26/12/2011

50 words for snow



En partance vers la Montagne, son petit wild man, et autre famille... avec cette divine chanson dont je suis juste tombée amoureuse...

Je crois n'avoir pas ressenti ça pour un album musical depuis une éternité...
2012, dans ce très bel écrin  crée par Kate Bush:  50 words for snowwhou ! Divin -

23/12/2011

Hugo Cabret

Coup de coeur cinématographique de ce mois de décembre pour le film de Martin Scorsese. On ne peut pas dire qu'il en ait fait beaucoup des contes pour enfant, Martin Scorsese. Plus qu'une féerie d'images, c'est un film de cinéma sur le cinéma, 100 ans après, avec cette technique particulière de la 3D qui fait littéralement effet d'une expérience spectatorielle. Au même titre que ce train déboulant face caméra en gare de la Ciotat qui a créer une panique à sa projection. Hormis que notre perception s'y est plus qu'habitué, je trouve l' expérience ici assez grandiose. Un film sur la mémoire, la réparation, la transmission, les secrets d'une fabrication, les rouages d'une industrie. Plusieurs pistes de lecture sont possibles et ça densifie le propos. C'est un film grand public et en même temps un superbe hommage aux illusionnistes de la pellicule. J'ai adoré.  




"La stéréographie est la technique qui consiste à utiliser deux caméras pour filmer le monde en trois dimensions, " de la même façon, exactement, que notre cerveau utilise nos deux yeux pour voir notre environnement et prendre la mesure de l'espace qui s'étend devant nous", explique Demetri Portelli ( Stéréographe 3D). 
Pendant le tournage de Hugo Cabret, Demetri était assis devant un moniteur avec ses lunettes 3D, télécommande à la main. On aurait pu croire qu'il jouait à un jeu vidéo, alors qu'en fait il commandait les deux lentilles de la caméra 3D en direct ( par opposition au simple relief, qui est ajouté par la suite dans un studio d'effets spéciaux). En modifiant les déplacements des lentilles, Demetri contrôlait la profondeur que la scène était supposée avoir. "Un bon film en 3D devrait vous donner l'impression de plonger chez quelqu'un en regardant par la fenêtre de la cuisin. Il faut que vous puissiez vous dire qu'il suffirait de tendre le bras pour toucher les objets. Comme pour n'importe quel autre bon film, les images doivent vous captiver et vous enthousiasmer."

( Les secrets du tournage de Hugo Cabret - Brian Selznick)



22/12/2011

Bubbles & Blogueuses

"Pourquoi je blogue, pourquoi tu blogues, pourquoi nous bloguons? Qu'est-ce que ce média et cette possibilité de s'exprimer qui s'offre à nous nous apporte? En quoi est-ce fascinant, enrichissant, perturbant, révélateur, accaparant? Pourrions nous ne pas bloguer? Que trouve-t-on dans cette relation particulière au monde? " -   


Je dirais simplement, de vous à moi, de nous à nous
est-ce que ça à changé quelque chose dans vos vies ?

18/12/2011

autres Emulsions du week end...

Pour ceux que ça amuserait, se trouve ici, un atelier INTERACTIF pour s'essayer aux émulsions gastronomiques sur pellicule,

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Tandis qu' à ma Gauche ! Mesdames et Messieurs, se trouve l'atelier du BRUITEUR...
pour créer la bande son d'un film muet. Et boum patatra, bzzz, fuiii, olé.




Voilà, fêtes le plein et bonne semaine.
Il y a de la bière et du Champagne au frais !


L'art du trucage par G.Méliès


Bien que la féérie soit le genre privilégié de Georges Méliès (1861-1938), il s’exerce à tous les genres cinématographiques : actualité reconstituée, film historique, drame, comédie, opéra, film publicitaire, scènes de guerre ou encore scènes antiques et mythologiques comme dans ce film. Mais, quel que soit le sujet traité, Méliès aborde le cinéma dès 1896 comme une scène de théâtre. Pour lui l’écran est délimité par l’encadrement d’une scène et le titre du film est l’équivalent du rideau. En outre, Méliès place sa caméra, statique, comme l’œil d’un spectateur assis au milieu des fauteuils. L’espace de la scène est organisé de façon à ce que le public de la salle ait un point de vue privilégié : l’unicité de point de vue est ainsi obtenue.

Pour optimiser les possibilités du décor et remédier aux aléas des intempéries et de la lumière, Méliès fait construire le premier studio spécial pour le cinéma à Montreuil-sous-Bois en 1897. Il prend modèle sur les ateliers de photographie et établit le plan d’une grande salle vitrée de tous côtés et recouverte d’un toit de verre. La partie où jouent les acteurs est éclairée de face par le jour. Cette partie est aménagée avec des trappes, trapillons, tampons ascendants pour les apparitions, mâts à décors, treuils, comme une scène de théâtre de féerie. Au fil des années et du succès le studio s’agrandit pour répondre aux besoins des sujets de plus en plus complexes comme sa première grande féérie, Voyage dans la lune, qui fait le tour du monde.

