10/04/2022

Mon NILS







Mon frère d' arme, ma muse depuis 14 ans, mon masculin féminin, mon féminin masculin, ma vierge folle mon descendant capricorne, mon orbite black sessions, mon obscurité, sa lumière, son manque du sens des affaires, mon Prince ma Beyonce, ses pâtes persil aïllé, nos No Noces, 40 années mon Nils !! Ta présence m' est si chère...

            En rassemblant tous les clichés et images de part et d'autres de ceux que  tu as inspirés ça nous fait un de ces chauds au coeur 
de voir cette oeuvre du grand Toi... 



HAPPY BIRTHDAY, Brother ! là je verse une larme ... fuck !

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Films réalisés avec Nils

L'ECHAPPEE BELLE



13/03/2022

The Trip




Time has come to go Pack your bags, hit the open road Our hearts just won't die It's the trip, keeps us alive Ooh, ooh Ooh, ooh Ooh, ooh Ooh So many miles So many miles So many miles Away They're following some dance of light Tearing into the night Watching you fall asleep The sweetest dove in a dream Ooh, ooh Ooh, ooh Ooh, ooh Ooh So many miles So many miles So many miles Away

18/12/2021

The Wild Iris


Anne Lister  Suranne Jones
Image from the credits of the series "Gentleman Jack" (HBO/BBC) 
Anne Lister / Suranne Jones
 
 
At the end of my suffering
there was a door.

Hear me out: that which you call death
I remember.

Overhead, noises, branches of the pine shifting.
Then nothing. The weak sun
flickered over the dry surface.

It is terrible to survive
as consciousness
buried in the dark earth.

Then it was over: that which you fear, being
a soul and unable
to speak, ending abruptly, the stiff earth
bending a little. And what I took to be
birds darting in low shrubs.

You who do not remember
passage from the other world
I tell you I could speak again: whatever
returns from oblivion returns
to find a voice:

from the center of my life came
a great fountain, deep blue
shadows on azure seawater.  

 
 


 
 
L’IRIS SAUVAGE
 
Au bout de ma douleur
il y avait une porte.
Écoute-moi bien : ce que tu appelles la mort,
je m’en souviens.
En haut, des bruits, le bruissement des branches de pin.
Puis plus rien. Le soleil pâle
vacilla sur la surface sèche.
C’est une chose terrible que de survivre
comme conscience
enterrée dans la terre sombre.
Puis ce fut terminé : ce que tu crains, être
une âme et incapable
de parler prenant brutalement fin, la terre raide
pliant un peu. Et ce que je crus être
des oiseaux sautillant dans les petits arbustes.
Toi qui ne te souviens pas
du passage depuis l’autre monde
je te dis que je pouvais de nouveau parler : tout ce qui
revient de l’oubli revient
pour trouver une voix :
du centre de ma vie surgit
une grande fontaine, ombres
bleu foncé sur eau marine azurée.
 
Traduit et présenté par Marie Olivier Dans Po&sie  
 
 
 


24/04/2017

De finances et de guerres, hélas

 

De grands espoirs

Par delà l’horizon d’où nous vivions
Quand nous étions jeunes
Dans un monde magnétique et miraculeux
Notre imagination débridée s’égarait constamment
L’heure du verdict approchait à grands pas
Sur la Long Road, au pied de la Chaussée des Géants
Se rencontrent-ils encore près de la Faille ?
Un ruban déchiré suivait nos pas
Se dérobant avant que le temps n’efface nos rêves
Semant la myriade de bestioles qui voulait nous ligoter au sol
Pour une vie vouée à une lente décadence
L’herbe était plus verte
La lumière était plus éclatante
Entourés d’amis
Les nuits d’émerveillement
Regardant par-delà les dalles du pont s’enflammant sous nos pas,
Pour apercevoir comme l’autre côté était vert
Nos avancées freinées par le somnambulisme
Traînés par la force d’une marée intérieure
Bien au-delà, des drapeaux déployés
Nous atteignions les hauteurs vertigineuses de ce monde rêvé
Éternellement envahis par le désir et l’ambition
Il reste encore une faim inassouvie
Nos yeux fatigués, encore perdus dans l’horizon
Revoyant tout ce chemin que nous avons parcouru
L’herbe était plus verte
La lumière plus éclatante
Les saveurs plus douces
Les nuits d’émerveillement
Entourées d’amis
La lumineuse rosée matinale
L’eau s’écoulant
La rivière éternelle
À tout jamais


06/09/2016

Le Temps inTemporel d une création





















"Reality is much larger than what we are able to grasp.
Sometimes we can only clarify something by confronting it with what we do not know.
And sometimes the questions we ask lead us to much older experiences, which do not only belong to our culture, here and now. It is as if a knowledge that has always belonged to us, comes back to us, but of which we are no longer aware, nor even contemporary. It reminds us of something that is common to us all. This is what gives us strength and hope. The questions never stop, nor does the research. There is something infinite about it. When I look at our work, I feel as if I have only just begun."

Pina Bausch - Choregraph and dancer

16/07/2016

DU DEVOIR DE LA TRANSMISSION EN MILIEU HOSTILE

J'ai replongé dans le monde média avec beaucoup de prudence et de distance en apprenant la tuerie de Nice. Au vu du carnage médiatique, j'ai bien fait.

