31/01/2011

Sage femme



Rencontre interculturelle hier soir... je devais y aller depuis un moment.

Réflexion autour d'un texte en petits groupes, on évoque la violence, celle de l'humain face à l'autre humain, le manque de solidarité finalement et un pessimisme ambiant à ne pouvoir voir que le côté obscur de l'humanité.

Qu'est-ce qui nous empêche donc d' être solidaire ?
En quoi dans notre propre histoire, traumatismes et peurs dressent des verrous... nous empêchent de frapper à la porte d'où parviennent des cris répétés d'un enfant, de ne pas s'enquérir du silence d'un voisin, de penser que le mal est la note fondamentale et dominante ?

Puis un homme est venu parler de la naissance, il a mis des mots sur cet acte d' accompagnement de la naissance d'un petit humain. Un sage femme, comme on les appelle.
C'est étrange comme ses mots résonnaient alors dans ma tête, moi qui avait évoqué ce terme de "sage femme", la veille... et des prémices d'une émotion à partager, enfin à accueillir.

Accueillir. Oui. Joli ce mot, mais à bien y réfléchir...

Tout est fait en sorte qu'on ne sache plus le faire, pressé par la cadence, engendrant plus de maux que d'écoute. La France est un des rares pays européens a si peu accueillir les cultures des diffèrentes façon de naître, de protocoles en protocoles, les césariennes à la pelle...

Cet homme "sage femme" parlait de sa présence, de son rôle finalement d' attente, de faire en sorte que l'autre en face retrouve sa place de sujet, d'encadrer évidemment aussi de ses compétences l'arrivée de la vie. C'était très juste. Il y a une question d'équilibre et de temps à se mettre en présence.

Quand on propose une mise en espace, une mise en espace pour une parole, comme un cri primal dont la violence n'a d'égale que la nécessité à prendre son air pour respirer et exister
et être au monde et à soi-même, on ne fait qu'accompagner un processus, dans son tempo, dans sa vitalité.

L 'attitude d' accueillir demande une grande mise à l'écoute de soi-même aussi pour répondre entièrement à l'autre, à ce qu'il fait naître en lui et aussi en nous.


Et ça c'est difficile, n'est-ce pas, d'être continuellement à l'écoute,  si on n'apprend pas à reprendre son souffle ?

30/01/2011

Sopla el viento sopla



Nous sommes des hommes libres qui n'ont pas peur
Nous sommes des secrets qui jamais ne meurent
Et de ceux qui résistent, nous sommes la voix
Dans leur chaos nous sommes l'éclat
... Nous sommes libres et notre parole est libre
Mais elle n'oublie pas ceux qui sèment les sanglots et trahissent nos fois

Traduction partielle

VIn et poésie

28/01/2011

Curiosité "Life in a Day"



Un "projet experience" à l'initiative de Ridley Scott et Kevin Mac Donald, qui ont appelé les utilisateurs de YouTube à leur faire parvenir une vidéo de leur journée type.

Plus de 4 500 heures de rushes provenant de 192 pays ont été envoyées.
Aujourd’hui, le montage de Life in a Day est terminé.
Il a été projeté hier, le 27 janvier dans le cadre du Sundance Film Festival.

Le documentaire est donc rediffusé ce soi à 19 Heures en France et dans 7 heures pour les autres
Le lien est ici.

un truc à voir...

J' ai vu, et alors ?
ce que j'ai aimé, la distanciation des images, des lieux, des cultures, des histoires contés dans une même journée, du soleil levant jusqu' au zénith et finissant au couché, le soleil se lève partout chaque jour, ça parait affolant tout ce monde sur une seule petite planète !