D'autres excellents Films de Georges Mélies à regarder gratos dans votre fauteuil,
sur le site d' Europa Film Treasures.

I am not a dupe sotte


Le montage permet la mise en relation des plans entre eux ainsi que celle de la bande-son avec la bande-image. Il assure la continuité de la représentation ou de l'histoire.
Dans la bande-image, on juxtapose les plans grâce à des raccords. Certaines formes de montage ont une fonction particulière. Ainsi le montage en alternance (deux actions montrées alternativement) produit des effets de simultanéité (poursuite, par exemple). On parle de montage parallèle lorsque des plans alternent sans qu'il y ait de relation de lieux ou de temps entre eux.
La bande-son entretient avec la bande-image des relations très complexes (voir voix). Son et image peuvent être synchrones ou au contraire décalés l'un par rapport à l'autre : le son peut commencer avant l'image auquel il est censé correspondre ou continuer après (chevauchements). Le son peut illustrer, compléter ou contredire l'image, et même n'avoir aucun rapport apparent avec elle.

L'art du tricot

saudade...

Je me souviens avoir regardé avec des yeux hypnotiques les images ramené du cap vert pour l' émission "Sur la route des Bretons". Le breton qu'il suivait était très proche de Cesaria, et les deux journalistes avaient pû filmer un moment familial dans sa maison. Une ambiance chaleureuse et simple pour cette "Diva aux pieds nues", infiniment touchante.


J'ai aussi une pensée pour Jana, cette grand mère tchèque colorée et son amusante folie. Nous nous comprenions dans nos échappées artistiques. Elle avait entreprit l' écriture de ses mémoires sur sa famille en Tchécoslovaquie, et nous parlions souvent après l'école, je l'encourageais à reprendre l'écriture, elle écrivait pour ses filles et sa petite fille dont elle avait la garde. Mais le cahier est perdu et Jana a fermé les paupières il y a quelques jours...




15/12/2011

Le langage Nouchi


Le nouchi est un mélange de français et de plusieurs langues de Cote d'Ivoire, il est apparu dans les années 70. Il était à l'origine parlé par des jeunes citadins mal scolarisés ou primodélinquants ne maîtrisant pas bien la langue française. Le Nouchi était pratiqué par eux surtout aux abords des marchés, des gares,des cinémas avant d'être véhiculé dans toutes les couches sociales. De langue des petits voyous d'abidjan, le Nouchi est devenu la langue de la comédie populaire ivoirienne, voire de la musique ivoirienne. C'est aussi la langue de la "débrouille" dans les rues d'Abidjan.

Un curieux langage fait d' images parlantes, je ne sais pas comment mieux l'exprimer, pour dire on"tuer" on dit "on te manges ou tu manges" qui est accompagné par une gymnastique corporelle, un mélange de capoera et d'arts martiaux.
Les musiciens ivoiriens en ont fait une culture propre à la côte d'ivoire et le cinéma ne devrait pas tarder à en être, 100% Nouchi dans mes oreilles aujourd'hui...


14/12/2011

La Dette ou la Vie ?

J'ai vu trainé ce livre, cet été et puis j'ai surpris une conversation à la radio cet après-midi. 

Le CADTM, Comité d'Annulation de la Dette du Tiers Monde, éclaire utilement ce qui arrive en Europe.

 

Mais d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? Peut-on alléger le fardeau de la dette sans appauvrir les peuples ?

En France le service de la dette est le premier budget de l’État, avant celui de l’Éducation Nationale. 

La dette qui écrase le tiers monde depuis des années arrive au Nord.

A Liège, le CADTM propose des alternatives et milite pour un audit citoyen de la dette publique. Avec Éric Toussaint.

Un reportage d’Antoine Chao et de Daniel Mermet.

Là-bas si j'y suis   

( à partir de 7/12 si vs voulez directement les explications)


Avis de recherche

Je cherche un graphiste ou webmaster pour se rallier à mon projet de webdoc, car le dossier doit être fourni en éléments visuels d'ici février. Si vous avez des contacts de ce genre merci d'en causer aux alentours et de donner mon mail. Même de loin,  les outils nous permettent de travailler jusqu'à Bora bora. So.

L'idée étant de créer l' ambiance graphique, l' identité visuelle du site internet.

Bien à vous,

©Laurence G.

