30/06/2008

Emait 'ej ...


Gâteau surprise "emai't eJ"


Bimbo baignant dans baignoire de boudoirs imbibés et Bimbo bourrée au Biano
Mise en images d'une chanson inédite d'Elise Caron, à qui je dois ... l'éternité ... enfin, quelque chose du genre.

27/06/2008

Semblables



Exposition de la photographe journaliste Isabelle vayron que je croise depuis bientôt dix ans, suite à ses chevauchées à cheval avec les derniers cow-boys d'Australie, son périple à vélo Paris Pékin "Glanneurs de musique", le voyage scientifique à Kaboul,
et les portraits multiples du beau projet "6 milliard d'autres" d'Arthus Bertrand.

Isabelle Vayron est une femme libre, passionnée d'équitation et de voyages,c'est dans son enfance sans doute que réside la clef de sa détermination, avec cette peur au ventre de mourir un jour sans avoir découvert le monde.
A l'âge où je prenais mon premier appartement sur Paris, elle décidait de partir au bout du monde vivre sa passion.
En attendant une expo parisienne, Isabelle a choisit d'inscrire cette première rétrospective photographiques, vidéos et installations, au coeur d'un des villages classés comme un des plus beaux de France, la cité médièvale de Noyers-sur-Serein (Bourgogne).



Exposition SEMBLABLES du 6 juillet au 2 août, à la cité médiévale de Noyers-sur-Serein (Bourgogne)

24/06/2008

Lettre à sa fille

"Je me mêle de ce qui me regarde, mais souviens-toi toujours que s'il y a une chose que le monde déteste, c'est une femme qui se mêle de ce qui la regarde."

Martha jane canary dit Calamity Jane - Lettre à sa fille -



En 1873, Martha Jane Canary dite Calamity Jane, 21 ans, donne naissance à sa fille, suite à sa rencontre avec une autre légende de l'Ouest, Wild Bill Hickock. Son style de vie ne lui permettant pas de l'éduquer correctement, elle décide de la confier à un couple sans enfant.
Très vite, elle souffre cruellement de l'absence de sa fille et ressent le besoin de lui écrire.
La première lettre date du 25 septembre 1877. Une vingtaine d'autres suivront, de façon très irrégulière, jusqu'à la dernière écrite en juin 1902, quelques mois avant sa mort. « Je suis malade et n'ai plus longtemps à vivre. J'emporte de nombreux secrets avec moi, Janey ». Avec candeur et franc parler, dans une odeur de poudre et d'écurie, ces 27 lettres furieuses, tendres et intimes ne parviendront à sa fille que dix ans après sa mort.
Calamity Jane concentra là tout son amour maternel, ses révoltes de femme, ses douleurs et ses solitudes, racontant l'histoire de sa vie et dévoilant avec une grande lucidité les coulisses d'un Far West légendaire qui ne parvint pas à détruire tout à fait une femme trop indépendante pour son époque.


J 'ai revisité cette pièce avec la comédienne Sophie Perrimond, car je trouvais son projet passionnant, redorer de féminité la légende de l'ouest que fût Calamity Jane.
De plus, le projet allait de paire avec mes premiers pas de mère, tout est parti de l'image de l'oeuf se brisant, il fallait cristaliser l'instant, comme une évidence.
La pièce se joue également dans les appartements, avec convivialité et partage du fameux "gâteau de vingt ans", dont la préparation culinaire est également mis en scène

http://lemarthajanetour.blogspot.com/

20/06/2008

L'art du buzz-part one

Nilspeaking
Vidéo envoyée par laurkal

Public idéal


Le Public idéal, par l'artiste plasticienne Nadia Boursin-Piraud
http://www.princesse-de-cleves.com/

Public idéal, amour idéal, famille idéale, enfant idéal
Sourire au bord des lèvres à la lecture de ces schémas sublimés qu'aucune "stratégie de moyens" ne parvient à encercler ... sauf dans la pub.

16/06/2008

Art Home


Paillasson virtuel de Bienvenue, format rectangulaire.
Pièce unique et originale (!?)2008- Art web made at Home

"Toute personne digne d'habiter en immeuble se doit de délimiter sa porte d'entrée à l'aide d'un objet essui-pied dit "paillasson" ajusté à son goût et ses valeurs."

Voici donc un petit tour des propriétaires de paillasson du côté de chez moi.

06/06/2008

Tableau noir

Je vis là où il ne faut pas vivre.
Je vis là où l'on peut mourir.
De faim, de désespoir, de solitude.
Je parle français, ma fille aussi.

Les ondes qui traversent l'espace me laissent pensives.



La femme parle du désert, d'un désert, la traversée pour l'autre rive,
un monde ailleurs, espéré meilleur, aller voir ailleurs si ...
Elle tombe enceinte, engrossée par son compagnon de route dans le désert, sa soif, ses pas jusqu'à Bamako, les allers-retours des avions devant ma fenêtre, au dessus de la colline, les paroles de cette femme-là dans la cuisine, dans les avions, combien sont-ils à revenir à la case départ ?

Je vis là où il n'y a pas de désert physique.



Ma vie est là. Mon quotidien est dedans. Les arbres aussi.
La vitesse du vent sur nos têtes, sur le vélo, tous les matins, un grand bol d'air, chevaucher les ponts, les autoroutes, prendre tout de contraire, les trottoirs sont mes pistes cyclables, mon tempo est réglé sur mes vitesses je sais chaque changement de courbes, les indices de passage des feux verts, je roule vite, j'anticipe les manoeuvres les placements, les automobilistes doivent me plaindre quand il pleut, je les plains quand ils crament au soleil, là où ils attendent leur tour, moi je m'engouffre et leurs adresse un bras d'honneur imaginaire.
Mon carburant: jus d'orange frais du matin dans les veines.


L 'inertie de la banlieue ne prend que lorsque je m'immobilise.


L'objectif est d'y survivre, d'y vivre et d'aller voir ailleurs ...


02/06/2008

Final Fantasy du Petit Prince de la Haute Couture

"Si je lis un livre sur les Indes, avec des photos, ou sur l'Egypte où je ne suis pas allé, mon imagination m'emporte. C'est là que je fais mes plus beaux voyages.… A partir de la Femme à la perle de Vermeer, j'ai imaginé la robe qu'elle pouvait porter. Et je crois que c'est une des plus belles robes que j'ai créées…"


Yves Saint Laurent a définitivement posé son carnet de croquis et son crayon. Il s'est réfugié dans une solitude dorée, comme celle qui avait bercé son enfance et son adolescence à Oran.

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...