Mélange d'images intimistes, de petites histoires de vie solidement accroc à la vie, de celles qui d'habitude sont recroquevillées à coup de pelleteuse médiatique où tout n'est que souffrances et horreurs humaines... monté en parallèle les images de ce gars photographe en Afganistan et la jeune américaine attendant son entretien webcam avec son mari parti au front afghan...etc, etc.
Tous les points de vue divergent au même instant ( de là à ce que ce soit en "realtime", il y a une narration temporelle qui s'arrange sûrement de nous le faire croire)

Un mulitude de portraits de vie autofilmés, ... permet encore une fois de sentir le poids des médias de masse et les sommes dépensées à nous abrutir le cerveau, et à diviser pour mieux régner, à batir les murs sur nos diffèrences culturelles plutôt qu'à les découvrir. C'est le pari, me semble-t-il de cette expérience filmique. C'est la puissance de cet outil qu'est l'internet, aussi.

Touchant, surprenant, rassasiant.

Etat de doute

Je suis loin d' être chorégraphe mais animé par une recherche du corps jeté dans l' espace... avec les contraintes du cadre décor, et aussi du cadre filmique... Plus il y a de cadre plus on peut lâcher des choses, il me semble.

C'était un peu l'essai que l'on avait fait dans ce couloir sombre Orgasme schizophrénique dans couloir sombre, plus exactement, un minimum d'espace, un maximum de contraintes et voir comment on peut y échapper, quels sont les moyens d'échapper à ça, ... alors il y avait l'alcool évidemment dans toute sa puissance destructrice. Et puis Nils m' a fait glissé sur ce terrain là, ce qui fait que j'ai mis énormément de temps à accepter ce film tel qui est... une espèce de monstre à trois têtes que j''avais peine à reconnaître, si tant est qu'on puisse "reconnaître" un film comme on "reconnaît" son propre enfant.

Très étrange le processus de création artistique... ça me rassure d' entendre Wim Wenders douter
de sa proposition filmique... impression d'être dans cet état là.
Comment poser par écrit ce qui demande un langage à formuler sur plusieurs étapes ?
Le langage final émanant évidemment au moment du montage... 

Quand je vois cette image par exemple, d'une femme retenue par une corde qui tente de s' échapper dans la bande annonce PINA, c'est quelque chose que j'ai essayé avec Nils déjà... des questionnements sur ce que le corps endure, se fracasse ou rencontre. Cette image là dans ce décor là, elle correspond à quelque chose de particulièrement précis. Voilà pourquoi le travail de mise en scène de Pina Bausch me convoque illico à des imageries connues.

Je ne sais pas, je ne sais pas... je vois où je veux en venir mais ce qu'il faudrait de talent pour vous le retranscrire, je n'en suis pas convaincue.
Bon, confiance...

27/01/2011

Wenders/PINA



Je viens de découvrir cette bande annonce, un film de Wim Wenders sur les chorégraphies de Pina Bausch !
Et là, j'ai envie de crier Ô MIRACLE ! ou encore EURÊKA !

Le film est en projection à la Berlinale...


Pina Conférence de presse avec Wim Wenders et Alain Derobe

Helenablue...

Comment vous dire...
 

Qu'il ne suffit pas d'être là pour être là,
ne suffit pas d'être à l'aube pour être au seuil
ne suffit à personne d'exister pour être à soi
entièrement vivant, et pourtant...

Moi je sais et je sens que ce qui sépare se lie à l'heure, bien malgré soi, et la magie de l'instant, alors, tout simplement, l'osmose d'une présence dans son incroyable réflexion, au delà de tous mots et de toutes phrases, indépendamment semble-t-il de sa propre volonté, l'état du lien est indéfectiblement lié au vôtre... comment vous dire...


Qu'une personne soit dans la cristallisation d'une multitude de pensées, d'imageries qui représente à elle seule un demi-siècle de la vôtre, et là se poser en face et devoir supposer qu'on puisse en faire une oeuvre... si tant est qu'on soit capable de faire preuve de lucidité pour oeuvrer.

La difficulté est d'être non pas à sa hauteur, mais à la hauteur de tout ce qu'on avait pû imaginer jusque là.

Comment faire plus simple que d'être trop compliqué ?

She 's like a question of Love...