12/12/2011

Pour Manouche




Dans un petit coin de Belle île, celle-ci je l'avais prise en pensant à toi, et puis associé à ce court extrait de film vu avant hier, un chanson paillarde anglosaxonne qui me semble faire un peu écho à tes notes d'hier. Voilà, une petite pensée vers toi.

J-5

Avant dépôt de dossier...
Ma tête est dans une rare excitation, j'ai dormi dix heures ce qui devrait me permettre de rassembler tous mes neurones pour poursuivre le marathon de l'écriture jusqu'à vendredi. J'ai peut être un peu de talent mais il me faudrait un brin de génie. D'y croire assez devrait transcender l'affaire. Ché pas.
Envoyez-moi des poignées de ligne de force, amis de la blogosphère.
Je vous laisse pour mieux vous retrouver ici et là.
Hasta que mi cabeza aguante...

10/12/2011

Hisse héo

J'irais bien voir Syracuse...


Ou les jardins de Babylone...
Rêver des amants de Vérone, au sommet du Fujiyama...
j'aimerais tant... pour m'en souvenir à Paris.


Paris c'est bien, quand tu t'en reviens.



Insomniaques

Elise & Nils © Laure K.







09/12/2011

Ambiance

Grande braderie ?

Rien à voir mais ... il me semble qu'il se passe des choses un peu super graves au sommet de l'état français ces jours-ci. A quel prix est-on en train de brader la France ? J'ai pas tout à fait saisi et pas pris le temps non plus de poser des écoutes mais ça me chatouille drôlement, comme un pressentiment...
Loin de m'inquiéter pour le 20/20 national, parce que sincèrement je m'inquiète plus pour que mon 6 ans d'âge arrive à aligner des syllabes, il se passe quoi exactement dans les tractations européennes ?
Je le sens pas bien.
2012, le flues, rien que le flues ... ils vous restent combien de grains de riz, pour au cas où je débarquerai à l'improviste ?

08/12/2011

Mine de crayon

WONDERBER AU TERRIL- par Bérengère Lefranc -©Photos Cécile Septet-



Sauvagerie ordinaire

"Le Bureau International du travail classe la France au 3ème rang mondial de la productivité du travail horaire, juste derrière la Norvège et les Etats-Unis. 
C'est un exploit qu'on n' affiche pas.
Ce record de productivité horaire a un coût exorbitant: 10 % des hommes sont sous dépendance de l' alcool pour une cause directement lié au travail, 8% des salariés surtout des femmes, prennent des psychotropes uniquement pour tenir le coup au travail. 

Comme si ils s'agissait du prix à payer pour ne pas perdre la compétition mondial. Mais faut il s' étonner que désormais tant de gens perdent leur vie à force de tout faire pour la gagner ?"




La mise à mort du Travail, un Documentaire de Jean Robert Viallet-2009

Je découvre le documentaire de Jean Robert, co-auteur de la série "Manipulations"que j'ai déjà évoqué ici. Un film dense, diffusé en trois parties, une plongée dans le monde du travail qui me fait réaliser des choses que je sais déjà mais qui, retaillé à échelle humaine prennent un sens dramaturgique effrayant pour la suite de l' histoire de nos pays sous cloches.

J'ai rencontré Jean Robert sur un tournage de lycéen il y a de ça 20 ans, à l'époque il nous avait raconter une anecdote chez les Papous. Les hommes de la tribu ne comprenaient pas pourquoi quand il avait envie de pisser, il n'allait pas simplement derrière un arbre. Jean Robert avait dû leur expliquer qu'il n'y avait pas d'arbre, qu'on allait s'enfermer dans une boîte en fer, au beau milieu de la rue, pour satisfaire nos besoins naturels. En Papouasie, les étoiles ne sont pas des "étoiles" mais le feu des autres tribus. La notion de ce qui est "naturel" chez nous trouve une toute autre résonance dans ce documentaire passionnant que je vous invite à regarder en long, ou par petites touches. Du beau travail.

05/12/2011

Bretagne



Il y a un an ou plus, la petite est entrée dans un magasin où on pose un casque sur sa tête pour écouter de la musique. Elle les a tous fait, un à un. Puis je l'ai vu arrêté sa course et taper du pied pendant 5 bonnes minutes, ce qui était long. L'album s'appelait "Bretagne". Je lui ai offert, c'était le premier disque de sa vie qu'elle choisissait. On n'oublie pas ça, son premier disque.
Nous l'avons écouté souvent, sans les craquements des sillons du vinyl de mon premier disque à moi, elle m'a replongé dans cette âme bretonne qui m'est chèrement mélancolique de souvenirs arrachés. Mes amis de là-bas se ficheraient pas mal de moi de savoir que je vibre aux sonorités de la très starisé Nolwenn Leroy. Si ça m'émeut, qu'est ce que ça change ? j'y suis plus les amis, en Bretagne. Et je crois pas pouvoir un jour tout y recommencer même si le pays m'enchante toujours autant par sa langue, sa culture, sa nature. J'y ai accroché un peu trop de mon âme, voire de lucidité.
Les cartons trésors d'Anita Conti, la rue du port, mes disquettes d'écriture quotidienne, les allers-retours vers les îles, les plongées sous-marines, la follitude du théâtre shaekspearien. Mes yeux éreintés aux pixels et au rhum des fins de soirées tentant de retrouver un peu d''infinitude dans l'horizon marin. Il y a trop d'âmes amies parties en mer pour que je m'y sente sereine.

