29/10/2012

Mind Mapping



Jai rencontré Mathieu Spencer, autour du Mind Mapping, par le biais d'un ami reporter, qui amène à moi des gens assez formidables, sans le faire exprêt, mais qui ont souvent marqués assez fort des étapes de changements dans ma vie.
La conférence autour du Mind Mapping, m'a permis de découvrir les TED, mais aussi une forme d'organisation mentale qui me sied bien puisqu'elle passe par le dessin. De plus, l'énergie tellement positive de Mathieu est tout de même assez rare et salutaire, cette vision positive de la technologie, et surtout cette nécéssité pointe d'amour et de plaisir qu'il y ajoute.
Au fur et à mesure du montage, j'ai commencé à percevoir son parcours et plus j'avançais plus tout s'éclaircissais, comment a-t-il réussit à mettre en place ses désirs, ses passions, son métier et ses choix de vie sur une même trajectoire limpide et cohérente ? Je dis "trajectoire" mais en réalité la forme du schéma est plutôt ronde et souple. Il n' y pas de ligne droite mais des corrélations multiples qui s'entrecroisent et s'alimentent et qui ressemblent bien à cette forme de représentation aussi que le web nous a permis de tester depuis des années, à travers nos blogs.

La mise en espace de ses pensées me semble être un travail psychologique mais de façon ludique, comme celui de tracer les lignes de sa propre carte intérieure et de se donner les moyens d'en extraire, les tenants et les aboutissants.


 Les TED sont à ce sens, révélateurs d'histoires privées à échelle humaine.
Et, lorsqu'on veut réussir à créer, à embarquer son monde, que ce soit de façon privé et de façon professionnel il est de bon ton de poser les liens entre le privé et le public. C'est ce que j'ai commencé à percevoir.

Le travail de Spencer est à ce titre passionnant, il donne des clés. Ce n'est pas un gourou mais ça donne envie de suivre. Pour ma part, il tombe à point nommé, et je vais m'y aventurer sans trop de mal, avec beaucoup d'envie et de désir pour dépasser les grosses vagues de ces derniers jours, et dans un ensemble plus large, mesurer où va le vent, les vents contraires qui nous obligent à faire escale, les gros grains qui nous démattent la g... et de garder le cap vers mes destinations.

Je vous livre ça comme si c'était un secret d'état pour moi, mais j'ai aussi compris que d'échanger ce que l'on croit "trésor" permet d'avancer ensemble vers l'horizon.

27/10/2012

Amour - Haneke


Amour, de Michael Haneke (bande-annonce) par Telerama_BA

De la justesse d'une émotion à travers des comédiens, des situations. Haneke m'a tout l'air ici de signer un film magnifique sur la désorientation familiale causée par la maladie.
 

24/10/2012

Plainte

Le blog "c'est un port qui me permet de prendre la mer même par gros temps" qu'elle a écrit, Lady Blue.
Vu comme ça, d'accord, je cède, parce que j'en ai besoin, je n'en peux plus là, je suis fatiguée.
On peut l'écrire ça non ? plutôt que de vouloir paraître créative et intelligente 24h/24h ?

Alors je vais sortir de ma pétole journalière. Un jour sans. Mais vraiment sans. Sans vent, sans envie, rien, nada. Déprime. Ni force, ni courage, ni audace, marre de devoir passer mon temps à rassembler les morceaux. D'images, de mots, de sens, d'attentes, de silences, de non dits, de désamour, etc.
La vache! quand ça t'arrive tu n'as pas trop envie que ça se sache, juste envie d'exploser la face du monde ou de t'anéantir. Heureusement, une sortie tardive au théâtre m'a ramené à la vie. Il n' y a pas que la gamine qui a besoin de s'expressionner...

Je regarde le tableau blanc et ces trois projets à fabriquer, à mettre en oeuvre, à mettre en scène, à écrire, et les faire se soumettre à ma pauvre volonté et à confronter au réel.
Se confronter au réel. S'inscrire dedans, il n' y a pas plus effrayante pensée que le devoir d' exister en faisant naître au monde ses propres créations.

`Bon Dieu comme c'est difficile d'être  mère ! en même temps que de vouloir créer, inventer, initier chaque jour un mouvement.