Combien de routes un homme doit-il parcourir
Avant que vous ne l'appeliez un homme?
Oui, et combien de mers la colombe doit-elle traverser
Avant de s'endormir sur le sable?
Oui, et combien de fois doivent tonner les canons
Avant d'être interdits pour toujours?
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

Combien de fois un homme doit-il regarder en l'air
Avant de voir le ciel?
Oui, et combien d'oreilles doit avoir un seul homme
Avant de pouvoir entendre pleurer les gens?
Oui, et combien faut-il de morts pour qu'il comprenne
Que beaucoup trop de gens sont morts?
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

Combien d'années une montagne peut-elle exister
Avant d'être engloutie par la mer?
Oui, et combien d'années doivent exister certains peuples
Avant qu'il leur soit permis d'être libres?
Oui, et combien de fois un homme peut-il tourner la tête
En prétendant qu'il ne voit rien?
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

Poème de de Bob Dylan

25/01/2011

L'EVE EN JEAN 'S selon MATHIEU



Jolie jolie Lolita frenchie, entendue version acoustique dans écrin théâtral hier soir... presque aussi simplement que ce morceau avec Mathieu Chedid.

Chet...

21/01/2011

Sur les ailes

Que souffle autant de fleurs de jasmin sur les épaules de la jeunesse Tunisienne, dont l'ami poète
Mokhtar El Amraoui glanait hier les silencieux espoirs.
 
Médutopia

Quand verrai-je luire,
Dans ces yeux blêmes,
Les feux de la vie ?
Quand verrai-je sortir,
De la nuit noire,
Un chant pacifique de victoire ?
Quand verrai-je
Se pointer, à l'horizon,
Les poings du futur
Et l'espoir noyer les haines et les mépris ?
Quand verrai-je passer
Le défilé
Beau,
Gai
Et puissant de la liberté,
en Méditerranée ?
Quand écouterai-je
La musique de la fraternité
Vibrer sur les cordes chaudes du soleil,
Sous les petits doigts
Au couleurs de l'arc-en-ciel
Des enfants ?

( Recueil de poèmes, Arpèges Sur les ailes de mes ans )

20/01/2011

je suis un no man's land



Et pour ceux qui n'auraient pas suivi les pérégrinations de cet automne,
la Katherine était invitée dans notre Cabinet des curiosités,
avec Nils en l'arrière plan et mio aux manettes tournage ( not montage)

Sous le poids

© Sylvia Vuarnet & Marnix De Keukelaere (cf blog)

Je le savais lunaire, agité de cratères et de feu, des trous d'obus à certains endroits, des creux, des vides. Des entrées, des secrets, des sorties, un truc lunaire qui peut se fendre...

A l'heure où j'écris, nette impression qu' Atlas maintient fortement posé ses deux mains sur le haut des cervivales pour que je plie l'échine, ça fait un mal de chien!
Résistance impossible. La position horizontale est la seule acceptable...

J' ai dû allé voir un osthéo en urgence, je ne le connais pas, il en est encore aux techniques de "faire craquer", complètement hors des porpositions de mon autre osthéo... j'éspère que ça va le faire son truc, parce que là je suis rompue. Le mot n'est pas faible.

J'ai pas encore analysé les conditions de ce pliage dorsale, si ce n'est une habitude de guerrière à porter enfant et bagages... vents et marées, et autres choses inutiles...
 


18/01/2011

Langage



Pina Bausch encore et toujours.

Spécialement ce film là qui déplait parait-il fortement aux aficionados de la chorégaraphe.

Pourtant moi j'y lis tout une écriture, une mise en scène du corps dans l'espace, la désolation et la puissance, la perdition et l'engagement, les frontières... quelquechose de viscéral qui peut paraître de l'ordre de l'absurde.
Métaphore, symbolique, passage, on y met ce qu'on y veut... voilà, il faudrait réouvrir cette veine-là pour ne pas tomber dans la plastique attendue...

17/01/2011

Versailles promptement


Château de Versailles à la tombée de la nuit...

...  les scalps rentrent sous tentes et sans hosties royales, la gorge bien remplie de mets et de vins, et pas à pas regagnent la cour...

- Oh mais le temps n'est pas à poétiser, chère amie, franchement vous allez l'avoir vo'te révolution, Dieu sait quand... Dieu sait quand... mais nous pas ! c'tout !