Hier soir nous étions au concert.
J'ai descendu la petite au plus prêt de la scène, j'ai pesté contre les agents de sécurité, et on a regardé la belle Nolwenn qui, sans être une bête de scène porte de sa voix superbe la culture bretonne (même la plus typique et redondante mes aïeux, je sais bien !) vers les générations suivantes. C'est une belle langue, pour tout ce qu'elle emporte avec elle. Et cela est très bien ainsi.
La Bretagne petite, oui, on y retournera souvent, je te le promets... mais en vacances.


04/12/2011

Bon, Tant pis !

Bref.


Il est où le pendant féminin de cette série ?

Si je devais décliner l'idée ce serait la version maman solo. Je suis sûre que ça ferait un carton.
Mais j'ai pas que ça à faire que d'écrire des séries web...
Pour toutes les fois où je m'interdis de sortir because enfant malade, because enfant activités, because les courses, because les devoirs, because la bouffe, because ramener des ronds, because l'appart en chantier, bicause je suis pas Shiva, et bicause fuck la vie. On en aurait un paquet de série à caractère social. Histoire que tout le monde s'y retrouve pas que les trentenaires désabusés ni les richards du marché.
"Bon, tant pis" elle s'appellerait. Ma série. Parce que va trouver l'âme soeur avec tout ça.
J'avais des envie de dingueries mais bon... tant pis.

Foresti est pas libre pour le rôle vu qu'elle est à Hollywoo...

Bon dimanche !

02/12/2011

Vertigo



Des images entre deux vertiges...

29/11/2011

Manipulations

"Les affaires d’Etat n’ont qu’un intérêt : mettre à nu les mécanismes du pouvoir."

L'affaire Clearstream, l'attentat de Karachi, les frégates de Taïwan, la rivalité Sarkozy-Villepin... Il ne faudra sans dout pas moins de 6 épisodes de 52 minutes diffusés sur France 5 à partir du 13 novembre pour démêler pareil écheveau. Mais le plus original réside dans le dispositif web qui accompagne et complète ce documentaire "transmédia".


David Dufresnes, Co-auteur de Manipulations et  Prison Valley.


L'  un des buts de notre programme: redonner au Web l'une de ses forces: un média collectif où la notion même de spectateur change. Où celui qui tient la souris tient, en partie, le récit.

Vitrine





24/11/2011

Le Tableau

Avant minuit...

Octobre Bleu - Histoire de l'oeil

Sur bois- 34x83 cm


"Et quelquefois vient qui le porte au-devant de qui le porta..." ( Rainer Maria Rilke - 1926)

J'ai datée en 2004, car ça peut paraître probable mais vraiment,  je ne m'en souviens pas.
Cette image m'est revenue en mémoire quand Elle m'a parlé de sa vie, l'oeil inquisiteur et tout ce qui s'ensuit. Tout m'a semblé lisible là, d'une certaine façon. Et j'ai remis la main dessus il y a peu.
Je ne peins pas. Je n'ai pas cette habitude, autant dire qu'il n'y a qu'elle qui était enfouie.
Elle sera bientôt là où elle s'incarne le mieux, si tu veux bien l'accueillir.

19/11/2011

Concrete Skies

Réalisé par une bande de Bretons Filmeurs que j'embrasse fort. Ambiance.



This text will be replaced





Extrait du concert de Robin Foster et Dave Pen à Lorient en juin dernier En avant goût des Transmusicales, où ils joueront le 2 décembre.

14/11/2011

Guerre moins une

J'ai décidé de ne plus suivre les infos "catastrophes" du quotidien, mais de chercher à comprendre qui, que quoi du monde d'aujourd"hui. En visiteuse lambda mais curieuse de comprendre un peu mieux le dessus de la mêlée. Du coup je trouve ça et là des analyses parfois pertinentes ( selon le degré de ma connaissance ou de mon ignorance). Pardonnez-moi mais je fais le cheminement à mon rythme.