21/10/2012

Expérience- Analyse- Bilan

"Redresser la barre" n'est pas qu'une expression de navigateur en mal de mer, non, comment redresser la barre quand il s'agit de naviguer à l'aveugle, d'abandonner tout désir de pouvoir, de faire confiance, et de se faire confiance ?



J'ai tenté une expérience, ce week-end. 

Parce qu'il ne s'agit pas de plonger dans le premier ouvrage traitant de la liberté des enfants et de faire semblant de comprendre. Mettre en acte et éprouver ce qu'on appelle la liberté.
Faire sien le rythme de l'autre n'est pas chose aisé. Je vais faire un aveu, c'est très angoissant de ne pas posséder le timing. De ne pas savoir quand l'autre va vouloir, ce qu'il va désirer et à quel moment.

Il y a eut d'abord le refus d'aller en cours de danse à 10 heures ce samedi matin. Moi dans ma tête c'est pourtant clair- j'ai payé l'année, tu dois y aller - mais, à l'éclairage de cette semaine de remise en question éducative, et au vue la pression que je me suis mise, j'ai plutôt pris le sens inverse, celui de l'écoute.
Ne croyons pas que ce soit simple dans les méninges ce genre d'attitude, ça demande au contraire de prendre sur soi, de renverser un mouvement qui parait aussi naturel que l'eau coulant d'un robinet. Education oblige. L'eau coulant d'un robinet n'est sûrement pas un phénomène aussi naturel que l'écoulement d'une eau provenant de la montagne... mais ça le parait pourtant. Non, il faut faire face à un tas de schémas de tuyauteries et de pompes à extraire... il me fallait ramer à contre courant de mes automatismes d'éducation, d'asservissement, de rigidité et de schémas d'autorité. 
Ah, l'autorité... certains vous trouvent trop et d'autres pas assez. Il faut être juste et donc sans cesse se réajuster.

Je ne lui ai rien refusé, ni dessins animés, ni heures ponctuelles du coucher, tout de même les horaires de repas. Et surtout, surtout ne pas lui parler de l'école.
Nous avons cuisiner des gâteaux, monter ensemble un jouet, elle a fait de la pâte à modeler, j'ai bricolé deux trois trucs à côté, puis on a regarder pour la troisième fois Adèle Blanc-Sec et dodo.
Dimanche matin, je me sentais d'humeur avec le temps pour un tour au musée, à Paris. Mais au fur et à mesure de la matinée, je voyais bien que ma proposition restait sans suite de sa part. J'ai donc préparé le déjeuner, tranquillement, mais intérieurement beaucoup d'inquiétude, je comprenais ce que ça pouvait faire de devoir se plier au désir de l'autre. Il y a cette petite voix intérieure qui s'enflamme d'un "m'enfin c'est toi la mère, c'est toi qui décide"... ben non, tiens, je ne décide pas aujourd'hui. Et je me suis demandée si Louise ressentait elle aussi de l'angoisse face à ma non-directivité. Je ne le crois pas. Elle jouait avec son petit monde pendant tout ce temps-là. Quand elle a commencé à s'ennuyer, nous nous sommes chatouillés un moment, elle a émit le souhait d'aller au cinéma, revoir un dessin animé que nous avions vu la semaine passée. Bon, soit, je sais ce que sait de vouloir revoir des films qu'on a aimé, j'ai acquiescé lui indiquant qu'il fallait quand même qu'elle écrive ce que la maîtresse lui avait demandé. Je l'ai laissé libre du moment où elle le ferait, mais qu'on ne partirait pas sans cela de fait. Si bien qu'elle a effectué le travail aussitôt, sans mon aide. Et nous avons pû jouer à son jeu de société avant le cinéma. 
Jouer...
Un jeu pendant lequel deux ou trois notions importantes sont venues révélées son attitude à l'égard des difficultés (je perds, j'arrête), et de la justesse des comportements: "il est hors de question que je te laisse gagner parce que tu as 6 ans, et idem pour toi, ça n'a aucun intérêt de jouer si on triche l'une et l'autre. Si on joue, on joue, si on travaille, on travaille"... et puis il y a eut cette dernière partie ex-aequo, gagnée de part et d'autre à force de mémoire, d'intuition, et de confiance en soi.

J'ai le sentiment que nous avons pû échangé un peu mieux d'égale à égale, et toujours de parent à enfant, et cette pression de mal faire qui m'a tiraillé pendant ces deux jours m'a peu à peu quitté. Lâcher prise, se faire confiance et faire confiance à l'autre s'est s'essayer à des trucs qui nous paraissent à priori de l'ordre du "mal faire", alors imaginez le chemin qu'il me reste à parcourir... mais la porte est entr'ouverte.