Malgré tout, je suis les fils des réseaux sociaux en cette journée d'après 14 juillet en France.
Pourquoi retenons-nous cette date pour faire parader les militaires de ce pays, avec force démonstration d'un pays surtout vendeurs d'armes ? les familles bien patriotiques qui s'ennorgueillissent des défilés j'ai franchement du mal. Et j'ai encore plus de mal avec cette béatitude quand des corps tomberont quelques heures plus tard sur la promenade des anglais à Nice  ...
En un battement d'ailes, l' Histoire répond à L' Histoire.

masque de Dark vador- Star Wars VII
"La haine est revenue, par de petits interstices (…) Elle emprunte toujours le même chemin: elle trouve de vieux défauts à un groupe d' hommes, à leurs moeurs, elle en brandit la dangerosité, la nuisance, pour se répandre toujours plus profondément. D'expérience, je sais qu' elle a gain de cause, souvent, la haine. Elle est rusée, elle exploite la faiblesse des uns, la pauvreté des autres, les vieilles blessures de tous, puis frappe. Et défigure. Sous son masque, on ne reconnaît plus l' homme, on discerne seulement une bouillie d' homme. Dont l' Histoire, cette folle fiction aux conséquences réelles, pourrait bien se repaître à nouveau." 

(extrait du témoignage de Léon, survivant d' Auschwitz 


 Nous sommes en guerre, et le front des combats, c'est nous. Les uns après les autres. Sans étoiles, sans voiles, sans armures. L' ennemi ne porte ni casques ni bottes et ne tiend pas de meeting à la tribune.
Des corps, puis des chiffres, puis des noms, des si, des pourquoi, des bilans accablants,
des " Je suis …" que beaucoup ne veulent plus ni afficher ni écrire ni lire.
Quand on éprouve ce qu' est la perte de la liberté et de l' insouciance, la peur atteind chacune de nos cellules. Je dirais même que cela réveille des démons et des peurs profondément ancrées dans un corps social commun, que deux ou trois générations ont plus ou moins digérer. Cette mémoire transgénérationnelle que l' on transmet malgré soi, que l' on porte malgré tout, commence à recouvrir du sens et c'est à mon avis le réveil des ces intuitions et de ces peurs dont il va falloir se méfier dans les années à venir. Qu'on ne se le dise pas tous les jours est une chose, mais qu'on reconnaisse à quel point tous les événements s' immiscent dans un tissu de mémoire traumatique, il le faut. Et je crois, qu' à ce stade il faut prévenir nos enfants, leur enseigner des valeurs avec une grande présence d'esprit, de recul et d'analyse.

Ces images de Nice que je consulte aujourd' hui, de temps en temps sur mon smartphone s'entrecroisent avec le visionnage de deux documentaires, l' un sur les femmes et Hitler,
l'autre consacré à la vie d' Eva Braun sur la base des images intimes qu' elle a enregistrées dans le cercle privé d ' Adolf Hitler, dont elle a été la maitresse cachée puis l' épouse avant leur suicide.

L' humanité d'un monstre à portée de vue rend encore plus atroce la définition de la barbarie.  Ces instants de vies colorées qui parait dans les images de sa protégée éloigne le dictateur pour le faire homme. L' Homme d' une seule compagne, sa propre matrice: l' Allemagne nazie.  Les femmes qui l'auront intimement accompagnées se seront toutes suicidées. L' homme et le dictateur était une unique et même matière sombre animée par la part la plus obscure de son humanité.



Dans la soirée, je visionne le dernier épisode de Starwars en Vod, bien en retard sur mon planning, mais pleine de curiosité pour le nouvel opus de cette saga, qui reste un souvenir mémorable de ma dixième année. La capacité de notre quotidien à sauter du réel au divertissement je l'accepte, je le gère, mais pour le digérer il faut l'inscrire peut être à un moment.
Je revisite toujours cette saga à l' éclairage d' un Georges Lucas rebelle, qui aurait écrit une parabole contre le système hollywoodien… jadis. Pourrait-t-on, devrais-t-on poser cette grille de lecture fictionnelle sur certains évènements survenus pas plus tard qu' hier, où des forces rebelles ont tenté un coup d'état ?
Qui dès lors est du bon côté de la force ? selon Lucas ? selon les médias ? selon vous ? 

Plus tard, dans ma nuit sans sommeil, je lisle livre d' Ahmed Dramé, "Nous sommes tous des exceptions", le récit d' un jeune homme de banlieue témoignant de son parcours scolaire chaotique
jusque' à la rencontre en seconde avec l' Histoire, celle de la Shoah, au travers d' un concours sur la résistance et la déportation que sa classe de "cancres" gagnera. Il aura suffit d' une professeur d' histoire qui n'avait pas vocation à lâcher une classe dont tout le monde y compris eux-mêmes pensaient ne pas en valoir la peine. Et le livre d' Ahmed Dramé me laisse un goût d'espoir moins amer que le monde où on nous projette quotidiennement, instantanément, sans recul et sans pudeur.


"Ces victimes se sont mises à faire écho, à se déplacer, elles aussi, vers moi. Ces sacrifiés par millions dans l' Holocauste ne sont pas morts tout seuls. Nous sommes morts avec eux, car c'est l' humanité dans sa totalité qui a péri. Je suis mort avec eux parce que je ne suis pas seulement Ahmed Dramé première version, je suis les autres. Je suis Jesse Owens et Mélanie et madame Anglès et mon frère.
J'ai ma propre chair, mais je porte la même peau.
J'ai une histoire particulière, un tajet spécial qui fait de moi une exception. mais j'appartiens autant à l' Histoire, celle de l' Homme, et, à ce titre, je suis les autres."




07/02/2016

Quand elles s'aiment

Elles prennent une voiture, 
Carol
quittent la ville
 High Art
et font des images
Thelma et Louise




Naturaleza

Chanson à la force Qui nourrit Le chemin De nos rêves Nature Nature Nature