Jean-Michel Quatrepoint - La 3ème guerre... par MinuitMoinsUne

Le titre ne donne pas envie d'en savoir plus me direz-vous ... que nenni, ne vous offusquez pas des premiers soubresauts d'un titre gonflé .

J'ai bien aimé l'homme qui parle de ce qu'il sait, Jean-Michel Quatrepoint ( journaliste, économiste) un nom qui fait office de boussole si j'ose dire. Passionnant dans son analyse, accessible, sans pour autant émettre d'hypothèses de gravité inéluctable comme le fond la plupart des guignols de la scène politique.

L'assemblée des femmes



Aristophane

Né à Athènes (Grèce) en -450 ; Mort à Athènes (Grèce) en -386

Réalisation Laure Kalangel Aristophane est le premier dramaturge connu à offrir des comédies au public grec. Il en compose plus de 40, dont 11 parviendront jusqu'à nous, parmis lesquelles Les Acharniens (-425), Les Nuées (-423), La Paix (-421), L'Assemblée des femmes (-392). Son style, un mélange de poésie, d'humour et de grossièreté est inédit et rend ses pièces très populaires. Aristophane y critique les institutions, la politique et y promulgue des valeurs telles que la paix ou la sagesse.

Merdre ! -392 avant JC... ça augure mal des changements dans la cité 2000 ans après .

Un p'tit déroulant filmé de la pièce d'Aristophane revisité par Whilem Queyras à Arles cet été, à laquelle j'ai eu plaisir d'assister trois jours durant, avec la troupe de L'Ecole Actéon, grâce à l'invitation de sieur Mc Comber rencontré par hasard sur la place d'Arles début de l'été.

12/11/2011

Bon sens


"L'experience, ce n'est pas ce qui arrive a quelqu'un,

 mais ce que quelqu'un fait avec ce qui lui arrive"
(Aldous Huxleyartons)




10/11/2011

Cerises entre les murs

Entreprendre
entre les prises
de vue
de volupté
de no lo sé
Comme il me fût doux ce premier rendez-vous,
Reprendre le fil là où je l'ai laissé... petit rappel pour moi,
Belles pensées vers vous,  une odeur de salon...



Pfff...

Besoin d'une virée en bateau au Panama. Minimum 15 jours.

09/11/2011

Enfants du Pirée du meilleur


vers un peuple vendu ...
LOVE !

Ellipse

Oeuvre d'Arman - Philippe Louis Coudray


Elle a dit qu'elle était nulle, cruelle et méchante. Pas dans le même jour. Elle a dit plus tard que certains grands du centre lui donnaient la fessée mais que les adultes ne le voyaient pas. Elle ne veut pas aller au centre demain. Elle a dit qu'elle était la seule à ne pas savoir lire en classe.
Ces mots à chaudes larmes. Je l'ai consolé.
Elle a regardé le mot "bien", a vu un p ou un q mais pas un b.
Puis elle est passée à autre chose, et à tenter de m'expliquer un exercice ou on crie les mots de la semaine. C'était pas facile à expliquer. Ensuite elle a fait ce qu'elle sait faire le mieux, des clowneries, des parades.

J'ai pensé à tout ce qu'elle avait dit.

Une vie d'enfant est-ce si ordinaire ?


07/11/2011

Les Vieux Os

"Quand deux vieux, si vieux qu’ils ne comptent plus les ans, refusent de mourir, l’humour le plus féroce peut jaillir à tout moment. Bien décidés à jouir pleinement des dernières heures qu’il leur reste à vivre et retrouvant la folle inconscience de leurs vingt ans, ils se lancent dans une course éperdue qui leur fait savourer chaque seconde comme une part d’éternité.
Ode à l’espoir, ode aux rêves les plus fous, leur histoire est celle de deux amoureux de la vie plongés dans l’urgence des derniers instants." 


Immersion immédiate mais non sans appréhensions, car le sujet pouvait s'avérer cruellement triste et pathétique. Une mise en scène épatante d'inventivité, sans paroles, des situations tragi-comiques de deux vieilles personnes en maison de retraite, retrouvant leur goût du détournement pour passer le temps.

J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette pièce, et la commande était de la faire connaitre en raccourci. Chose bouclée ce week-end. 
ça donne un peu plus envie de vieillir ensemble, non... ?

 

06/11/2011

LE MUR

Je suis tombée sur un article sur Rue 89... étonnant document que ce film "Le mur" de Sophie Robert qui a travaillé à démontrer les pleins pouvoirs de la psychanalyse à travers le problème de l'autisme et ce, au détriment des solutions comportementales et cognitives expérimentées depuis.



