21/05/2012

Carton Rouge

CARTE CHANCE du Monopolice Québécois 
"Ne passez pas par la case départ 
Allez directement en prison"

J'entends dire qu'une minorité ne doit pas contraindre une majorité... carton rouge au gouvernement Québécois.

8 commentaires:

le bourdon masqué a dit…

une longueur d'onde appaisante,ou pas ?

Laure K. a dit…

@Le bourdon
a ton avis... !!

le bourdon masqué a dit…

ce sont les bleus qui stimulent et donne la gnak.

Mek a dit…

Bise.

alex a dit…

j'ai lu dernierement que les élus de gauche au parlement commenceait à s'agiter pour calmer la police espérons que les étudiants vont finir par avoir gain de cause.

Laure K. a dit…

MANIF A PARIS CE SOIR, 18 h
Maybe i' ll be there...

Laure K. a dit…

http://www.fabula.org/actualites/carre-rouge-a-paris_51181.php

Mek a dit…

@ Alex, je ne sais pas où vous avez lu une telle chose, mais cette source d'information est à regarder d'un œil suspect.

Petite introduction rapide à la situation désastreuse dans mon pays.

Primo, le parlement est à Ottawa, où le dernier député de gauche remonte aux années 30 et qui n'a rien à voir (ou presque) avec les événements. Pour info, la Chambre des communes est constituée des néo-nazis au pouvoir (Conservateurs), face auxquels l'opposition mélange des fascistes-modérés (Libéraux), des centristes bourgeois (Nouveau parti démocratique) et des partis régionaux de boycott tels que le Bloc Québécois (sans véritable programme, sinon la séparation du pays).

Secundo, quant à la chambre provinciale concernée, l'Assemblée Nationale, elle compte effectivement un élu de gauche, mais un seul, Amir Khadir de Québec Solidaire, dont le programme ressemble à s'y méprendre à celui du… PS (c'est l'extrême gauche chez nous). M. Khadir s'agite depuis trois mois et a même failli se faire arrêter à plusieurs reprises.

L'opposition est constituée par le PQ (pas un gag), un parti de centre comparable à l'UMP "soft" d'il y a cinq ans. Il faut admettre que même ces oncles ringards et anti-agitation par conviction ont fini par se jeter dans la mêlée (surtout leur députée de moins de 40 ans).

Le pouvoir au Québec est détenu par le parti « Libéral », connu pour sa corruption historique, qui porte un nom de gauche mais est passé du conservatisme à la droite reaganienne pour se blottir enfin dans la niche néofasciste qui lui sied de nos jours.

Cette posture est désormais officielle et entérinée par l'adoption de cette loi 78, empêchant le peuple de manifester ne serait-ce que son appui à un mouvement dissident (le simple port du carré rouge ou un appel à la désobéissance sur Internet suffit à vous faire mettre à l'amende jusqu'à 90 000€). Il est désormais interdit au peuple québécois de s'assembler à plus de 10 personnes sans en avertir au préalable les forces de l'ordre.

Depuis quelques jours, la police de Montréal pète les plombs et agresse la population sur les terrasses, arrête les gens au hasard dans les cafés, matraque des fillettes sur le trottoir ou les membres des rarissimes équipes de tournage non-serviles. Voir mon site pour vous en convaincre.

Que vos médias « de gauche » n'en parlent pas avec véhémence est extrêmement utile. Ça démontre de manière factuelle leur véritable alignement.

À noter que le groupe de pétroliers qui finance les libéraux du Québec et les Conservateurs du fédéral est le même qui finançait votre très apprécié omniprézident. Il s'agit d'un groupe gravitant autour de la tristement célèbre Barrick Gold et de la non-moins tentaculaire Power corporation. Les stars de la nébuleuse sont George H. Bush, Brian Mulroney, Dick Cheney, Peter Munk, Paul Desmarais et caetera. Tous ces charmants gentlemen sont chapeautés par la maison mère, un agglomérat illégal depuis bientôt cent ans, mais qui portait jadis le nom de Standard Oil. Leur «parlement» à eux s'appelle la Commission Trilatérale et non, nous ne sommes pas invités aux délibérations. Les membres les plus célèbres de cette assemblée sont Nixon, Carter, Reagan, Bush et Obama. Le chairman s'appelle David Rockefeller.

Fabienne Verdier, rencontre

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