La Liberté vous dites ? elle se conquiert déjà vis à vis de soi-même.

Le secret des fées...



19/10/2012

Suzanne Vega

25 ans de carrière.
Une tournée en Europe.
Bon, j'y étais.

Cette chanson a capella a été la première à s'imprimer dans ma mémoire, comme sussurer au creux des oreilles, dans le casque de mes nuits noires. Alors il y a des voix lointaines qui demeurent à jamais des voix amies.



Des song writer comme elle, qui berce nos solitudes de teenagers, à l'âge où la vie ne ressemble pas à grand chose, à rien, à vrai dire. Où on ne pense juste qu' échapper un jour au carcan familial, où en observant le ciel de sa fenêtre on a une telle volonté, un tel appétit de vie qu'on ne peut qu'en noircir l'épaisseur des cahiers en écoutant des histoires d'ailleurs, souvent mélancoliques.

Tous ces moments de solitude d'il y a vingt ans, me passaient par la tête en l'écoutant chanter sur scène. Je la regardais parce qu'elle était bien là, avec sa guitare, et je notais cette alchimie de la musique qui rejoint en silence nos rideaux d'émotions.
Elle nous raconte avec humour souvent le pourquoi de tel ou tel morceau, et puis vient l'instant de la musique, l'instant de "je vais vous la raconter cette histoire..." Alors renaît à nos oreilles une voix familière, un tempo, un grain de voix fragile et fort, comme une berceuse d'antan.

Etre sur une scène c'est apprendre à renaître avec cette voix intérieure: fragile et forte et laisser se l'entendre dire.


16/10/2012

Les enfants de SummerHill


Les enfants de SummerHill (1/3 extrait du documentaire)


Pour donner matière à réflexion...
( merci Blue)

A l'école ?


C'est la plus connue des séquences de Zouc, elle tombe à propos.

A voir aussi,  cette expérience diffusée la semaine dernière, "Ta mère en 6ème",
"
Cinq parents se sont vu proposer une expérience inédite et "amusante". Pendant une semaine, ils sont devenus des collégiens et ont suivi leurs enfants en 6e. Ils ont accepté d'être soumis aux mêmes règles, à la même discipline, puisque chaque parent a également suivi les activités.
 
Je crois que c'est édifiant.

15/10/2012

Crrrac, Boum, Huuu




Les scènes se passent dans une école française somme toute "normale", ouvertes aux arts, mais à la pédagogie appliquée à des dimensions trop exigües,  pour se permettre un one to one avec un enfant au rythme biodynamique excellent, mais pas encore prêt pour l'assimilation artificiel de données complexes et théoriques, qui sont pourtant les fondations de toutes ses prochaines années d'études et d'apprentissages.

La phrase est longue. Je sais. C'est à peu prêt sur ce rythme là que l'on enseigne. Et le résultat ci-dessus se révèle de façon quotidienne. Aïe.

Louise a appris à écrire le nombre 7 en lettre, seulement hier. Elle va avoir sept ans, 'tombe bien.
Sept, ce petit mot dans lequel se cache un "p"vaurien qui vaut rien, juste là pour te faire perdre un point. Mais si tu connais le mot septante en Belgique, alors tu comprends pas qu'on dise soixante-dix en français au lieu de septante comme quarante, soixante. Je ne sais pas moi non plus où est la logique, je n'ai pas fait d'études de LETTRES. Voilà, c'est bon maintenant tu sais écrire "sept" pour toute ta vie. Cool, hein ?! et le 20, "vingt"avec un g et un t qu'on n'entend pas, le français est bourré de lettre muettes. Faut les prendre avec tout leur package, les mots, ma fille.

Il est un exemple pourtant en terre du Nord, la Finlande, où les critères de formation des maîtres est égal aux critères de Sciences Politiques. Sur 2000 il n' en prennent que 150. Alors devenir instits relèvent du haut sommet de l'état. Tout a éte misé sur l'éducation dès la primaire avec 3 intervenants adultes par classe. Leurs objectifs ? déceler les rythmes des 22 élèves, et les épauler dans l'acquisition des savoirs nécessaires durant un cycle entier. Les résultats sont éloquents, la Finlande est la meilleure école au monde, pas loin de la Corée du Nord.