Bien plus que cela, elle touche à la pierre angulaire de la psychanalyse en France, à savoir l'abondant ciment Freudien et Lacanien qui est rarement remis en cause.
Le discours des psychanalystes est juste hallucinant !
Rien n'étonne alors la levée des boucliers du monde psychanalytique à la diffusion de ce documentaire.

Je vous laisse apprécier le long et très riche entretien qui suit avec la réalisatrice
itw de Sophie Robert 
( plus lisible dans l'article rue 89)

Pour soutenir le film c'est ici .

04/11/2011

à Flo...

"Son âme a autant de bleus que l’océan. Mais son karma restera toujours celui d’une enthousiaste incurable"


Le bateau Pierre Ier -Route du Rhum 1990
`
Il y a 3 jours, Florence Arthaud est passée à la baille et a faillit y rester... j'avais oublié... ça m'a vachement émue.

"Le diable n'a pas voulu de moi"...

L' albatros

Va, va, Flo tant que le vent veille sur toi, va...


03/11/2011

FIRE !!

Je t'offre mes résistances
Fais-en de la combustion, 
Je suis pas d'humeur à me fendre.

26/10/2011

... on a Spotlight

Marre de toute cette poésie bureaucratique,
Je mets les voiles quelques jours... parce que c'est encore ça de vie à vivre.

Je vous emmènerai bien mais nunurs prend déjà tout la banquette arrière...

Attends-moi Manouche ...


A tout à l'heure,
Prenez soin de vos gencives, on ne sait pas ce que sera demain sous la dent.


25/10/2011

Je n'écris rien qui vaille...

la peine de s'y arrêter, des jours.

"Range ta chambre, fais la vaisselle, et calcule ton déficit budgétaire sera parfait pour un mardi" a dit la voix haute du sommet de mon crâne qui me relie à la Terre du Concret. La terre du Bas, pas celle du Milieu versant Tolkien. Sous la couette serait bien plus plaisant mais ce n'est pas l'ordre du jour...

"Résoudage de créance et solliquettes déficitaires" serait le début du poème...
au cas où vous auriez de l'inspiration monétaire en jachère.

Vive le redoux-doux octobral...

21/10/2011

Voix textuelle


"C’est l’enfance d’une évasion.

Née à trois heures sous les forceps, Jeanne sur la peau de qui on peut déchiffrer cette tache de naissance : Tu vieilliras mal.

"Je tisse d’étranges tapisseries que je défais quand je ris."
Jeanne pourrait rester là des siècles à mâcher son épi en guise de paradis.
                                                                     
Mais à treize ans les premières voix font irruption à même la vie.
Marie ouvre la bouche et tout s’éteint.
La Vierge parle à Jeanne (Seigneur sa voix résonne comme dans une salle de bains), elle la chérit, quel mal de tête, quelle audace, et si fière, quelle honte.
Jeanne grimace et de toutes ces voix fait un paquet aussitôt mis aux oubliettes.

Trois jours, et de nouveau la Vierge se déverse dans son oreille.
Seule Jeanne la voit, Sainte Vierge au milieu des vendangeurs. Elle paraît si jeune. Jeanne se cache dans les fougères.

Deux jours encore et la Vierge parle sans énigme.
- Tu as la clé, j’ai la serrure."



Extrait de "Sainte dans l'incendie" de Laurent Fréchuret 


Sainte dans l’incendie

« Il te faudra bien faire un beau jour comme tout le monde‚ attendre le soleil‚ la pluie‚ l’ange agricole et les siècles des siècles‚ inhumaine‚ ne te cherche pas de malheur dans les rêves‚ ne t’invente pas de marques‚ refuse à ton corps ce chômage‚ prends en honte ce monologue de sourde‚ ce luxe de double vie‚ il suffit de vivre brave et de mourir dans du linge propre. »
La mère crie au nez de la famille.
« Jeanne s’en va. Tout est foutu. Elle veut refaire l’histoire de France. »

Sainte dans l’incendie est une fantaisie héroïque‚ une suite de variations sur une petite paysanne de légende‚ brûlée par la vie‚ traversée par des voix oubliées‚ échafaudant une autre histoire de France‚ faisant théâtre de tout. La traversée au pas de course d’une petite vie infinie. 
Il s’agit d’une rêverie éveillée, d’une action d’enchantement, des intuitions d’une ignorance infuse, d’art naïf, d’une fraternité dans les ruines, d’un amour anachronique, d’un hommage au jeu du fou au pied du bûcher, d’une confidence, d’une lutte joyeuse, d’un dialogue public. L’ombre d’une chance.
De la matière pour une athlète du verbe.


Un texte interprété par Laurence Vielle dont j'ai déjà évoqué ici mon admiration, à l'écoute de sa  distillation poétique et phonétique, non pas son phrasé mais son "marcher textuel".
Si ça vous tente, j'y serai sans doute ce week-end.
Du 13 octobre au 6 novembre
Maison de la poésie, 
passage Molière, 
157 rue St martin, 3ème arr Paris.