- Oui, peut être bien... mais  pour le moment tout est aussi calme que cette eau miroir, lécheuse d'âmes en manque de mélancolie, singeant les poètes, défiant les grimoires clinquants. A sa simple vue on peut devenir chantant, non ? ... elle répand l' esprit dans une vasque d'eau. Une vasque d'eau avant l'oubli.

- Après le vin surtout ! week-end sanglant ! s'agirait pas d'oublier...

- Quand tu auras fini de laminer le beau, appelle-moi je te prie avec ton spacial phone !
  Deux minute d'arrêt sur le sablier, est-ce possible ?!

13/01/2011

Work is Love

"Filmic collaborations in all their myriad manifestations are extraordinarily intense relationships.
Work becomes love and love is in the work."
 Sally Potter said



Particulièrement en accord avec cette vision de l'essence cinématographique.

11/01/2011

Black Out Tunisie


Il y a quelques jours j' entends à la radio que la Tunisie compte ses morts dans des affrontement de manifestants avec les forces gouvernementales, et que ce climat de révolte dure depuis un mois et touche également l' Algérie...

Indignation générale, moi même je n'en revenais pas d'être informée si tard...  silence de mort pendant plusieurs jours de la part du gouvernement français. Et puis jusqu' à aujourd'hui où la déclaration de Michèle Alliot-Marie fait sonner les trompettes de la connerie, en proclamant que la France allait aidé la police tunisienne avec le savoir-faire à la française en terme de répression face aux manifestants !

On en attendait pas moins dans la fascisation contre la misère sociale !

A lire ici, en détail l'affaire retracé par Thierry Desjardins ( auteur entre autres, de
"Sarkozy, ses balivernes et ses fanfaronnades"

Une pensée sincère pour Mokhtar et le peuple Tunisien...

Frida


 Ce qu'il y a d' ennuyeux avec les êtres vivants, ceux qui ont la promptitude à suivre les courants fous, quitte à y laisser au mieux les doigts de pied,  au pire le coeur en écharpe, en charpie, en forme de chardon piquant; l'ennui c'est la douleur.
Dolorès pour les intimes...

Je parle de Frida, Frida Khalo, je parle d'autres, je parle de cette inéquation entre la tangente et la terminale, entre la posture du nouveau né et celle de l'homme/la femme établie.  Pas la femme tablier, la femme sur l'établi allongée comme un spectre traversée de part en part d'une barre en acier.
Frida... un pieu planté dans le bide, de l'anus jusqu'à l'artère, et qui marchera de nouveau, gémissant sa douleur sur des toiles de maître, buvant jusqu'à la lie une vie engagée, frontale, en amoureuse de l'amour.

Le jour où son père lui confectionne un chevalet adapté à sa position horizontale, ce jour là, tout est possible, l'espoir de l'expression ravive toute vie. Cette scène là je l'ai pleuré... m'étant retrouvé jeune dans cette position horizontale, je crois que c'est là que j'ai commencé à ne plus trouvé grand goût à la vie et que les livres se sont ouverts. Essentiellement avec des images.
La Dolorès est corporelle. elle se soigne et cicatrise mais à jamais amante de notre corps.
L'exprimer adoucit je pense fortement ses effets secondaires.




Marianne Aya Omac chante DUELE et La MOUCHE
( dont l'énergie m'a enfin permis d'écrire ce petit billet..., thanks LN and for Blue too)

07/01/2011

Chants de la terre



Recueil de huit contes de fées écrit par Charles Perrault en 1697,Contes de ma mère l'Oye', dont on doit la mis en musique à Maurice Ravel.
La Belle au bois dormant', le 'Petit Poucet', 'Barbe Bleue', 'Cendrillon', 'Peau d'Ane'

06/01/2011

Librairie Québécoise

Pas écris une ligne aujourd'hui ! d'où les résolutions qui sont des astreintes.
Mais peu importe, mon plaisir du jour entre deux rendez-vous, continuer de dévorer mon premier bouquin de Christian Mistral, Valium, prêté par Blue.
J'ai mis du temps à y venir, aux livres de Mistral, même si Blue nous le fait connaître par petite touche, on ne se sent pas l'obligation de boire de suite à la fontaine. C'est un tort. Enfin, un dommage. Bon je suis aussi sous influence... mais pas sous ecstasy !
Ce que je lis là, loin de connaitre les aléas qui percent la neige outre atlantique nord, ça me procure des souffles furieux et explosifs !
Il faut que je puise, j'écrirais peut être plus tard là-dessus.