En attendant les réformes frrrrannçaises, je fais quoi moi ? j'attends patiemment qu'on s'indigne d'ici deux ans ? Non, je bats les cartes que j'ai en main, et je bosse sur le dossier depuis 3 jours pour modifier les curseurs de l'échec scolaire. Il y a tout à reprendre. Et puis j'ai aussi un paquet de linge qui m'attend...

11/10/2012

Happy Birthday



Création

Voilà ce que c'est: une lassitude,
L'horloge ne veut pas se taire;
Un tonnerre s'apaise au loin.
Voix inconnues, voix prisonnières,
Je les entend gémir et se plaindre.
Un cercle mystèrieux se resserre,
Mais dans cet abîme de bruits et de murmures
Se dresse un son, un seul, qui domine tout.
Autour de lui tout se tait si strictement
Qu'on entend pousser l'herbe dans la forêt,
Et passer le Mal avec sa besace sur la terre.
Mais voici que soudain on distingue des mots
Et les signaux des rimes légères,-
Alors je commence à comprendre,
Et ces strophes simplement dictées
Se rangent dans le cahier blanc comme neige.

Poème d'Anna Akhmatova

1936 Léningrad-


Bon anniversaire, Dame Laurence

De la Vulnérabilité


Pas assez de nuits pour visionner tout ça, mais une grande envie de m'abonner à ces conférences TED de façon quotidienne.
Eric Mc Comber en a évoqué une de conférence il y a peu. Moi je découvre tout à fait avec les yeux et oreilles écarquillées ces "Talk Show".

Chacun y trouvera son compte, selon les sujets évoqués, j'étais parti sur le cerveau,  et puis je suis tombée sur celle-là dont le talent d'orateur est appréciable de par son sujet. Des one man et woman show qui témoignent de visions plutôt vers le Positif, ce qui fait un bien fou en ces temps d'informations mauvaises et de remue méninges vers le bas.
Passionnant. Emouvant. Drôle. Enrichissant. Humains à 100 %.
( Sous-titrages en français et autres)

Kounandi


10/10/2012

Futur is mind

Je travaille en ce moment sur une vidéo qui m'en apprend beaucoup sur 1- le Mind Mapping et 2- la façon d'envisager les nouvelles technologies combinées aux sciences, à la perception, la connaissance, l'exploration et l'artistique. Un truc qui me dépasse totalement à vrai dire car on entre là dans une ère pleine du cyber espace. Autant dire qu'on prend un coup de vieux. Les gamers sauront mieux que moi apprécier l'envers du décor mais c'est fascinant de se projetter dedans.
C'est ce qui est fait dans l'Allosphère, que je vous laisse découvrir.
( sous titre à sélectionner sur le lecteur)



Joann Kuchera-Morin est la directrice du centre Research in Electronic Art Technology (CREATE) de l'université de Santa Barbara. Avec son équipe, elle a créé Allosphère, un espace immersif dédié à la co-création. Dans cette "capsule", les murs sont tapis d'écrans pour mieux isolés les chercheurs au centre de leurs travaux, souvent simulés sous forme d'univers 3D complexe. Des outils à disposition permettent d'interargir sur les images projetées et de sculpter en direct ses propres idées. Le tout s'apparenterait presque à une mémoire rendue tangible où chaque connexion neuronal correspondrait à une discussion entre les chercheurs. En somme, un cocon parfait pour produire et murir des idées.

09/10/2012

Like someone in Love




Je viens d'écouter le cinéaste Abbas Kiarostami à la radio, un cinépoète, à n'en pas douter.
J'ai aimé ses silences et ses contes persans. 
Se pôlir au point de devenir si limpide qu'un miroir pour que les autres puissent s'y reflèter.

Like someone in Love, joli titre, non ? 
Demain en salle.

08/10/2012

Mêmes animaux

Je ne sais guère trop comment on a finit par atterrir à la Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée avec Louise, si ce n'est sur un coup de tête pour tenter d'y trouver la bestiole du film Adèle Blanc-sec. Il semblerait que je ne sois pas allé à celle prévue pour les enfants...


Ou bien était-ce un appel du corps, 
singulièrement empathique à la douleur, en ce dimanche-là ?