 

20/10/2011

L' Oeil frontière


Gisèle Freund

L'Œil frontière
Paris 1933-1940

du 14 octobre 2011 au 29 janvier 2012


La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 16ème exposition à la photographe Gisèle Freund (1908-2000), dont l’oeuvre sera présentée à travers une centaine de tirages et de nombreux documents d’archives.

Née à Berlin, Gisèle Freund est contrainte de fuir l’Allemagne en 1933 pour rejoindre Paris. Durant ses années parisiennes (1933-1940), elle publie sa thèse La photographie en France au XIXème siècle, réalise ses premiers photo-reportages et se lie d’amitié avec les libraires Adrienne Monnier et Sylvia Beach, grâce auxquelles elle rencontrera de nombreux écrivains. Ces rencontres, d’abord intellectuelles, donneront lieu à toute une série de portraits en noir et blanc, puis en couleur, technique nouvelle et rare à l’époque. Malraux, Cocteau, Gide, Colette, Valéry, Zweig, Joyce, Woolf… une impressionnante galerie de portraits d’écrivains contemporains, photographiés parmi leurs livres, est au cœur de l’exposition qui s’attache à cette période clé de la vie de Gisèle Freund.

La Fondation est heureuse de présenter, en partenariat avec le Fonds Mémoire de la création contemporaine (Fonds MCC) et l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), le travail de cette artiste pionnière, dont la dernière rétrospective remonte à 1991 au Centre Pompidou.

Touchée


Une pensée reçue par mon dear friend Nils.,
so true...

17/10/2011

Polisse


Bande annonce du film: Polisse de Maïwenn


@Melody et pour ouvrir le débat...

Merci Melo d'ouvrir le débat à fortiori "gagner d'avance" pour ce film.

En l'occurrence, je ne l'ai toujours pas vu, mais je viens de lire l'article du monde que tu mets en lien, un des rares négatifs d'ailleurs, donc c'est tout à son honneur que de le lire.

En voici un extrait:
(...)
"de purs clichés.
Certains, les moins nombreux, sont admirables, comme la mère malienne qui veut abandonner son enfant afin qu'il dorme sous un toit. La plupart sont abjects : la sous-prolétaire qui masturbe son nourrisson par pure bêtise, l'adolescente qui suce les garçons pour récupérer son téléphone parce que "c'est un beau portable", le bourgeois incestueux qui invoque le désir enfantin pour se justifier et le policier gradé qui défend ce dernier, sans doute par solidarité de classe."

Maintenant, il m'est donné d'entendre que ce que l'auteur nomment "clichés" s'appuient à mon humble avis, sur quelques faits réels qui sont certainement en deçà de toute fiction. Qu'il n'ait pas envie de les voir comme une vérité, même mise en scène, reste son problème à lui.
La réalisatrice ayant fait un stage intensif dans la brigade, elle en sait sûrement bien plus sur "les clichés" que ce journaliste. Et je vous invite très fortement à lire cette interview de Maïwenn où elle évoque très concrètement les problèmes liés à la représentation de la violence des mineurs, et le travail effectué avec la Ddass pour filmer les enfants. Parce que lorsqu'il s'agit de re-présenter les violences pour les dénoncer, on se confronte tôt ou tard à à une responsabilité morale.

Quant à "l'instrumentalisation des enfants par le scénario et la mise en scène" qui permettraient simplement de dresser les portraits adultes de la brigade, selon le journaliste, et bien j'attends de voir le film pour me prononcer. Mais je pense que la corrélation entre "violence enfantine VS symptôme adulte" doit bien avoir un lien quelque part. Au vu de l'article, je me dis que ce journaliste est peut être passer à côté du film ou tout simplement pour se démarquer des autres. Voilà, ce que je pense.
A voir...

En attendant, je fais ici un parallèle avec le spectacle de théâtre "Enfant"de Boris Charmatz, présenté  à Avignon cet été, et dont Laurence faisait écho sur le post précédent.
A contrario, après avoir lu des papiers et vu une bande annonce de ce spectacle, il me parait notable que l'utilisation ici des enfants dans une représentation scénique soit un tantinet moins maîtrisée et bien moins habile que dans le film Polisse.
A voir...


Tout ceci alimente quand même une vraie bonne question qui est celle de la représentation en 2011, de l'enfance violentée, qu'elle soit cinématographique ou scénique. Et quoiqu'il en soit, aborder ce sujet n'est jamais vain.

Au seuil

Sculpture George Segal





"Le sommeil de l'enfance s'achève en oubli."
 