Résolue à faire le parcours à pied de Jussieu à Gay-Lussac jusqu'à l'unique librairie Québécoise de Paris pour dénicher le livre de Sandra Gordon, et par la même occasion, posséder l'oeuvre de Mistral. Rien de plus, rien de moins.
Envie de tout lire.


Au seuil de la librairie, je sens que je vais faire une razzia... pénétrer comme dans une antre sacrée, une lieu saint, là où rugissent silencieux tous les mots pas encore lus de mes propres yeux.

Un charmant accent me touche plus que de raison:
- Bonjour. Vous avez des livres de Christian Mistral ?
- mmh, oui, lequel vous voulez ?
- ben, je les veux tous.
- Ah !?
Elle sort Vamp de l'étagère en premier, puis deux, puis trois et s'engouffre dans l'arrière boutique pour m' en amener deux autres.
Doux sentiment de satisfaction proportionnelle à ma puissance monétaire de ce mois de janvier.
M'en mordrais les phalanges plus tard...

-Vous connaissez Christian Mistral ?
- euh, oui j'ai lu certains livres, je connais le phé... le phénomène... on n' en n'entend plus parler d'ailleurs depuis un temps, je crois qu'il a écrit quelques articles.


Je voudrais aussi Les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon... K R A U S E, oui !
- je ne l'ai pas mais je peux le commander, ah c'est chez Laméac ! ça va être long... elle me regarde pour savoir si je suis sûre de vouloir attendre.
- Combien de temps ? deux semaines ? trois ?
- Sept.
- Sept ?!
- Vous savez on est un peu le no man's land pour eux...
- Quoi en France vous voulez dire ?
- Oui, ça prend du temps, ils ne sont pas pressés pour la France.
- ok, j'attendrais, j'en prends deux. ( un pour Anne des Ocreries, y oune para mi)

Evidemment je n'ai pas tous les livres de Mistral, mais je suis ravie de les savoir là sur mon étagère, en attendant celui de Sandra, tous ça me donne bien du coeur à l'ouvrage.

So, GO ON !

L'éléphant pisseur de bière au resto ce midi... tout un symbole avec Valium

05/01/2011

Résolution

Je n'aime pas ce mot.

Astreinte serait plus confortable.

Deux heures d'écriture matinale.

Astreinte 2011 signes.

03/01/2011

100 Pur Sang


Rentrée zen, énergétiquement Positive, 100 pur sang au taquet !


Retour du papier crayon... premières vélléités artistiques, je suppose
j'avais oublié que je savais, j'avais oublié ce plaisir du griffonnage


Pas eu le temps de m' apesantir comme je l'aurais aimé dans les nimbes de la mélancolie, 
en songeant aux tableaux de Caspar David Friedrich ...


Prendre de la hauteur équivaut à anticiper son envol et respirs...



Le premier griffonnage vite fait, un quart d'heure de solitude, un temps sacré, une pensée pour celle,
et là voilà, l'image qui me hante "gentillement" désormais...



On la voudrait explosante de mille joies et autres impromptues cette année 2011, 
pourtant ce chiffre ne m'inspire pas, je n'aime pas les lances pointées de deux derniers chiffres,
pas très feng shui à mon goût ! 
ils sont d'un gris métallique qui sent l'acier ou le bronze... 
Cependant, je veux croire que rien n'est joué tant que l'on y a pas déposé son socle.


Je vous la souhaite conquérante, olympique, en mouvance et all around the blogs ... 

BONNE ANNEE à vous et merci de remplir le cahier de présence ! 

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...