 

En revenant du Jardin des Plantes, je suis tombée sur la chanson de Moran chez Blue.
"Mêmes animaux", un texte signé par l'écrivain québécois Christian Mistral

 Comme ça résonnait fort de par le titre avec mes images du jour, j'ai écouté en boucle la langueur des guitares sur la piste vierge de mes images. 
Ambiance, pour une curieuse journée.








06/10/2012

Eileen Gray



 "Chez Eileen Gray,  d'être moderne en début de siècle voulait dire avoir l'esprit ouvert, ouvert en tout. D'avoir un esprit créateur, démarrer sans règles, sans idées fixes.
Un de ses grands talents était de saisir ce qui était dans l'air, ce qui correspondait à l'esprit de l'époque. Elle a absorbé tout le symbolisme, et 20 ans plus tard elle était également en contact avec l'avant garde hollandaise. Eileen Gray a absorbé pleins de choses mais elle n'imitait rien.
Son invention, sa modernité a été d'être réceptive à toutes ses influences et d'en créer un langage spécial qui porte sa signature, et de pouvoir ainsi se manifester en créateur indépendant. 

Son talent c'était aussi de réussir à inspirer les autres."

Villa E 1027 - Roqebrune
Eileen Gray, pionnière du design moderne, et Le Corbusier ont choisi Roquebrune, sur la Côte d'azur,  comme lieu d’expérimentation d’une nouvelle architecture en dialogue avec le paysage exceptionnel.


Eileen Gray est une artiste spécialiste de la laque, designer de mobilier, et architecte . Elle est surtout connue pour avoir incorporé de luxueuses finitions laquées sur des meubles d'esthétique Art déco puis évolué vers le mobilier à structure en acier tubulaire de Style international dans les années 1920.

Table E1027




Mini Table Loupe E1027- photo: Laure K.

Elle a réalisé la légendaire maison E-1027 de Roquebrune, les fauteuils Bibendum et transat ou encore la petite table d'appoint à structure tubulaire.


Aujourd'hui, elle fait partie du « Panthéon » des architectes et designers qui ont marqué cette discipline de leur empreinte, considérée comme une artiste incontournable du XXe siècle, au même titre que ses homologues Le Corbusier, Marcel Breuer et Mies van der Rohe.


Après la pluie...


Au delà des niveaux - Justin St-Pierre

Éruption


Composition instinctive de Louise. . . ( et elle ne lit pas mon blog)


Cataplasme


L'ecole de la vie en pente douce 
ça existe pas, dis ?
Là c'est cata, cataclysmique 
Argile volcanique
Zona déclaré
Souffrance assurée...
J'ai les poignées fragiles
Mais pas tant que la gamine,
Qui a le dos lunaire



01/10/2012

aux Ocreries, préambule

Anne, aux Ocreries
Versant rivière...

Scène Belge


"MEIN KAMPF", l'extermination... comment as-tu pû croire en ça ? dis, comment ?"

Si nous étions tous capable de traverser notre pays avec cette question là, d'essayer de comprendre l'incompréhensible, nous n'aurions pas forcément le talent d'en rendre compte au mieux, comme le fait l' auteure comédienne LAURENCE VIELLE. Atypique personnage de scène, de par sa voix, sa gestuelle et, sans doute sa part du clown. Elle me fait penser à ZOUC. Même famille de genre, entre burlesque et gravité.

Laurence ramène de sa longue marche sur les terres de sa Belgique natale, un récit de FA(m)ILLE composé de pièces manquantes, d'un collaborateur et de fils résistants, sacrifiés. Et elle déterre un à un les secrets, les liens, au nom de la vérité qu'elle entend résonner depuis longtemps dans sa tête.

Elle  incarne tour à tour les membres de sa famille, dans une mise en scène inventive qui prend tout l'espace, soutenue musicalement, et visuellement qui fait sens. On observe Laurence et ses curieuses torsions de membres, sa fragile douceur dans sa voix,  ses mimiques de funambule déséquilibré, sa manie de sauter du "coq à l'âne", que sa mère peut lui reprocher.
Faire surgir du silence des morts, les mots, tous ces maux pas dits que les familles, les nôtres, taisent encore.

Si vous n'allez pas au théâtre et bien c'est l'occasion d'y mettre un pied. Le vent souffle en ce moment dans ce sens, ce bon sens... d'essayer de comprendre pourquoi et comment par la petite histoire dans le cercle privé on en arrive aux grandes.

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...