Victor Hugo  L'homme qui rit

15/10/2011

Petit tour à l'Ex-position

Il y avait un texte en exergue, en incipit, et mieux que cela un "liant" prévu entre les images.
Une invitation.

Il y avait une main tendue à visée unique où chaque minute, heure, seconde répétaient le mouvement vers.
Et il y a eut un avant et un après. Entre les deux... une agression.


" Elles ont l'air de dialoguer entre elles... mais ce n'est que pure apparence. Le vrai dialogue se fait avec vous, vous qui passez. Alors ces images reflètent ce que votre âme y projette. Rieuses ou mélancoliques, elles vont se loger dans votre mémoire. Il y a tant de place ici pour le quotidien et le rêve."


Puisqu'on m'y invite,  je vais projetter dans cet entre deux ces quelques mots.
La main tendue ressemblerait au douloureux espoir de ces mots qui n'ont pas pu prendre place là où ils étaient prévus. Le sens en a été brisé. Etouffé. Une fois encore. C'est toujours une fois de trop, non ?



On ne peut s'empêcher de donner du sens. On ne peut empêcher la volonté d'acquérir un peu de grandeur, ni de rêver ces images dans un espace unique et plus grand, là où chacune aurait l'espace de dialoguer librement.
 
Je suis allée ensuite boire des canons avec Le bourdon masqué qui s'en est tenu au jus vitaminé, parce que j'avais grand soif de verres alcoolisés.



09/10/2011

Blogueuses sous imprimante

 pour Laurence & Blue

Il y a des jours déprime
 Il y a des jours imprime

Ce jour-là, deux de mes amies blogueuses surfaient sur des ramettes de papier non virtuel.
Il était bon de sentir l'odeur de l'imprimerie même moderne,
d'entendre les buses se déchaîner sur le papier, à une vitesse effrénée, et
de poser les mains sur ce qui est (et quoiqu'il advienne), un accouchement.

En rentrant chez moi, 
sur fond de ciel bleu gris métallique
une double impression colorimétrique.


07/10/2011

Brodeline



credits photo


Travail de haute couture que celui des relations humaines, comparable ce jour à une broderie bretonne.
A cause que l'océan en borde les côtes.

02/10/2011

non, rien.

Je ne sais plus bien quoi mettre ici.
Ni trop, ni trop peu, ni trop moi, ni se répandre, se reprendre, et donner du mou au chat...
Evidemment camarade, si je reste dans mon coin, dans un coin de ciel bleu qui a tout l'air du vide, ça appauvrit la rime. Rester sur son petit lopin de terre connu ici ou là, s'en contenter sans compter.
Et moi je suis si riche; au point de dresser un étal avec du rien.


Douceur dominicale

27/09/2011

Blog reuters




Le programme est simple: allez voir là-bas si vous y êtes !

Je pose les balises, trace les cartes, tire les fils, succombe aux menus stratégiques, fabrique des pages inventives, j'éspère convaincantes, j'étire les portraits, de face de perfil, décortique vos alentours, vos intérieurs doublés, je relie un monde sur la mappe qui n'existe qu'en toile d'araignée, selon l'éclairage on la voit très bien ou elle disparait. Je cherche par où vais-je vous éclairer ? par où je vais raconter l'histoire de ce petit monde, et comment ce microcosme va t-il bien pouvoir frapper à la porte de
l'universalité ?
Je laisse soin aux terriens d'en prendre acte dans ce qui mérite d'être soulevé.
Poser un socle sur la terre,
Mettre l'éternité sous verre et
signer de ses mains

l'aventure de demain.
Ah oui alors justement, qu'en est-il de demain ?

"et bien demain, mon p'tit bonhomme, ça s'écrit aujourd'hui ! allez hop, au boulot nomdudjiu !"
me dit Gabin  -

26/09/2011

Bonne nuit les grands




On y croit ... bon, bein à ce soir !

25/09/2011

Nocturne



Entends, entre les notes du pianiste, ces élucubrations-vibrations,  là, s'y dissimule la plus petite d'entre nous. Elle requiert attention et écoute, elle bouffe la vie, veut savoir mais pas apprendre.
-"Dis maman à quoi ça sert tout ça si l'on ne peut en jouir ?"
De la vie... 
-"Je ne sais pas, mon petit coeur, à quoi ça sert tout ça... si ce n'est, vois-tu, d'avoir la beauté d' une nocturne de Chopin traversant un instant sa vie. Presque ça suffit.
Je sais, tu la trouves triste cette musique. Moi, non.
Tu peux aller jouer, va..."

Fabienne Verdier, rencontre

  Devenir un corps pinceau-pensant, suspendu à la loi de la gravitation. Apprivoiser le tombé d'un drapé d'encr...