au même titre que ses homologues Le Corbusier, Marcel Breuer et
Mies van der Rohe.
01/10/2012
Scène Belge
Si nous étions tous capable de traverser notre pays avec cette question là, d'essayer de comprendre l'incompréhensible, nous n'aurions pas forcément le talent d'en rendre compte au mieux, comme le fait l' auteure comédienne LAURENCE VIELLE. Atypique personnage de scène, de par sa voix, sa gestuelle et, sans doute sa part du clown. Elle me fait penser à ZOUC. Même famille de genre, entre burlesque et gravité.
Laurence ramène de sa longue marche sur les terres de sa Belgique natale, un récit de FA(m)ILLE composé de pièces manquantes, d'un collaborateur et de fils résistants, sacrifiés. Et elle déterre un à un les secrets, les liens, au nom de la vérité qu'elle entend résonner depuis longtemps dans sa tête.
Elle incarne tour à tour les membres de sa famille, dans une mise en scène inventive qui prend tout l'espace, soutenue musicalement, et visuellement qui fait sens. On observe Laurence et ses curieuses torsions de membres, sa fragile douceur dans sa voix, ses mimiques de funambule déséquilibré, sa manie de sauter du "coq à l'âne", que sa mère peut lui reprocher.
Faire surgir du silence des morts, les mots, tous ces maux pas dits que les familles, les nôtres, taisent encore.
Si vous n'allez pas au théâtre et bien c'est l'occasion d'y mettre un pied. Le vent souffle en ce moment dans ce sens, ce bon sens... d'essayer de comprendre pourquoi et comment par la petite histoire dans le cercle privé on en arrive aux grandes.
29/09/2012
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